Revue des sciences 10/10

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Revues : Pour la Science - La Recherche 
Brèves : Physique - Climat - Biologie - Santé - Technologie

Selon l'agence Reuters, des extra-terrestres auraient désactivé des missiles nucléaires de 1948 jusqu'à 2003 ! Impossible d'y croire mais vu la qualité des témoins, cela demande vérification et la publication des documents incriminés. Il est quand même intéressant d'imaginer que ce soit vrai et que nos bombes nucléaires aient attiré l'attention d'extra-terrestres, les perspectives en seraient-elles totalement bouleversées ? En tout cas, le bruit a couru que l'ONU nommerait un interlocuteur pour les extra-terrestres (cela devait être l'astrophysicienne malaisienne Mazlan Othman qui a démenti) ! Ce serait une vision optimiste contrairement à Hawking persuadé qu'on n'a rien de bon à attendre de ces contacts. Pour rester dans le spéculatif, le fait, dont on avait déjà parlé, que notre espèce descende d'un tout petit nombre de survivants montre bien l'absurdité de ceux qui parlent de disparition de l'humanité, que ce soit à cause du climat ou des bombes atomiques. Il y a un saut inacceptable entre des millions de mort à déplorer et la disparition de l'homme, voire de la vie ! Par contre, au moment où le LHC monte en puissance, la question se pose de savoir si on n'aurait pas cette fois l'instrument de notre disparition complète dans le néant (un néant qui néantise vraiment). J'avais été un des premiers à m'inquiéter en 2005 de la production de trous noirs, étant données les incertitudes de leur théorie. Les assurances reçues des physiciens m'avaient semblé très convaincantes de pareilles collisions dans la haute atmosphère mais si on ne risque effectivement pas de créer un trou noir massif spontanément, il ne me semble pas complétement exclu qu'on puisse y arriver volontairement avec cet appareillage et un esprit particulièrement pervers. On aurait donc bien cette fois l'instrument de notre anéantissement ?

Pour l'instant, il faut revenir sur Terre où l'on ne peut que constater que sans une remontée brutale des prix du pétrole, il y aura toujours des freins à la croissance verte et aux énergies renouvelables. La crise le montre bien, on ne peut décider que sous la pression de l'urgence. Dans la transition énergétique difficile, le numérique ne s'ajoute pas à la consommation comme on le prétend mais, selon un économiste du moins, et du fait que le temps disponible n'est pas extensible, internet causerait la décroissance de l'économie et donc ferait bien partie de la solution plus que du problème, d'autant plus que l'impression 3D devient abordable et devrait pouvoir aider à fabriquer des pièces de rechange au moins. Dans le nouveau bras de fer du Droit et des technologies numériques, la riposte s'organise des anonymous. La guerre est déclarée avec déjà plusieurs millions d'attaques du logiciel LOIC (pour Low Orbit Ion Canon, référence à l'épisode V de Star Wars), attaque massive dont le but est de provoquer un "déni de service" (DDoS). L'avantage pratique d'un réseau ouvert devrait s'imposer à nouveau mais on aura les mêmes difficulté à contrôler la finance internationale... En tout cas un général américain plaide pour un réseau sécurisé parallèle (un retour à l'objectif militaire premier) pour éviter un très possible blocage du pays (notamment du réseau électrique) par une cyberattaque. Le risque est de plus en plus systémique. Il est en tout cas bien difficile de déterminer dans l'état actuel si les évolutions futures (de 2030 à 2050) seront favorables ou non. Sans parler du phosphore qui pourrait venir à manquer, la disparition des abeilles commence à faire baisser les rendements agricoles en Inde alors que les ressources de la mer s'épuisent...

"It's a future where you don't forget anything...In this new future you're never lost...We will know your position down to the foot and down to the inch over time...Your car will drive itself, it's a bug that cars were invented before computers...you're never lonely...you're never bored...you're never out of ideas." (Eric Schmidt, Google)


Pour la Science no 387, Les frères du soleil


A noter la sortie d'un dossier sur les énergies renouvelables "Energies à volonté".

Pour la Science - Quand la mer sauva l'humanité, p24

Chassé par le froid sapiens a survécu sur les côtes d'Afrique du Sud.

On en avait déjà parlé au mois d'août mais tout cela reste très hypothétique, montrant surtout l'étendue de notre ignorance. On descendrait de 400 survivants, il y a 123 000 ans qui parlaient déjà, utilisaient des symboles comme l'ocre rouge, et se caractérisaient par leur maîtrise du feu. On ne serait pas des chasseurs. Ce sont les produits de la mer qui auraient été décisifs dans la survie alors qu'on pensait que leur utilisation était plus récente (120 000 ans), avec peut-être déjà un calendrier lunaire pour les marées. Le traitement thermique des roches depuis 164 000 ans est plus douteux. L'histoire qu'on se raconte est sans doute encore très loin de ce qui s'est réellement passé... La paléoanthropologie est une des sciences les plus fragiles où un fossile peut tout remettre en cause, ce qui n'est pas le cas de la physique mais de la cosmologie aussi, tout ce qui a trait à notre origine.

Les conditions climatiques qui ont suivi de peu l'apparition d'Homo sapiens étaient si rudes qu'elles auraient pu faire disparaître notre espèce. Grâce aux ressources de la côte Sud de l'Afrique, une toute petite population – sans doute nos ancêtres – y a survécu.

À quelle époque s'est produite cette quasi-extinction de notre espèce ? Les plus anciens ossements d'Homo sapiens sont deux crânes éthiopiens vieux de 195 000 ans. Le climat terrestre était alors doux et la nourriture abondante, mais il a commencé à se refroidir : une période glaciaire a commencé pour s'achever – à quelques périodes de redoux près – il y a 123 000 ans.

Selon les estimations, le nombre de reproducteurs de l'espèce Homo sapiens serait passé pendant le stade isotopique 6 de plus de 10 000 à quelques centaines.

Les protéines riches en nutriments des coquillages et les glucides énergétiques des géophytes procuraient un régime alimentaire idéal aux premiers hommes modernes qui vivaient sur la côte Sud de l'Afrique pendant le stade isotopique 6. Notons en outre que ces ressources étaient facilement accessibles aux femmes, qui s'affranchissaient ainsi des hommes pour leur subsistance et celle de leurs enfants.

