Tout repenser avant la fin du monde

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Le prix Nobel décerné aux IA génératives est incontestablement justifié tant elles vont tout envahir et nous obligent à repenser tout ce qu'on croyait savoir de l'esprit et du langage, rendant obsolètes la plupart des philosophies. On peut cependant s'étonner que ce soit un prix Nobel de "physique", ce que justifient les analogies du Deep learning avec la thermodynamique et les réseaux de spin, mais il est regrettable que cela occulte la véritable révolution en physique que provoque actuellement le Télescope James Webb (JWST), révolution qui n'atteint pas encore le public alors qu'il nous donne une nouvelle vision de l'univers, nous obligeant à repenser notre récit des origines qui faisait tout débuter par un supposé Big Bang et son inflation énigmatique alors que d'autres univers nous précéderaient dans un espace sans doute infini.

On oublie trop souvent que les progrès scientifiques viennent plus du progrès des instruments que des progrès cognitifs qu'elles induisent car le réel qu'on découvre est toujours très différent et plus complexe que ce qu'on pouvait imaginer avant, horizon qui recule à mesure qu'on avance. La première expérience est celle de l'observation sans laquelle il n'y aurait pas de faits ni de vérification possible, la précision des informations apportée par le progrès technique du JWST est donc primordiale mais il faut aussi avoir la capacité de les traiter. C'est là que l'Intelligence Artificielle et l'informatique en général décuplent ces capacités mais il faut souligner que les LLM (Large Language Model) ont pu accéder à une maîtrise du langage, qui semblait hors d'atteinte, dès que la masse d'écrits amassées sur les réseaux ainsi que les capacités de traitement ont permis d'intégrer une gigantesque base de données linguistiques et qu'un seuil a été soudain franchi à l'étonnement de tous (sans doute comme les milliards de connexions de notre cerveau avec des groupes humains plus nombreux qui nous ont fait accéder au langage et à la culture vers 60 000 ans?).

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La dissymétrie quantique entre droite et gauche

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Le modèle standard de la physique des particules est encore un exemple de l'énigme que reste pour nous la matière, prenant la forme d'un tableau où apparaissent des symétries mais incomplètes, comportant des exceptions. Ainsi, toutes les particules sont chargées, sauf le neutrino. Les bosons qui transmettent les interactions peuvent transformer une particule dans une autre (en changeant la charge ou la couleur), sauf le photon qui transmet une impulsion, augmente juste son énergie.

Le plus curieux, et pas assez connu, c'est que les particules se diviseraient selon l'orientation vers la gauche ou la droite de leur rotation ou spin : selon qu'elles tournent dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse par rapport à leur direction de mouvement [en fait le spin ne serait pas tant une propriété des particules que de leur fonction d'onde]. Le neutrino se fait là aussi remarquer en étant toujours gaucher (on n'en détecte pas avec un spin vers la droite [ce qui pourrait en faire la matière noire n'interagissant que par la gravité]) de même qu'il n'y a pas de boson W droitier avec pour conséquence qu'il ne peut y avoir de transformation d'un quark up en down, ce qui supprime une interaction possible lorsqu'il tourne vers la droite (et produit plus de up que de down) !

Tout cela me semble extraordinaire mais serait lié au champ de Higgs situé à l'origine de la masse inertielle comme réduction de la vitesse par interaction avec son spin, entre droite et gauche. De plus, par ce champs de Higgs, "le couplage de la particule gauchère à son homologue droitière est ce qui confère une masse aux fermions". En tout cas, c'est ce que le physicien Chris Quigg représente avec le schéma ci-dessus dont il donne aussi une version 3D. Il y a sinon une vidéo.

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L’espace-temps entre onde et particule

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J'avais signalé en novembre 2020 un article de Paul A. Klevgard qui donnait une interprétation ontologique de la dualité onde/particule en fonction de leur existence dans l'espace ou dans le temps, c'est-à-dire sous une forme locale ou non locale. En y repensant, après mon récent article sur la physique quantique, j'ai éprouvé le besoin, là encore sans en avoir les compétences, de revenir sur la notion d'espace-temps qui lie indissolublement l'espace et le temps (par les vitesses ou la gravitation), continuité qu'aussi bien la philosophie que le sens commun ont bien du mal à intégrer, non sans raisons, d'autant plus à y mêler la dualité onde/particule amenant à parler, comme Gilles Cohen-Tannoudji, de "matière-espace-temps". Il s'agit, en effet, de montrer une nouvelle fois ce qui, dans la physique, met en défaut notre entendement ordinaire du simple fait qu'on s'éloigne de ce que l'espace et le temps sont pour nous.

