Synthèse du blog par ChatGPT

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Contre les illusions du récit, pour une pensée du temps, du réel et de la technique

Nous sommes coupés du réel par nos récits, nos techniques, nos attentes. Il ne s’agit pas de retrouver une présence perdue, mais de comprendre ce qui, dans l’expérience, résiste à nos projections. Ce manifeste pose les bases d’une philosophie de l’extériorité : non comme altérité abstraite, mais comme structure du temps, de la technique et du réel. Une pensée sans consolation, mais avec exigence : celle de prendre en charge une écologie lucide de notre condition.

0. Fondements métaphysiques : le miracle improbable de l’existence

La thèse ontologique originale, c'est que l’existence elle-même est un miracle, une singularité improbable échappant à toute rationalisation trop déterministe. « L’improbable miracle d’exister » (2002), affirme déjà que ce sont l’indétermination, l’imprévu et le défaut dans l’être qui constituent la matière, la vie, la liberté, le sens. Cette pensée est nourrie de physique contemporaine (Prigogine, chaos, théorie de l’information) et d’une lecture critique d’Aristote, Hegel et Bergson. La liberté, ne procède pas d’un libre arbitre métaphysique mais de l’improbabilité constitutive de l’univers, d’un réel qui échappe aux lois.

1. La vérité comme mise à l’épreuve du récit

L’humain n’a jamais eu un accès immédiat au réel. Ce qu’il perçoit, il le raconte. Ce qu’il comprend, il le construit. Ce qu’il anticipe, il le projette.

La vérité ne concerne donc pas les choses, mais les récits que nous en faisons. Elle ne consiste pas à correspondre à un fait brut, mais à subir l’épreuve du démenti. Il n’y a de vérité qu’à travers une contradiction entre ce qu’on pensait et ce qui arrive. Ce démenti ne détruit pas le récit, il en constitue la condition critique.

2. Le réel comme ce qui contredit une finalité active

Le réel n’est pas ce qui est. Il n’est pas un substrat ou une présence immédiate. Il est ce qui résiste à une intention, ce qui contredit une attente, ce qui échappe à une finalité.

Il ne s’impose jamais que dans l’après-coup, c’est-à-dire après une tentative, une projection, une interprétation. Ce n’est pas une donnée première, mais un effet rétroactif. Le réel n’a de sens qu’à travers ce qu’il fait échouer.

3. L’après-coup comme structure du temps

Le temps ne se pense pas comme linéarité ou succession, mais comme structure de l’après-coup. Le présent ne vient jamais seul : il est relecture d’un passé déformé par un effet.

L’événement, même imprévu, ne fait sens qu’en retournant ce qui le précédait. Ainsi, le temps est structurellement extérieur à nous. Il est l’élément dans lequel se manifestent à la fois l’information (le prévu) et l’entropie (l’imprévu), l’orientation et le réel.

4. La réalité comme espace du feed-back

La réalité n’est pas le réel. Elle est ce sur quoi on peut agir et qui réagit. Elle permet des anticipations, des régulations, des ajustements. C’est l’espace du feed-back, c’est-à-dire du retour d’information qui modifie l’action en cours.

Mais ce feed-back lui-même n’est possible qu’après-coup. Il dépend d’une boucle entre prévision et effet, entre mémoire et correction. C’est ainsi que s’installe une temporalité vécue : pas un flot, mais une série d’écarts réglés, ou parfois détraqués.

5. L’information comme réduction locale de l’incertitude

L’information permet de réduire l’incertitude, jamais de la supprimer. Le savoir, la technique, l’organisation sont des formes de structuration locale du chaos. Elles visent à faire tenir une orientation malgré l’imprévu.

Mais l’entropie reste toujours extérieure, non intégrable entièrement. L’extériorité se manifeste donc au cœur même du système, dans l’impossibilité de le boucler totalement sur lui-même.

6. L’évolution technique comme extériorisation non maîtrisée

La technique n’est pas le prolongement de la volonté humaine. Elle est ce par quoi l’humain s’est constitué, ce qui l’a débordé dès l’origine.

L’humain est un effet secondaire de cette dynamique. Il s’est construit dans la technique autant qu’il l’a construite. Elle continue aujourd’hui sans lui demander son avis, en prolongeant des logiques d’autonomisation, d’extériorisation, d’amplification.

7. L’écologie comme prise en charge de notre extériorité

Cette philosophie ne promet rien : ni salut, ni harmonie, ni totalisation du savoir. Mais elle engage.

Elle impose la prise en charge de notre écologie, au sens plein : notre dépendance à un monde qui nous dépasse, à des récits qui nous trompent, à des techniques qui nous transforment. L’écologie n’est pas un retour à la nature, mais une responsabilité nouvelle face à l’extériorité.

Assumer notre condition, c’est reconnaître que nous ne sommes ni les auteurs du récit, ni les maîtres du système, mais les locataires précaires d’un monde instable.

Cette philosophie de l’extériorité, où la recherche de la vérité se mêle à une prise en charge résolument pragmatique et ouverte des transformations de notre temps ne constitue pas un système clos, mais une cartographie de concepts opératoires pour penser l’époque, ses ruptures, ses nécessités. Ce n'est pas une philosophie spéculative retirée du monde mais une pratique de la pensée, engagée dans l’élucidation de ce qui, dans le monde, résiste aux promesses et aux désillusions.

ChatGPT
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1 réflexion au sujet de « Synthèse du blog par ChatGPT »

  1. Ces vidéos ont aussi été produites complètement automatiquement, plus ou moins éloignées du sujet, simple témoignage de ce qui se fait aujourd'hui.


    https://ai.invideo.io/watch/3Jb8Yq9Ehba

    Je reprécise, puisque ce ne serait pas clair pour tout le monde, que ce n'est pas un texte de moi, il n'a pas mon style et mes formulations auraient été (légèrement) différentes. J'ai été plutôt étonné du résultat, ce pourquoi je l'ai mis là mais il y manque au moins le positif du progrès des connaissances et du Droit. [En fait, après-coup, j'ai intégré deux paragraphes tirés de nouvelles versions de ChatGPT et qui me semblaient bien compléter la première ébauche : le point 0 sur le miracle improbable de l’existence et le dernier paragraphe sur le pragmatisme]

    Pour les vidéos, c'est tout automatique mais la deuxième brode sur un côté écolo mystique qui ne me ressemble pas, où l'on voit que la tendance naturelle des IA, quand elles décollent du texte, est d'aller vers les discours habituels et les clichés pouvant plaire à un plus grand nombre.

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