Par ailleurs, ils ont su inventer et optimiser la série complexe des étapes nécessaires à la production de lamelles de silcrète. Il s'agissait de construire un puits dans le sable pour y chauffer le silcrète, maîtriser la température afin de parvenir doucement jusqu'à 350° C, maintenir cette température, puis la faire diminuer progressivement. La création et la mise au point de ce processus, puis sa transmission de génération en génération ont probablement impliqué le langage. Après avoir acquis ces capacités, nos ancêtres ont sans doute pu rivaliser avec les autres espèces humaines rencontrées lorsqu'ils ont migré. Leur maîtrise du feu a pu en particulier les avantager quand, parvenus dans les pays froids, ils sont entrés en contact avec les Néandertaliens, qui, apparemment, n'avaient pas cette capacité.

Les fossiles omo 1 et omo 2 trouvés en Éthiopie montrent que des hommes anatomiquement modernes existent depuis au moins 195 000 ans.

Les plus anciens exemples de ces comportements ont été découverts en Europe et remontent à moins de 40 000 ans. Se fondant sur ces seules découvertes, les préhistoriens avaient conclu qu'un long décalage existait entre l'origine de notre espèce et l'émergence des capacités cognitives de l'homme moderne.

Nous pensons qu'une forte pression de sélection a dû exister, qui explique l'évolution de la cognition moderne : sans doute fallait-il, pour que survive sa lignée, pouvoir mémoriser les emplacements et les cycles végétatifs de très nombreuses espèces de végétaux dans des environnements arides, puis transmettre cette connaissance à sa progéniture et aux autres membres du groupe. Cette faculté a conduit à de nombreux autres progrès, par exemple la capacité de comprendre le lien entre les phases de la Lune et les marées. Les coquillages et les géophytes ont procuré à ces hommes un régime alimentaire de qualité, qui leur a permis de limiter leur nomadisme, d'accroître leur taux de fécondité et de réduire la mortalité infantile. L'augmentation de taille des groupes humains résultant de ces changements a favorisé la complexité sociale et, par là même, la pensée symbolique et le savoir technique.

Ce qu'on peut objecter à ce recul de toutes nos capacités à l'origine de l'espèce, c'est qu'on ignore le saut culturel qui se produit un peu avant 50 000 ans (70 000 ? où aurait eu lieu l'hypothétique croisement avec Néandertal, l'explosion du mont Toba ou alors un accroissement de la population accélérant les innovations ?). On peut aussi faire l'hypothèse d'un langage primitif d'abord avant le passage au langage narratif et mythique ? Au moins cette fois on ne justifie pas le langage par la chasse mais la cueillette, laissant la première place aux femmes, instrument de mémoire collective et de vie sociale, non de coordination dans l'action collective.

- Les esclaves des tombes néolithiques, p74

On ne sait pas assez que l'esclavage, qui devait exister ponctuellement avant, s'est développé depuis le néolithique avec l'invention du labour et du labeur, du travail à la sueur de son front qui nous chasse du paradis des chasseurs-cueilleurs en accentuant les différenciations sociales. Les tombes du néolithique témoignent de ces esclaves sacrifiés pour être enterrés avec leur maître (ce qu'on retrouve, pas seulement avec des esclaves pour le Pharaon ou les sumériens aussi bien que les empereurs chinois, entre autres).

Peut-être cette conclusion surprendra-t-elle ceux qui associent trop l'esclavage à la traite négrière ou à l'esclavage antique à Rome ou en Grèce. Depuis une trentaine d'années, de nombreux travaux d'anthropologie culturelle sont venus souligner l'importance de l'esclavage dans les petites sociétés, sans roi et sans État, d'Amérique du Nord ou d'Afrique noire. De simples chefs de village ou des chefs de lignages détenaient quelques esclaves, anciens captifs de guerre pour la plupart, dépourvus de tout droit et travaillant au service de leurs maîtres. Comme ces esclaves étaient sans droit, on pouvait les tuer et un maître pouvait exiger qu'on les tue pour l'accompagner dans la mort. Le fait a été rapporté par de nombreux témoins oculaires, pour différentes régions du monde. C'est tout particulièrement le cas pour plusieurs ethnies de Côte d'Ivoire où, encore en 1895, un ou plusieurs esclaves étaient abattus et servaient de socle pour déposer le cadavre de leur maître. Cet ensemble était enfoui dans des tombes à puits qui rappellent assez celles des cultures du Néolithique européen.

A noter, du même auteur : LA DÉESSE ET LE GRAIN, Alain Testart, Errance, 2010 (166 pages, 29 euros).

La théorie de la Déesse-Mère suppose un âge mythique de domination des femmes sur la société succédant à l’invention par elles de l’agriculture. L’auteur en démonte les bases, puis critique les interprétations convenues des images laissées par les premières sociétés de paysans. Un bel exercice d’anthropologie sociale.

Je crois, pour ma part, au mythe de la bonne mère et du taureau qu'on retrouve dans la mythologie sumérienne, mais cela n'implique effectivement pas une société matriarcale.

- L'origine du cerveau, il y a 600 millions d'années

Modèle tridimensionnel du système nerveux central d'une larve de Playnereis âgée de cinq jours (à gauche, l'avant de la tête). Les corps pédonculés (en rouge et rose) sont des structures nerveuses capables d'intégrer des informations sensorielles, notamment de nature chimique chez les annélides, et qui seraient aussi impliquées dans l'apprentissage et la mémorisation.

Au cours de l'évolution animale, les neurones — cellules douées d'activité électrique apparues chez les cnidaires (méduses, anémones) il y a quelque 680 millions d'années — se sont regroupés en ganglions lorsque les organismes ont acquis une symétrie bilatérale.

Un plan du corps, un « zootype », commun aux bilatériens, est apparu chez leur dernier ancêtre commun, nommé Urbilateria — dont on ne connaît aucun fossile. Ce plan, qui comprenait un système nerveux central primitif, aurait été conservé dans les trois groupes de bilatériens qui en sont dérivés.

Tous ces arguments font penser qu'Urbilateria, il y a 600 à 550 millions d'années, ressemblait à une sorte de ver marin doté d'un ou plusieurs noyaux de neurones capables d'intégrer les signaux sensoriels de l'environnement.