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Déterminisme quantique, entropie et liberté

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J'aime bien Carlo Rovelli et je suis bien incapable de juger ses théories, que ce soit la gravité quantique à boucles ou l'interprétation relationnelle et relativiste de la mécanique quantique, mais si une physique relationnelle le mène à des formulations qu'une philosophie écologique ne saurait renier, rejoignant de très anciennes spiritualités, il vaut mieux sans doute se garder de sauter directement de l'une à l'autre.

Le monde émergeant d’une conception relationnelle de la physique quantique n’est plus constitué d’éléments indépendants avec des caractéristiques spécifiques mais d’éléments dont les propriétés n’apparaissent que par rapport à d’autres éléments. La réalité en devient ponctuelle, discontinue et de nature probabiliste.

L’interprétation relationnelle nous empêche de décrire le monde physique dans sa globalité : on peut seulement décrire une partie du monde par rapport à une autre.

Comprendre que nous n’existons pas en tant qu’entité autonome nous aide à nous libérer de l’attachement et de la souffrance. C’est précisément en raison de son impermanence, de l’absence de tout absolu, que la vie a un sens et est précieuse.

Cette proximité jointe à la difficulté d'adhérer à plusieurs de ses théories (la place de l'observateur, les réalités multiples, la réversibilité mécanique) m'a incité, non pas à le réfuter, ce qui serait d'une prétention ridicule, mais à présenter une conception alternative, me paraissant plus rationnelle, ce qui, on le sait, n'est pas du tout un gage de sa vérification en physique mais peut susciter des éclaircissements.

C'est surtout l'occasion d'essayer de limiter le déterminisme quantique au niveau quantique justement et non aux autres niveaux, notamment celui du vivant, y réintroduisant une part de liberté, certes très limitée mais qui est au moins la part de doute et de réflexion, d'un vouloir tâtonnant tendu vers sa finalité, son objectif.

Dans ce cadre, qu'on ne puisse avoir une conception globale du monde ne tiendrait pas tant au relativisme de la relation (au perspectivisme nietzschéen) qu'à une multiplicité de niveaux, notamment selon les échelles de grandeur ou d'organisation (passage de la quantité à la qualité) laissant place à de nouvelles déterminations (et degrés de liberté).

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Revue des sciences octobre 2018

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Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

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C'est donc la dernière revue des sciences, commencée début 2006 dans le cadre du GRIT par la théorie holographique de la gravitation, un gros morceau assurément, il n'y a pas eu mieux (l'excitation provoquée par la découverte du boson de Higgs en 2012 étant bien retombée). Le climat était déjà ma préoccupation principale mais les choses ont beaucoup évolué depuis. Alors qu'il y avait des interrogations légitimes, en particulier à cause d'un ralentissement apparent du réchauffement du fait d'un cycle naturel, il n'y a plus maintenant que les fous furieux pour ne plus croire au réchauffement (il en reste), les scientifiques se faisant même de plus en plus catastrophistes, sans parler de la disparition récente des insectes. Le temps est désormais à l'action et une transition énergétique bien engagée déjà (ce qui n'est pas le cas encore pour l'agriculture et la biodiversité) mais il a bien fallu constater la faillite de l'écologie-politique (et la fin des espérances révolutionnaires après la crise et les révolutions arabes). On discutait beaucoup aussi au début de la convergence NBIC, avec des interrogations sur les nanotechnologies et les biotechnologies qui ont été clarifiées depuis. C'est l'explosion de l'intelligence artificielle avec le deep learning qui a été sans doute l'événement principal de la période, montrant qu'il y a des sauts qualitatifs et de longues stagnations, pas seulement des progrès continus réguliers, menant bien plus vite qu'on l'imaginait aux voitures autonomes et même aux taxi-volants (même si on devra attendre encore quelques années). La connaissance et la manipulation du cerveau avancent en même temps que l'IA mais la recherche piétine notamment sur l'Alzheimer et la compréhension du langage qui reste hors de portée. Alors que je croyais encore en 2006 à la critique de la technique (qui n'a pourtant jamais servi à rien), l'accélération technologique avec la généralisation des smartphones (l'iPhone étant apparu en 2007 seulement) a fini par me convaincre que rien ne peut l'arrêter et que nous sommes nous-mêmes plutôt un produit de la technique avant même de modifier nos propres gènes. Raison de plus pour s'inquiéter de ce qui nous arrive mais il semble malgré tout que les "disruptions" annoncées dans tous les domaines se font maintenant répétitives car ces transformations de grande ampleur prennent du temps, comme il faudra du temps pour aller sur Mars, malgré les annonces prématurées d'Elon Musk, personnalité la plus emblématique de cette période de grandes transformations dominée par les GAFA. Actuellement, avec Amazon (et Alibaba) le commerce semble finir par reprendre le dessus mais nous subissons encore les contre-coups, politiques cette fois, de la crise de 2007-2008 comme après celle de 1929, avec des tentatives de retour au protectionnisme, alors que commence à peine la transformation du travail par l'IA et les robots, nourrissant tous les fantasmes. On aura vu tout de même le début de la légalisation du cannabis et le retour en grâce très récent des drogues psychédéliques. Par contre, ce regard en arrière montre aussi qu'à côté de tous ces bouleversements, il y a tout ce qui n'a pas changé, ou bien progresse mais très très lentement (comme la nécessité d'un revenu garanti), le temps de l'histoire n'est décidément pas celui de l'homme et l'inertie planétaire considérable, obligeant à compter, comme pour le climat, en dizaines d'années voire plusieurs générations - pour que tout change du tout au tout, tout en restant à peu près le même pourtant...

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Revue des sciences septembre 2018

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Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

Santé

On ne peut pas dire qu'il manque de nouvelles importantes pour cette avant-dernière revue alors que le catastrophisme climatique monte d'un cran - m'ayant fait revenir sur le risque d’empoisonnement de l'atmosphère par l'hydrogène sulfuré qui à petite dose rajeunit pourtant nos mitochondries ! Alors que la biodiversité s'effondre autour de nous, il est quasi certain qu'on arrivera à prolonger la vie en bonne santé. L'annonce sinon qu'on aurait trouvé des traces d'un univers précédent dans le fond cosmologique serait un événement considérable si c'était confirmé, mais on a toutes les raisons d'en douter. Un des changements les plus surprenants depuis le début de cette revue, c'est la revalorisation à laquelle on assiste des bienfaits des drogues psychédéliques, y compris des micro-doses, justifiant après-coup un mouvement psychédélique qui avait été si décrié. En tout cas, même si on s'y habitue et que c'est même un peu répétitif, on n'en a pas fini avec les disruptions dans tous les domaines (agriculture, nourriture, transport, médecine, construction, industrie, espace, IA, robots, éducation, travail, etc.), et comme jamais il n'y a eu autant de capital disponible facilement (notamment avec le crowdfunding), cela ne va pas s'arrêter de sitôt. Ainsi, des implants cérébraux connectés et des prothèses qui s'intègrent au corps, comme un membre originel, ouvrent la voie au cyborg qui paraissait pourtant si lointain. Enfin, ce qu'il faut retenir de la découverte d'une fillette de 90 000 ans dont la mère est néandertalienne et le père dénisovien, c'est qu'il n'y a sans doute qu'une seule espèce humaine malgré ses diversifications régionales. D'ailleurs, notre préhistoire sans cesse réécrite illustre bien la fragilité de nos savoirs. La science n'est pas la Vérité, et il n'y en a pas d'autre ! C'était l'un des objectifs de cette revue d'entretenir l'esprit scientifique, son humilité si difficile à garder, en s'affrontant aux limites de nos connaissances et au verdict de l'expérience. Mes capacités étant limitées, je n'ai sûrement pas été à hauteur de la tâche mais au moins, j'espère avoir montré l'intérêt d'une véritable synthèse mensuelle des avancées de la recherche (il ne suffit pas de retweeter les dernières nouvelles). Dans le monde de l'information et de l'Intelligence Artificielle, la question de la vérité est, en effet, d'autant plus essentielle alors que les réseaux rendent si facile la manipulation des opinions par la diffusion de fausses nouvelles. C'est ce qui rend aussi la censure incontournable en même temps qu'injustifiable (par des sociétés privées) et change la nature même de la démocratie. C'est bien, en tout cas, la fin des utopies numériques avec le gouvernement par les nombres, la généralisation de la surveillance et même la reconnaissance faciale open source désormais à la portée de n'importe qui...