- La finance légalise l'arnaque pure, p15
Ivar Ekeland

Voulant favoriser la concurrence... la Commission européenne a autorisé l'ouverture des marchés boursiers. Conséquence : les dispositifs algorithmiques conçus par de brillants esprits scientifiques pervertissent le marché.

La plus élémentaire est le « pinging » : le vendeur envoie sur le dark pool un ordre de vente pour une seule action. Si l’ordre n’est pas exécuté, il en est pour ses frais, qui ne sont pas bien élevés. S’il l’est, c’est qu’il y a un ordre d’achat, probablement pour un montant beaucoup plus élevé, et donc un poisson dans la mare, pardon, un acheteur potentiel. Le vendeur se gardera donc de proposer davantage sur le dark pool, au contraire il augmentera ses prix sur le marché ouvert, car le poisson sera bien forcé de venir mordre.

S’il soupçonne que le poisson est vraiment gros, le vendeur peut être plus vicieux. Si, par exemple, il pense que l’offre d’achat dans le dark pool dépasse les 1 000 actions, il ira acheter (oui, acheter) 100 actions sur le marché ouvert, et immédiatement après passera un ordre de vente de 1 000 actions dans le dark pool. S’il a joué assez vite (tout cela se compte en millisecondes), son achat aura fait monter le prix sur le marché ouvert, qui est le prix de référence sur le dark pool : il aura ainsi fait monter le prix avant de vendre !

Voici désormais à quoi s’emploient les brillants esprits sortis de Polytechnique ou de Centrale.

- Des polluants hormonaux, p32

Les perturbateurs endocriniens sont des substances de l'environnement qui agissent comme les hormones dans l'organisme ou en bloquent l'activité. Ils auraient des conséquences néfastes sur la santé.

Après ces différentes étapes, les hormones arrivent sur leur site d'action essentiel : le noyau. Elles y régulent la transcription, c'est-à-dire l'activité des gènes, en se fixant sur des récepteurs qui appartiennent à une famille de protéines, les récepteurs nucléaires d'hormones ; ces derniers sont en effet situés dans le noyau des cellules et ce sont des facteurs de transcription. En présence du ligand qui lui est spécifique (la molécule qui se fixe sur le récepteur, et qui peut être une hormone, un facteur de croissance, etc.), le récepteur fixé sur l'adn active certains gènes que l'on nomme gènes cibles. En absence de cette hormone, il n'active pas la transcription de ces gènes cibles, parfois même, il l'interdit.

Chaque récepteur reconnaît une séquence d'adn spécifique. Ainsi, le récepteur des estrogènes ne se fixe que sur la séquence aggtca, nommée ere, alors que celui des glucocorticoïdes reconnaît la séquence agaaca, nommée gre (où a est le nucléotide adénine de l'adn, t la thymine, g la guanine et c la cytosine).

- Le bisphénol A : un danger pour la santé ?, p42

L'article répète un peu le précédent tout en faisant état des difficultés de mesurer l'impact sur l'homme et d'extrapoler les effets avérés sur les rats, ce qui devrait du moins faire jouer le principe de précaution mais ce n'est pas l'avis de l'agence européenne pour la sécurité des aliments (AESA) !



La Recherche no 435, Recréer la vie


Le dossier sur la biologie synthétique ne nous apprendra rien, pas même que Craig Venter est un vantard qui ressemble assez bien à l'image du savant fou !

- Construire une cellule de toutes pièces, p48

Je dois dire ma perplexité pour ces approches qui voudraient créer la vie en mettant plusieurs éléments ensemble et en secouant pour voir si ça prend vie ! Je reste persuadé qu'il suffit au départ d'un système autoreproducteur qui évolue par le processus de sélection naturelle pour aboutir dans des circonstances favorables à une cellule fonctionnelle alors que les théories de l'auto-organisation veulent créer une cellule vivante et se posent le problème ensuite de sa reproduction qui reste entier, voulant ajouter après-coup l'ADN qui programme pourtant l'ensemble et l'interaction avec l'environnement qui est constitutive du vivant...

- Miroslav Radman : on devrait s'inspirer davantage de la nature, p46

J'ai déjà rencontré Miroslav Radman, interviewé ici. Il avait voulu absolument me parler après la réunion de Vivagora sur la biologie synthétique où j'avais dit que la vie artificielle n'est pas la vie et je l'ai trouvé très sympathique mais je ne savais pas qu'il travaillait sur la production d'éthanol à partir de l'eau et du soleil, grâce à la symbiose d'une levure et de cyanobactéries ! Il avait été très dubitatif quand je lui disais que les virus font partie de notre génome et de notre régulation (notamment que les virus marins augmentaient avec la profondeur et que le virus du rhume éliminait des cellules cancéreuses).


- Bételgeuse : une étoile au crépuscule de sa vie, p52

Cette étoile située à 600 années-lumière est en phase terminale et pourrait exploser d'un moment à l'autre de ce millénaire. Quand cela arrivera, elle sera aussi brillante que la lune et nous enverra rayons X et gamma, restant visible plusieurs années avant de se transformer en pulsar. Lorsque la matière expulsée nous atteindra elle sera tellement diluée qu'aucun effet n'en sera visible.

- Comment le langage est venu à l'homme, p64

Cet extrait du livre de Derek Bickerton "La langue d'Adam" est intéressant en ce qu'il souligne tout ce qui différencie notre langage des communications animales et le fait qu'il est la cause de notre intelligence et non une conséquence. Par contre, il s'obstine à vouloir faire des chasseurs l'origine du langage alors que son invention par les femmes est bien plus séduisante. On n'a pas besoin de récit pour chasser, il suffit d'ordres impératifs (voir plus haut) mais il est probable que le protolangage était effectivement plus proche des langages animaux, le récit étant plus tardif. Selon une nouvelle hypothèse, ce serait des conditions exceptionnelles qui auraient donné le loisir d'enrichir le langage lorsque Sapiens quitta l'Ethiopie pour aller dans la péninsule arabique florissante il y a un peu moins de 100 000 ans, les obligeant à donner des noms à de nouvelles ressources.

En 1990, avec son livre Language and Species, il a contribué à relancer les recherches sur l'origine du langage, en panne depuis un siècle. Il s'est inspiré de l'étude des pidgins, ces « sabirs » sans grammaire, inventées à Hawaï ou dans les Caraïbes par les immigrants adultes qui, venant de cultures différentes, voulaient communiquer entre eux. Le linguiste américain suggère que le protolangage, qui a pu être la forme de communication de notre ancêtre Homo erectus, devait ressembler aux pidgins.