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Revue des sciences août 2018

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Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

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Qu'il n'y ait pas d'asymétrie causale entre passé et avenir au niveau quantique (permettant la reconstitution des événements précédents) a de quoi interloquer en laissant croire qu'on pourrait inverser l'entropie mais, si on ne peut pour autant inverser le temps, il ne serait pas impossible, nous dit-on, d'inverser le vieillissement puisqu'il suffirait de régénérer nos mitochondries défaillantes pour que nos rides disparaissent et nos cheveux repoussent ! On a du mal à croire aussi qu'un ver ait pu revivre après 40 000 ans dans les sols gelés de Sibérie. Il est toujours difficile d'évaluer la portée d'une innovation mais des plantes modifiées pour fixer l'azote de l'air sans engrais changeraient profondément l'agriculture. Ce qui change nos représentations, en revanche, c'est la découverte qu'Homo Sapiens est issu du métissage de plusieurs espèces, et non pas du développement linéaire d'une population originelle, renforçant l'hypothèse d'une convergence multirégionale et que l'homme est bien le produit de la technique plus que de ses gènes, lui permettant d'investir les milieux les plus hostiles. Il faut d'ailleurs s'attendre à des enfants génétiquement modifiés. Il est intéressant enfin de voir que l'ADN peut servir d'intelligence artificielle (pour la reconnaissance  des formes), fonction cognitive qu'il assurait dans les cellules bien avant les neurones. On pourra trouver le reste très répétitif : réchauffement, batteries, blockchain, IA, impression 3D, robots, CRISPR, Alzheimer, Mars, et même les taxis volants...

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Revue des sciences juillet 2018

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Biologie, préhistoire, cerveau

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Ce mois-ci on part dans l'espace même si c'est pour constater qu'on y est bien seul, la position de la Terre étant très privilégiée, protégée des rayons gamma, il faudrait qu'on la protège de nous-mêmes maintenant, ce qu'on commence à faire. Sinon, ce qui m'a le plus intéressé, c'est que la latéralisation du cerveau précède le langage et va de pair avec la prédominance de la main droite dans une communication par gestes qui relève d'une mise en scène. Il faut signaler aussi l'arrivée d'une IA qui débat et peut nous convaincre de changer d'avis ainsi que la supervision d'un robot par la pensée dès qu'on détecte une erreur. Enfin, des commentaires importants reviennent sur les questions du travail, de l'automatisation et des revenus.

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Ecrits sur l’entropie

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Une discussion ces jours-ci sur mes critiques des conceptions de l'entropie de Leonard Susskind m'a fait replonger dans les textes que j'y avais consacrés depuis un certain temps, ce pourquoi je les ai regroupés.

L'entropie est sans doute la loi la plus fondamentale de l'univers et d'une certaine façon la plus simple mais aussi une des plus mal comprise, faisant en tout cas l'objet de grandes polémiques entre physiciens, étant reliée à l'irréversibilité du temps et à l'information.

Il y a effectivement une contradiction à la base : si l'entropie ne peut qu'augmenter il devient difficile d'expliquer son point de départ supposé d'entropie minimale, problème auquel se heurtent par exemple les théories du Big Bang comme rebond d'un univers précédent ou d'un trou noir. La difficulté, c'est que l'entropie est relative (et si on peut fixer arbitrairement le minimum d'entropie au zéro absolu figeant les mouvements, il n'y a pas d'entropie maximum juste des situations d'équilibre) mais c'est aussi que la source principale de l'entropie n'est pas une loi déterministe, seulement probabiliste, la réduction de l'entropie n'étant pas impossible, simplement très rare (ou par l'apport d'énergie).

Il ne me semble pas cependant que cette entropie thermodynamique soit la seule forme d'entropie. Il y a aussi une entropie dans l'interaction, la transformation de l'énergie et la décohérence au moins ou l'effondrement de la fonction d'ondes.

Ce sont ces questions que j'examine dans les textes rassemblés.