Partant d’une niche probable occupée par les hominidés, l’exploitation des charognes de gros mammifères, il tire la nécessité de l’apparition d’une forme de communication à la fois délocalisée et combinable (qui donc pourra ultérieurement aboutir à un langage) : l’homme aurait produit ses premiers mots pour coordonner le groupe de chasseurs.




Brèves et liens



Physique


cosmologie, astronomie, physique quantique

- D'étonnantes corrélations au LHC

Le détecteur géant CMS montre dans des collisions de protons à 7 TeV d'étranges corrélations entre paires de particules qui pourraient signifier la formation imprévue d’un plasma de quarks gluons.

Une corrélation peut apparaître lorsque des particules sont crées de façon non indépendante. Dans le cas présent, on voit sur le diagramme de droite que les résultats diffèrent de ceux à quoi on s'attendait et qui sont représentés sur le diagramme de gauche. Ainsi, lorsque que le nombre de particules chargées produites devient important (une centaine) on voit apparaître un excès imprévu de corrélations entre paires sous la forme d'une crête indiquée par la grande flèche.

Le diagramme montrant des corrélations angulaires entre les paires exhibe des caractéristiques que l’on a déjà vues à l’occasion des collisions d’ions lourds générant un plasma de quarks-gluons dans le cadre de l’expérience RHIC (Relativistic Heavy Ion Collider) du Brookhaven National Laboratory. Nous avons de bonnes raisons de penser que ce plasma existait dans l’Univers observable lorsqu'il n’était âgé que d’un milliardième de seconde environ, pour disparaître lorsqu’il avait atteint un millionième de seconde.

- Le CERN ralenti par les réductions budgétaires

Le CERN qui gère la recherche par collision de particules a dévoilé qu'il est contraint de fermer temporairement ses accélérateurs durant une année en 2012, sauf le fleuron : le LHC.

Cela va par contre affecter le LHC tout de même en retardant un accroissement de l'intensité du rayon d'une année : c'est maintenant prévu pour 2016 au lieu de 2015.

- Champs magnétiques intergalactiques : une fenêtre sur l'avant Big Bang ?

Le satellite Fermi donne la preuve de l'existence de champs magnétiques intergalactiques à l'échelle cosmologique. Ils pourraient apporter des informations sur le début du Big Bang et même sur ce qui s'est passé avant...

Cette découverte revêt une haute importance car selon toute probabilité, une nouvelle fenêtre sur des phases très primitives de l’Univers vient de s’ouvrir.

Il se trouve que dans la théorie de Pré-Big Bang développée principalement par Gabriele Veneziano et Maurizio Gasperini, la théorie des cordes permet de générer des IGMF en amplifiant les fluctuations électromagnétiques pendant une période inflationnaire.


- Encore une physique sans Big Bang, ni expansion, ni matière noire

Cette fois, c'est l'hypothèse d'une courbure de l'espace qui permettrait de se passer du Big Bang mais il faudrait aussi que l'espace abrite un plasma chaud avec lequel les photons interagiraient. C'est, là aussi, une hypothèse testable, il ne reste donc qu'à attendre les résultats de l'expérience.

- La fin des temps dans 3.7 milliards d'années ?

Il y aurait 50% de chances que le temps prenne fin dans les 3,7 prochains milliards années, selon un nouveau modèle de l'univers.

Ce n'est pas si long! Cela signifie que la fin du temps est susceptible de se produire pendant la durée de vie de la Terre et le Soleil.

C'est très spéculatif. L'univers ne pourrait être infini car dans un temps infini tous les événements les plus improbables se produiraient... Cet argument est contesté dans les commentaires mais on apprend que dans la théorie des cordes (ou plutôt des membranes) un tel arrêt du temps où tout se fige est prévu !

- L'espace-temps pourrait avoir 2 dimensions à l'échelle de Planck

Plus fort que la théorie holographique, à l'échelle de Planck, le temps et l'espace se réduiraient à 2 dimensions, une de temps, une d'espace ! La théorie est très spéculative mais le fait que l'invariance de Lorentz puisse être brisée à cette échelle pourrait être testée expérimentalement (ce que semble corroborer la récente différence mesurée de la constante de structure fine selon différentes directions de l'espace).

Carlip souligne que les travaux récents aussi bien en gravitation quantique à boucles, en théorie des cordes de haute température, en analyse du groupe de renormalisation appliqué à la relativité générale et d'autres domaines de la recherche en gravité quantique, toutes conduisent à un espace-temps à deux dimensions sur la plus petite échelle. Dans la plupart des cas, le nombre de dimensions s'effondre tout simplement dans un processus appelé réduction dimensionnelle spontanée à mesure que l'échelle se réduit.

Ce qu'il dit, c'est que les lois de la physique à cette échelle doivent changer en fonction de la direction dans laquelle vous voyagez. Et même si ils varient sans cesse d'une manière aléatoire, on devrait pouvoir mesurer ces différences.

- Plus vite que la lumière grâce aux métamatériaux ?

Michael Alcubierre avait remarqué que si on ne pouvait dépasser la vitesse de la lumière par rapport à notre espace-temps, rien n'empêchait que des régions de l'espace-temps puissent de déplacer à des vitesses supérieures les unes par rapport aux autres. L'idée serait donc de déplacer l'espace et non le vaisseau spatial. Il paraît qu'on pourrait faire ça avec des métamatériaux, je n'ai pas compris comment... En fait on n'irait pas plus vite que la lumière mais à un quart quand même !

- L'anomalie Pioneer liée aux fluctuations du vide

Notre approche est basée sur l'hypothèse de la répulsion gravitationnelle entre matière et antimatière, ce qui permet de considérer les paires de particule-antiparticule virtuelles dans le vide physique, comme des dipôles gravitationnels. Nos calculs simplifiés indiquent que le ralentissement anormal des engins spatiaux comme Pioneer pourrait être une conséquence de la polarisation du vide dans le champ gravitationnel du Soleil. Aux grandes distances, la polarisation du vide par la matière baryonique pourrait imiter la matière noire, ce qui ouvre la possibilité que la matière noire n'existent pas, tel que préconisé par la dynamique newtonienne modifiée (MOND).

- Un analogue du rayonnement Hawking observé au labo ?

Un groupe de chercheurs de l’université de Milan, en Italie, affirme avoir observé l’analogue de l’effet Hawking. Ils pensent en effet avoir observé l’équivalent d’un horizon des événements et la création spontanée de photons dans un bloc de verre de quartz en réponse à un faisceau laser.

L'expérience semble peu concluante mais l'article de Laurent Sacco sur la radiation d'Hawking est intéressant.

Sur ce diagramme d'espace-temps, on voit le principe du rayonnement Hawking. Le vide quantique fluctue sans cesse avec des paires de particule-antiparticule qui apparaissent avant de s'annihiler l'une l'autre. Quand cela se produit trop proche de l'horizon des événements du trou noir (Event Horizon), l'une des particules (antiparticule) tombe dans le trou alors que l'autre s'échappe. En fait, ce sont les forces de marée qui fournissent l'énergie pour séparer les paires de particules, et l'énergie empruntée au trou noir fait diminuer sa masse alors qu'elle se retrouve sous la forme de la particule (antiparticule) s'échappant à l'infini. Plus le trou noir est petit, plus les forces de marée sont grandes, et la production de rayonnement Hawking est importante et devient rapide. C'est pourquoi un mini trou noir de la masse du mont Blanc devrait s'évaporer rapidement en rayonnant beaucoup de particules comme des photons gamma, des neutrinos, des positrons etc.

- L'intrication quantique peut être mémorisée

Leur appareil se compose d'une d'atomes de néodyme incorporés à un cristal de silicate d'ytterbium, qui, lorsqu'il est refroidi, peut absorber et de stocker des photons.

Les inégalités de Bell témoigneraient de la réalité de l'intrication sauvegardée lors de la réémission des photons, permettant d'envisager de manipuler des intrications considérées jusqu'à maintenant comme trop fragiles pour être maintenues trèsd longtemps.

- On pourrait retrouver l'information d'un qubit même après sa décohérence

- Transformer l'information en énergie

C'est une nouvelle version du démon de Maxwell. Il s'agit de profiter de l'agitation du mouvement brownien pour faire monter un escalier à une petite bille en l'empêchant de redescendre, un peu comme une pompe sauf que là, c'est l'observation qui permet de mettre une barrière pour l'empêcher de descendre. On se persuade qu'il n'y a pas de violation du second principe car l'observation par une caméra et l'action déclenchée nécessitent un transfert d'énergie supérieur au gain d'énergie de la bille.

Cependant, j'ajouterais que ce qui est vrai au niveau microscopique (démontré par Léon Brillouin), n'est plus vrai au niveau macroscopique où l'information et l'action opportune qui s'ensuit peuvent permettre de gagner plus d'énergie qu'elle en dépense, c'est ce qu'on fait tout le temps en aidant au meilleur et en évitant le pire. Malgré tout, la possibilité de contredire ponctuellement la seconde loi implique de se situer dans un flux d'entropie qu'on ne fait que diminuer (comme en récupérant l'énergie solaire), la seconde loi restant valable globalement (c'est l'expansion de l'univers et la dispersion de la matière qui permet d'avoir une complexification des formes sur le long terme, l'improbable devenant de plus en plus probable avec le temps).

- Une puce à 2 photons

La nouveauté réside ici en l'insertion d'un second photon dans une puce en silicium, les deux se déplaçant sur un réseau de circuits. Le principe utilisé se nomme "la marche des photons": cela correspond au voyage des photons, par des chemins variés. L'ajout d'un second photon s'est avéré être une tâche très difficile, car il faut tenir compte des interactions entre les deux particules.

Les possibilités de calcul augmentent de façon exponentielle en ajoutant un second photon à cette puce: un système quantique avec un seul photon génère 10 résultats mais une "marche" à deux photons génère 100 solutions, trois photons en génèrent 1 000, etc


- Un rayon laser "creux" qui attire les molécules

Le centre du rayon est froid. Cela attire les particules visées vers les bords plus chaud du rayon. Toutefois, les molécules d'air chaud rebondissent autour et frappent la surface des particules pour les faire revenir vers le centre plus froid du rayon. Avec l'emploi de deux rayons simultanément, on peut diriger les molécules vers où l'on veut à partir d'une dizaine de mètres de distance : utile pour manipuler des petites molécules dangereuses ou des microbes.

- Le vin rouge permet de rendre un matériau supraconducteur

Cela fait un peu grosse blague mais il n'y a pas que le vin, d'autres boissons alcoolisées auraient le même effet, l'important étant que ce ne soit pas un alcool pur.

L'équipe du NIMS travaille depuis 2008 sur les matériaux supraconducteurs à base de fer dans l'espoir de trouver de nouveaux matériaux à haute température critique. Parmi les candidats figure un alliage de fer, de tellure et de soufre, le FeTe0,8S0,2, qui présente des caractéristiques supraconductrices lorsqu'il est fabriqué par fusion. En revanche, lorsqu'il est produit par réaction chimique solide, il se comporte comme un corps antiferromagnétique. Il perd néanmoins cette propriété pour devenir supraconducteur lorsqu'il est exposé à l'air libre pendant plusieurs mois. Pensant que ce phénomène est le produit d'une réaction avec l'eau et l'oxygène de l'air, les chercheurs ont essayé de plonger le matériau dans de l'eau pure, de l'éthanol pur, ou dans un mélange des deux, sans résultats.

L'équipe du NIMS a par la suite essayé d'immerger le matériau pendant 24 heures dans du vin puis de le chauffer. Il est devenu supraconducteur avec une température critique de 8 K. La répétition de l'expérience avec d'autres vins et alcool de degrés divers a montré que la supraconductivité obtenue n'est pas liée au degré d'alcool dans la boisson, des résultats similaires ayant été obtenus avec de la bière, du whisky et du saké. A noter que les meilleurs résultats ont été obtenus avec du vin rouge, les moins bons avec du shochu, dont la composition est proche du mélange eau-éthanol.

Les mécanismes de la réaction mise en jeu restent encore inconnus des chercheurs. Il se pourrait qu'un composant du vin facilite l'introduction des atomes d'oxygène entre les feuillets de la structure à deux dimensions du FeTe0,8S0,2.