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Revue des sciences mai 2018

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Biologie, préhistoire, cerveau

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Une des nouvelles les plus encourageantes, c'est une combinaison Algues, Bioénergie, Capture du C02 et Stockage qui serait capable de réduire le CO2 tout en nourrissant les populations. La découverte par hasard d'une enzyme dévoreuse de plastique suscite aussi pas mal d'espoirs (peut-être mal placés). Une autre nouvelle potentiellement très importante, c'est une possible baisse de la vente des smartphones qui annoncerait une saturation du marché ? Par contre un nouveau risque majeur inattendu viendrait de l'utilisation de l'IA par les militaires qui pourraient du coup déclencher plus facilement une guerre nucléaire, à ce qu'il paraît. De plus la surveillance s'intensifie, jusqu'à espionner l'état émotionnel des travailleurs. Le fait d'arriver à maintenir vivants des cerveaux (de cochons pour l'instant) en dehors du corps est aussi une nouvelle assez troublante. Plus amusant, l'hypothèse que des extraterrestres ne pourraient pas décoller de leurs planètes trop grosses ! et l'incroyable capacité des Amazoniens d'imiter leur langage avec leurs tambours...

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Revue des sciences avril 2018

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Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

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Techno

J'ai été très intéressé par la théorie de l'évolution d'Éric Bapteste insistant sur les interrelations et le collectif qu'il définit comme "des handicapés qui s'épaulent" ! Encore une fois notre préhistoire est réécrite gommant un peu plus la différence entre Sapiens et Néandertal, témoignant surtout de notre manque de données. La mort de Hawking est l'occasion de parler de la théorie du multivers. On apprend que l'éventualité rejetée jusqu'ici d'utiliser des bombes atomiques pour détourner un astéroïde est désormais envisagée sérieusement. On s'approche sinon du point de non-retour pour la biodiversité ou la déforestation, en désespoir de cause on pourrait essayer d'empêcher les glaces des pôles de fondre ou protéger les coraux du soleil. Déjà, des Chinois veulent faire tomber la pluie au Tibet avec des cheminées qui répandent de l'iodure d'argent, risquant d'assécher d'autres contrées. A côté de cela, la production d'électricité à partir des variations de température semble très anecdotique mais les tentatives de produire de l'électricité à partir de la chaleur ambiante se multiplient. Alors que l'Intelligence Artificielle occupe le devant de la scène, on pourrait l'utiliser en combinaison avec la blockchain pour contrôler nos appareils numériques par la pensée. Plus inquiétant, de façon très prématurée, il est déjà proposé de conserver son cerveau sous forme numérique en figeant ses synapses afin de pouvoir les enregistrer numériquement dans un avenir hypothétique...

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Revue des sciences mars 2018

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Les nouvelles les plus importantes (et controversées) sont encore celles de notre préhistoire, notamment des peintures attribuées à Néandertal. En physique, la découverte d'un possible signal des premières étoiles fait grand bruit mais demande à être confirmée et une étude montre qu'on pourrait avec un seul photon envoyer en même temps une information au récepteur et à l'émetteur ! Du côté des biotechnologies, on est plus désormais dans la continuité, même si on se fait difficilement à des chimères hommes-animaux comme à la transplantation aux malades d'un organe animal. Ce n'est pas vraiment une surprise que l'édition de gènes CRISPR devienne l'outil à tout faire (pour enregistrer, détecter, éliminer). Les biotechnologies et leur rapprochement du numérique (la convergence NBIC) sont bien lancés pour longtemps et nous entraînent on ne sait où, nous exposant à de nouveaux risques (bioterrorisme, surveillance généralisée, etc). Le progrès fait rage mais n'est plus aussi inattendu. L'urgence reste de faire face d'abord aux crises climatiques et de la biodiversité, mal engagées encore malgré la transition énergétique en cours. Si nous passons le cap, ce qui n'est pas gagné, on pourrait atteindre dans quelques dizaines d'années seulement le "pic de tout", pic de population mais aussi pic de l'équipement et des consommations de matière grâce à la numérisation et aux nanotechnologies. Pour l'instant, alors que les premiers drones-taxis fantasmés depuis si longtemps prennent leur envol et que les robots (qui intègrent capacité d'abstraction et de deviner nos pensées) arrivent tout juste, on en est encore au développement des pays les plus peuplés...

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Revue des sciences février 2018

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Biologie, préhistoire, cerveau

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Il y a au moins une découverte stupéfiante, c'est qu'on puisse produire de l'énergie avec la chaleur de façon inépuisable en utilisant l'agitation des atomes, contredisant ainsi les bases de la thermodynamique - ce n'est pas rien ! Une interprétation réaliste de la fonction d'onde serait aussi bouleversante si elle s'imposait et de nouvelles hypothèses sur la mémoire et les synapses révèlent à quel point notre ignorance est grande encore sur le plus fondamental. Qu'on soit entré dans l'ère de l'Intelligence Artificielle et des neurosciences veut surtout dire qu'on n'en est qu'au tout début et qu'on a beaucoup à découvrir dans ces domaines, qui restent très limités pour l'instant mais se développent rapidement. On doit bien admettre qu'à force de nous annoncer de nouveaux élixirs de jouvence, mois après mois, on finira bien par y arriver un jour. De même, le clonage de macaques ne signifie pas qu'on va pouvoir cloner des humains dans la foulée, mais il est tout aussi certain que cela se fera un jour - tout comme la colonisation de Mars où il y aurait des montagnes d'eau, même si ce n'est pas aussi précipité qu'Elon Musk le voudrait. Sur le climat c'est de plus en plus catastrophique mais il y a quand même la bonne nouvelle que le méthane marin n'atteindrait pas l'atmosphère et qu'on pourrait utiliser des bactéries pour capter le CO2. On nous promet sinon une lévitation acoustique, mais c'est à voir, alors qu'un étonnant Segway aérien pourrait bien devenir le premier transport personnel aérien...

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Revue des sciences janvier 2018

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Rien d'extraordinaire pour inaugurer ce qui sera la dernière année de cette revue où je fais depuis 12 ans le tour d'horizon du mois écoulé. Il y a quand même de quoi prolonger nos réflexions sur la conscience et le langage, ou bien se questionner sur l'avenir de la réalité augmentée qui pourrait remplacer nos écrans. On trouvera aussi quelques nouvelles étonnantes (un dinosaure à l'allure de cygne ou une nouvelle informatique réversible à base des vallées électroniques, etc.) mais ce sont les mauvaises nouvelles du climat qui dominent encore. Sinon, même les bienfaits attendus de l'édition de gènes sont contrebalancés par les risques de la technique. De même, un traitement antiviral à base de nanoparticules d'or pourrait bien nous débarrasser de presque tous les virus, ce qui n'est pas forcément aussi positif qu'il y paraît, les rhumes par exemple s'attaquant préférentiellement aux cellules cancéreuses. Il est assez troublant enfin de savoir qu'on va réanimer des morts (leur coeur) afin de pouvoir en prélever des organes...

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Revue des sciences décembre 2017

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Biologie, préhistoire, cerveau

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Tous les mois ne sont pas aussi riches, avec notamment pas mal d'éléments complétant notre réflexion sur le langage et le discours intérieur, mais aussi de possibles bombes à quarks, une nouvelle unification des forces, une théorie du vide qui réfuterait énergie noire et matière noire, un mystérieux visiteur venu d'autres étoiles, la possibilité que des tardigrades soient arrivés sur Terre dans un nuage cosmique venant d'autres planètes, de nouvelles bases de l'ADN produisant des protéines artificielles. Il n'y a pas que l'IA qui progresse rapidement et trouble notre identité mais aussi la manipulation du cerveau, et un pas de plus a été fait vers le projet fou d'une transplantation de tête d'un humain. Plus anecdotique, les robots sexuels pourraient faire des petits robots mêlant nos caractéristiques génétiques à celles du robot ! La crainte des robots est surtout qu'ils nous mettent au chômage mais si des métiers vont bien disparaître, on verra qu'il devrait y avoir de nombreux nouveaux emplois à venir, même si la reconversion ne devrait pas être facile. L'état de la planète est toujours inquiétant mais il est vraiment difficile de mesurer à quel point avec d'un côté le risque de brusque effondrement, de la biodiversité notamment, ou de l'emballement de la bombe méthane, et de l'autre, le fait que l'espérance de vie continue d'augmenter et que malgré un retard à l'allumage, les mesures se multiplient pour la transition énergétique (sans parler des voitures autonomes) ainsi que les procédés de capture du CO2. Ce n'est pas gagné mais pas encore perdu, toujours sur le fil...