- Des supercondensateurs haute fréquence grâce au graphène

En utilisant des électrodes sur lesquelles ils ont déposé du graphène, les chercheurs ont réussi à développer des DLC (electrochemical double layer capacitator) capables de fonctionner à plus de 5.000 Hz et pouvant se charger et se décharger en moins d’une milliseconde.

L’influence du dépôt du graphène se situe au niveau des pores des électrodes. En effet, ce sont eux qui sont responsables du comportement de plus en plus semblable à une résistance pour un DLC au fur et à mesure que la fréquence s’élève. Avec le graphène, les pores ne sont plus du tout présents. En bonus, le composant réalisé est 6 fois plus petit que les condensateurs à l'aluminium.

Par ailleurs, David Pech et son équipe de Toulouse ont mis au point un microsupercondensateur à base de nanoboules de graphite, ou poudre "d'oignons de carbone" (Science&Vie).

- Un brouillard sur la Lune

Sur la Lune, l’eau s’évapore sous l’effet de la lumière solaire. Les molécules sont alors brisées par les radiations ultraviolettes, formant de l'hydrogène et des molécules d'hydroxyle (OH). Ces chercheurs ont réévalué la quantité de ces hydroxyles au-dessus du sol lunaire et découvert qu'elle pourrait être deux à trois fois plus élevée que prévu.

- Une première exoTerre habitable autour de l'étoile Gliese 581 ?

Autour de l'étoile Gliese 581, située à 20,5 années-lumière dans la constellation de la Balance, on connaissait déjà des exoplanètes telluriques installées aux limites de la zone d’habitabilité. Mais selon un groupe d’astronomes, l’exoTerre Gliese 581 g est bien plus prometteuse : elle se trouve au milieu de la zone où l’eau peut être liquide. Elle est donc très probablement habitable !

La masse de Gliese 581g ne serait que de 3 à 4 fois celle de la Terre et son diamètre serait d'environ 1,2 à 1,4 fois celui de notre planète.

Sa période orbitale est de moins de 37 jours et selon les estimations, sa température moyenne serait comprise entre -31 et -12 degrés Celsius.


Climat


Climat, écologie, énergies

- La couche d'ozone en voie de rétablissement

Actuellement, on ne constate plus de décroissance de la couche d'ozone mais cette couche ne s'accroît pas encore toutefois. Le trou persiste en effet au pôle Sud. Les niveaux de 1980 ne devraient revenir qu'entre 2045 et 2060 (si tout se passe comme prévu).

- L'aviation causerait 8000 morts au sol par an

Un nouveau rapport du MIT établit un lien entre les avions et les morts… au sol.

L’étude suggère que les avions volant à leur altitude de croisière (soit plus de 10.000 mètres d’altitude) émettent des polluants dangereux responsables de 8.000 morts par an.

- L'emballement climatique pourrait encore être évité

Que deviendraient la teneur en gaz carbonique de l'atmosphère et la température moyenne globale si aucune nouvelle source de dioxyde de carbone comme des centrales thermiques ou des automobiles n'était construite ?

Selon des chercheurs, les infrastructures existantes pour l'énergie émettraient encore approximativement 496 gigatonnes de dioxyde de carbone ces 50 prochaines années. Ceci permettrait une stabilisation du gaz carbonique atmosphérique sous les 430 parties pour million (ppm) et n'induirait qu'une augmentation de 1,3 degré Celsius de la température globale au-dessus des niveaux pré-industriels. Ces valeurs suffiraient probablement à éviter de nombreux effets du réchauffement climatique prévus par nombre d'experts si la température globale grimpe de plus de 2 degrés Celsius et que les concentrations de gaz carbonique atmosphérique dépassent les 430 ppm. Steven Davis et ses collègues indiquent toutefois que leurs résultats illustrent la difficulté qu'auront les gouvernements dans le monde à maintenir l'augmentation de la température sous le seuil des deux degrés, l'affranchissement des technologies émettrices de carbone pouvant prendre plusieurs décennies.


- L'Europe met en place le premier réseau mondial d'enfouissement du CO2

Je n'ai jamais cru au stockage du CO2 mais les expérimentations se mettent en place.

La Commission européenne a lancé le 17 septembre 2010 l'instrument de l'UE qui permet la démonstration rapide à grande échelle des technologies de captage et de stockage de CO2 (CSC). Le réseau de projets CSC est le premier réseau mondial de projets de démonstration en matière de CSC, destiné à favoriser le partage des connaissances et à aider les citoyens à mieux comprendre le rôle du CSC dans la réduction des émissions de CO2.

Dès lors qu'on le récupère, on devrait considérer le CO2 comme une ressource, notamment dans les cultures sous serre.

- La Chine devrait avoir l'industrie du charbon propre la plus importante en 2020

Les projets chinois de capacité de liquéfaction du charbon devraient alors atteindre l'équivalent de 20 millions de tonnes de pétrole, celles de charbon en gaz devraient atteindre 50 milliards de mètres cubes, et celles de charbon en produits chimiques devraient atteindre un équivalent de 10 millions de tonnes d'équivalent pétrole.

La Chine a déjà achevé la construction de huit projets pilotes de transformation propre du charbon. La capacité annuelle de liquéfaction du charbon atteint 1,68 million de tonnes, et celle de charbon en gaz atteint 15 milliards de mères cubes. Quant à la tranformation du charbon en alcènes, elle a atteint quant à elle 1,7 million de tonnes.

Le développement du secteur de la transformation propre du charbon aidera la Chine à réduire ses émissions de gaz carbonique, car il est plus facile à capter et à stocker durant le processus de transformation que lors du processus de combustion directe. Cela aidera aussi le pays à atteindre ses objectifs de réduction de l'intensité des émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB de 40 à 45% d'ici 2020, comparé aux niveaux de 2005, disent les experts.

- Dezhou, vitrine solaire de la Chine

Dezhou, située dans le Shandong, au Nord-Est de la Chine, est une ville pilote en matière d’énergies alternatives. « De l’éclairage des rues aux cars de touristes, l’énergie solaire est désormais devenue un élément à part entière de l’économie de la ville. Plus de 120 entreprises du secteur de l’énergie solaire », dont « le plus grand fabricant mondial de chauffe-eau solaires », se sont installées à Dezhou, écrit le Quotidien du Peuple. La Chine, qui prévoit de faire passer à 15% la part des énergies non fossiles d’ici 2020, a lancé la construction de 15 centrales solaires, délivrant une puissance totale de 280 mégawatts. Parallèlement, elle va installer des « réseaux électriques intelligents » qui devraient relier l’ensemble du territoire d’ici 2020.

- Des "quantum dots" boostent les performances du solaire

- La réutilisation des vieilles batteries

- Récupérer l'énergie magnétique des ampoules

Le système MERS pour “Magnetic Energy Recovery Switch” est très prometteur pour réaliser des économies d'énergie sur l'éclairage. L'éclairage représente environ 20 % de la consommation totale d'électricité d'un foyer. Ce système arrive en effet à récupérer et recycler les pertes par magnétisme qui se produisent lorsqu'un courant électrique circule. Il va donc être maintenant possible d'optimiser la dépense énergétique des ampoules. Ce processus est actuellement en essai auprès de la Navy américaine qui s'est engagée d'avoir au moins 40 % de sa consommation énergétique réalisée par des sources alternatives. Sur des ampoules économiques allumées en permanence, on arrive à économiser 39 % d'énergie pour un éclairage donné.


Biologie


évolution, génétique, biodiversité, éthologie, anthropologie, neurologie

- Origine de la vie : peut-être une hypothèse testable en laboratoire

Les premières briques chimiques de la vie terrestre auraient pu être assemblées au fond des océans par une catalyse chimique faisant intervenir des petites molécules organiques et des métaux. L'hypothèse reprend des idées déjà exposées il y a plusieurs années. Mais le scenario actuel serait testable, expliquent ses auteurs.


  1. Dans l'océan primitif se trouvent des métaux de transition sous forme solide ou en solution liés à l'eau, au monoxyde de carbone (CO), au dioxyde de carbone (CO2), à l'ammoniac (NH3) et à des sulfates.
  2. A partir du CO2, de H2, de NH3 et de polyphosphates, l'énergie thermique ou chimique des sources hydrothermales conduit à la formation de ligands organiques (à plusieurs atomes de carbone, donc) qui se lient aux métaux de transition.
  3. Quelques-uns de ces complexes ligands-métaux présentent des propriétés catalytiques telles qu'une série de réactions chimiques se met en place.
  4. Ces réactions chimiques lancent un réseau de réactions autocatalytiques plus vaste. Les auteurs mentionnent ce cycle des Krebs inversé qu'ils ont déjà évoqué dans des travaux antérieurs (ce cycle existe aujourd'hui dans toutes les cellules mais, dans le milieu réducteur de l'époque, aurait tourné dans l'autre sens).
  5. Les bonnes macromolécules sont là. La suite de l'histoire est induite par les lois de la physique et de la chimie. La vie est devenue inéluctable.

Là encore, on ne s'intéresse qu'aux composants chimiques préalables à la vie elle-même. Ensuite, c'est seulement lorsqu'on a les conditions d'une reproduction qui s'emballe, qu'on a la vie, c'est-à-dire l'évolution qui se forme par confrontation à son milieu et l'internalisation de régulations (mémorisation des stratégies efficientes).

- Les eucaryotes sont des archées à l'origine

En comparant l’arbre phylogénétique des archées obtenu aux arbres réalisés pour les eucaryotes et les bactéries, les chercheurs ont découvert qu'une espèce d'archée récemment découverte est particulièrement proche des eucaryotes : les Thaumarchaea.

Alors que la majorité des archées vit dans des conditions extrêmes, cette famille d’archées est beaucoup moins aventurière. Elle est retrouvée dans des environnements modérés, dans les sols ou dans les océans tempérés. Les Thaumarchaea représentent une grande quantité des organismes retrouvés dans ces régions (jusqu’à 30 %) et occupent une niche écologique importante.

- Décryptage du génome de la Chlorelle

L'analyse comparative des différents génomes d'algues vertes maintenant connus a permis de brosser un portrait génétique de leur ancêtre commun. Celui-ci semble avoir déjà possédé la plupart des voies de biosynthèse des phytohormones nécessaires au développement et à la croissance des plantes terrestres.

D'une manière inattendue, l'analyse du génome de la Chlorelle a également révélé de nombreux gènes gouvernant la synthèse de protéines de flagelles, ce qui suggère que cette espèce pourrait être dotée d'un cycle sexuel passé jusqu'ici inaperçu. Dernière surprise de taille: la capacité des Chlorelles de synthétiser la chitine aurait été héritée d'un virus (lui-même doté d'une chitinase) s'assurant par là même l'exclusivité de son hôte par rapport aux autres virus incapables d'en percer la carapace. Ce scénario de "monopole" illustre un nouveau mode de co-évolution entre les virus et leurs hôtes.

- Un mécanisme de génétique conditionnelle

Le circuit se comporte comme un verrouillage de données dans un circuit électronique, c'est à dire qu'il ne lit et mémorise un signal d'entrée que lorsqu'il est conditionné à le faire par une commande de lecture.

Ce circuit de mémoire est essentiellement une version modifiée de l'interrupteur à bascule génétique bien connu qui se compose de deux gènes se réprimant mutuellement et qui peut exister dans l'un des deux états. La différence, c'est que ce circuit est contrôlé par la concentration d'une autre protéine. A des concentrations élevées, le circuit s'amorce de stockage des données sous la forme d'une autre protéine. À faibles concentrations, le circuit ignore ce qui se passe. Cela donne un niveau supplémentaire de contrôle sur le simple interrupteur à bascule.


- Nous rendre plus résistants aux radiations

De nouveaux travaux confirment que la résistance aux radiations de la bactérie Deinococcus radiodurans est due à un mécanisme de protection de ses protéines et non pas de son ADN. Grosse surprise : ce mécanisme peut être transposé aux cellules humaines pour améliorer leur propre résistance.

Tout a commencé par l’ultrafiltration des bactéries. Ce procédé permet d’éliminer les grands éléments de la cellule, en particulier les protéines dont la taille est supérieure à 1 kilodalton (c'est-à-dire les peptides qui contiennent plus d’une dizaine d’acides aminés). La solution obtenue, appelée ultrafiltrat, a été testée comme protecteur contre les radiations. En comparaison avec un ultrafiltrat d’une bactérie sensible, celui de Deinococcus protège les protéines contre l’oxydation par les radicaux libres, une conséquence des rayons ionisants.