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Revue des sciences novembre 2017

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En dehors de l'Intelligence Artificielle qui est encore en vedette, et a fait l'objet d'un billet séparé, il n'y a pas de grandes nouvelles mais plusieurs intéressantes quand même, comme le plan de Lockheed Martin pour aller sur Mars, plus réaliste que celui d'Elon Musk, ainsi que l'idée d'y produire de l'oxygène et du carburant avec un plasma de CO2 (ce qu'on pourrait faire sur Terre aussi). On nous confirme que la gestion des sols pourrait fortement réduire le CO2 et les prévisions s'améliorent avec les politiques adoptées. Par ailleurs, une étude, qui devra être confirmée, montre que les pleurs des bébés déclenchent l'envie des mères de leur parler, ce qui pourrait être le canal principal de transmission du langage. Sinon, on apprend que la savane serait apparue il y a 8 millions d'années à cause de l'explosion d'une supernova proche et que c'est la glaciation, synonyme de sécheresse, qui aurait poussé les hommes hors d'Afrique. La génétique montre que les différentes couleurs de peau viennent bien toutes d'Afrique, qui est vraiment notre berceau, y compris pour les peaux claires. On est surpris aussi d'apprendre que Cléopâtre régnait sur une Egypte ruinée par le climat à cause d'une éruption volcanique en -43. Du côté médical, les cellules souches mésenchymateuses se révèlent un traitement anti-vieillissement étonnamment efficace. On reparle de l'utilisation des champignons hallucinogènes contre la dépression mais la production d'un composé anti-épileptique du cannabis avec des levures modifiées annonce sans doute la production ainsi d'autres composants des drogues ou substances thérapeutiques naturelles.

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Revue des sciences octobre 2017

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C'est difficile d'y croire, mais il y a des bonnes nouvelles ! Les optimistes du mois dernier pourraient bien avoir raison si on en croit une étude britannique qui prétend que le réchauffement est moins fort que prévu il y a 10 ans, et que donc, on pourrait ne pas dépasser les 1,5°C de réchauffement. C'est quand même douteux mais on nous assure aussi qu'il n'y aura pas de bombe méthane. Même si on n'est pas complètement rassuré, cela devrait encourager la transition énergétique commencée un peu tard mais qui nous laisserait donc un peu plus de temps devant nous ? Il y a cependant bien d'autres risques (nucléaire, biotechnologies, supervolcans, etc). En tout cas, on se demande comment font ceux qui sont bardés de certitudes sur l'avenir, d'un côté comme de l'autre ! Les spéculations physiques sont pourtant là pour nous rappeler l'étendue de notre ignorance avec des théories comme celle de l'inflation cosmologique ou la nouvelle interprétation de la gravité comme effet de l'effondrement de la fonction d'onde. Elon Musk prétend toujours aller sur Mars dès 2022, ce dont on peut douter mais il pourrait y avoir un millier de colons sur la Lune en 2050. La médecine prouve également que la science peut se tromper et que des savoirs traditionnels peuvent avoir raison contre elle, en particulier pour le rôle de l'inflammation dans de nombreuses maladies (dépression, obésité, etc.) justifiant les médecines "holistes". Les théories sur l'Alzheimer n'étaient pas plus assurées jusqu'ici mais un traitement qui réduit le cholestérol cérébral semble valider enfin son rôle dans la maladie. Là encore, il faut être prudent. Les théories sur le vieillissement ne sont pas en reste et on apprend cette fois qu'il serait provoqué génétiquement par l'autophagie, la bloquer pouvant doubler l'espérance de vie d'un ver, pour les hommes c'est plus incertain. Par contre, une des nouvelles les plus étonnantes, c'est d'avoir pu réveiller grâce à la stimulation cérébrale un patient en état végétatif depuis 15 ans !

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Revue des sciences septembre 2017

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La dominante de ce tour d'horizon mensuel me semble un retour au réel qui nous promet, après une libération de l'imaginaire multipliant les projets, de longues années avant de les réaliser - que ce soit la colonisation de Mars ou la transition énergétique, qui prendront beaucoup de temps, ou même l'arrivée des voitures autonomes, retardée d'années en années (mais qui devrait reconfigurer nos villes et nos vies). Les crises qu'on nous annonce de toutes parts aussi bien que l'avenir radieux promis par d'autres pourraient tout autant être remis à plus tard. Il faut donc sans doute s'attendre à ce que cette revue soit plus répétitive. Il faudra bien l'arrêter un jour, les blogs n'ayant plus la côte, et passer aux réseaux sociaux (où la plupart des fausses nouvelles seraient répandues par des robots) ! On verra ainsi des cochons OGM pour produire des organes humains à transplanter, mais on en parle depuis un moment. Ce qui est plus étonnant, c'est d'arriver à reprogrammer instantanément des cellules (de la peau par exemple) avec une puce délivrant de l'ADN. On a aussi réussi à faire des greffes de peau modifiée avec CRISPR contre le diabète ou bien à contrôler par champs magnétiques les mouvements d'un animal, alors que sort le premier jeu de réalité virtuelle contrôlé par le cerveau. Étonnamment, la préhistoire est l'un des domaines qui restent les plus actifs ces derniers temps, même si ce n'est guère une surprise de confirmer que le langage narratif est bien notre spécificité de Sapiens, à laquelle nous nous sommes adaptés épigénétiquement.

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Revue des sciences août 2017

Temps de lecture : 5 minutes

Pour la Science

Physique, espace, nanos

Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

Santé

Techno

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Malgré un regain d'optimisme un peu artificiel, les perspectives sont bien sombres et le portrait de l'époque, dessiné par les dernières nouvelles, assez perturbant. Ce ne sont pas tellement les nouveautés qui frappent mais le fait que les risques annoncés s'affirment inexorablement comme notre futur. Le nucléaire en fait partie plus qu'on ne se l'avoue. Il est difficile de savoir à quel point la Terre pourrait devenir inhabitable avec le réchauffement mais on est déjà sur le fil avec l'extinction de la faune sauvage. Il y a certes quelques bonnes nouvelles comme la prévision des éruptions qui serait un grand progrès si cela se confirme (sans pouvoir empêcher cependant l'éruption catastrophique de supervolcans comme Yellowstone). On ne dit pas assez non plus que la transition énergétique a gagné la partie - même si on reste loin du compte et qu'il est difficile de croire que l'année 2021 pourrait être la plus belle de toutes avec ses voitures autonomes et la viande cultivée en laboratoire ! Il est par contre certain qu'on n'a pas fini d'être envahis dans notre quotidien par une intelligence artificielle dont on aura grand besoin pour dépasser notre bêtise collective. Il est même assez probable qu'on ait à plus ou moins long terme des implants cérébraux nous connectant directement à nos appareils numériques - au moins une puce dans la main. On n'évitera pas non plus la modification (optimisation) de notre génome, comme celui de nos animaux ou des moustiques, etc. On pourrait avoir aussi des réseaux neuronaux à l'intérieur de nos cellules - et commence, là sous nos yeux, l'ère interplanétaire, et même interstellaire...

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Revue des sciences juillet 2017

Temps de lecture : 89 minutes

Physique, espace, nanos

Climat, écologie, énergie

Biologie, préhistoire, cerveau

Santé

Techno

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Rien de tel que la recherche pour découvrir son ignorance et apprendre à suspendre son jugement. C'est effectivement assez stupéfiant comme il faut sans arrêt réécrire notre histoire, que ce soit celle de Sapiens avec des fossiles plus vieux de 100 000 ans, la proto-écriture égyptienne qui remonterait désormais à 5200 ans ou le palais impérial chinois de 4000 ans obligeant à réexaminer l'historicité des premiers empereurs considérés comme légendaires. On apprend aussi, qu'à l'origine de notre système solaire, il y avait sans doute 2 soleils ! Le plus étonnant pourtant, c'est qu'on devrait vraiment aller sur Mars. Elon Musk prévoit même d'y envoyer un million de colons malgré tous les risques de ne pas y survivre ! Cela prendra sans doute plus de temps qu'annoncé mais c'est bien en route et c'est difficile à croire. On pourrait aussi reproduire un organisme de Mars sur Terre avec une sorte de "téléportation biologique". Sinon, le cerveau est toujours à l'honneur, approfondissant sa structure multidimensionnelle et la fonction de la conscience dans l'apprentissage. On pourrait même effacer une mémorisation d'un neurone sans toucher à d'autres mémoires. Cela fait bizarre qu'on puisse injecter des cellules de porc dans le cerveau pour lutter contre le Parkinson mais le plus étonnant, là encore, c'est que Sergio Canavero persiste dans son projet de greffer des têtes, ce qui était impensable jusqu'ici et a aussi toutes les chances d'être fatal ! On est loin d'être dans un monde de rêve...

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