L’utrafiltrat contient des quantités de manganèse, de phosphate, de nucléosides, de bases et de peptides très supérieures à l’ultrafiltrat d’une bactérie sensible. Ces éléments sont-ils donc responsables de la résistance ? L’application d’un mélange mimant la composition de l’ultrafiltrat sur des protéines purifiées a permis de montrer que les quatre partenaires (nucléoside, phosphate, peptides et manganèse) préservent de manière synergique l’activité enzymatique des protéines,

En effet, l’ajout de l’ultrafiltrat dans le milieu de culture de la bactérie Escherichia coli ou des cellules humaines (une lignée de lymphocytes T) diminue le taux de mortalité cellulaire, après l’exposition à des radiations : les cellules humaines deviennent (un peu) résistantes aux radiations !


- Les moteurs moléculaires du déplacement des cellules

- Les cellules communiquent par nanotubes

Un nanotube composé de membrane plasmique et de protéines d'actine pourrait permettre de transmettre des signaux électriques à distance entre deux cellules.

Ces nanotubes seraient composés d’une continuité de la membrane plasmique, soutenue par des protéines d’actine, connues pour être impliquées dans la formation de filaments intracellulaires.

Les jonctions communicantes sont des sortes de boutons pression qui retiennent deux cellules adjacentes accrochées l’une à l’autre. Formées de deux puits superposés (un par cellule), ces structures créent aussi un passage à travers les deux membranes plasmiques, par lequel des molécules peuvent alors être échangées entre les cellules adjacentes. D’après les chercheurs de l’université de Bergen en Norvège, il semble donc qu’elles soient aussi le lieu d’ancrage des nanotubes et de passage des informations électriques.

En effet, en mesurant les différences de potentiel de la cellule d’arrivée, les chercheurs ont pu montrer qu’une information électrique pouvait être transmise via ces nanotubes jusqu’à une distance de 70 micromètres. En revanche, l’information ne pouvait plus être transmise s’ils ajoutaient des inhibiteurs de l’ouverture des jonctions communicantes.

Les jonctions communicantes sont des structures permettant le passage de molécules ou de signaux électriques entre deux cellules. Insérées dans les deux membranes plasmiques adjacentes, ces jonctions sont constituées de deux connexons, eux-mêmes formés de 6 connexines.

Ces communications cellulaires pourraient être perturbés par les ondes ?

- Un nouveau dinosaure à bosse

Long d’environ six mètres, ce nouveau membre de la famille des Carcharodontosaures a été baptisé Concavenator corcovatus, littéralement "le chasseur bossu de Cuenca". Ce prédateur bipède avait en effet une curieuse bosse sur le dos, juste au-dessus des pattes arrière. Au début du Crétacé, il y a plus de 120 millions d’années, cette région aujourd’hui assez aride de Castille était plutôt humide et tropicale.

Autre particularité : la présence de toutes petites bosses alignées sur le plus gros os des membres avant (le cubitus). Elles ressemblent à celles que l’on observe sur les oiseaux, là où viennent s’insérer les rémiges, les grandes plumes des ailes, selon Francisco Ortega et ses collègues. Des sortes d’épines venaient peut-être s’accrocher à ces petites bosses. S’agit-il d’une première étape dans l’évolution des plumes ? C’est ce que suggèrent les auteurs.

Voir aussi Futura-Sciences.

- Un nouveau "tricératop" à 15 cornes !

- Un oiseau de 5m d'envergure

La découverte d'un nouveau squelette d'oiseau préhistorique au Nord du Chili prouve que des spécimens géants volaient dans le ciel il y a cinq à dix millions d’années.

Le géant des airs, c’est Pelagornis chilensis, un oiseau à « dents osseuses » dont l’envergure, pour le fossile retrouvé au Chili, atteignait au moins 5,2 mètres.

« Bien que ces animaux ressemblent à des créatures de Jurassic Park, ce sont de vrais oiseaux et leurs représentants ont coexisté avec les premiers humains en Afrique du Nord »,

- Des antibiotiques dans la tête des cafards et criquets

Les tissus du cerveau et du système nerveux des insectes sont capables de tuer plus de 90 % des bactéries E-coli et staphylocoques dorés présentant une résistance à l'antibiotique méticilline.

- La superfécondité des lièvres

Les lièvres femelles n'attendent pas l'accouchement pour entamer une autre grossesse...

Depuis l'époque d'Aristote, on soupçonnait le lièvre de posséder cette capacité reproductive. Toutefois, les résultats n'étaient pas concluants et le mécanisme de la superconception mal compris. La particularité du lièvre étant que chez les femelles l’ovulation n’est pas spontanée. Elle se produit uniquement après la copulation. Lorsque des femelles sont fécondées en fin de grossesse, elles développent une deuxième grossesse environ quatre jours avant la mise à bas.

Les nouveaux embryons se développent dans l’oviducte, un conduit qui achemine les ovocytes issus de l'ovaire vers l'utérus avant de migrer vers ce dernier. Après la naissance de la première portée, les embryons, déjà vieux de quatre jours, peuvent immédiatement s’implanter dans l’utérus. Ainsi, l'intervalle entre deux portées successives est de 38 jours au lieu d'au moins 42 jours, ce qui est la durée normale d'une grossesse chez les lièvres.

- Le rôle de l'homme dans la disparition des mammouths en Europe

La disparition des mammouths, estiment les chercheurs, a été favorisée par la formation d'une ceinture forestière dense, la disparition des espaces riches en herbe (les "steppes de mammouths"), l'augmentation de l'épaisseur de la couverture neigeuse et l'activité de chasse dont ils ont été victimes.

Il y a environ 36 à 33 milliers d'années, un nouveau refroidissement est intervenu : la frontière septentrionale de l'aire d'habitat du mammouth en Europe occidentale s'est déplacée vers le sud : le mammouth a alors disparu en Finlande et en Scandinavie, bien qu'il soit encore demeuré au nord de l'Europe orientale. Voilà qui témoigne indirectement de la progression, alors, de la couverture glaciaire en Scandinavie. Ce refroidissement a chassé les mammouths vers le sud de l'Espagne. Durant la nouvelle période interglaciaire, ces animaux se sont à nouveau répartis sur tout le continent, y compris dans la péninsule ibérique, les îles britanniques et le nord de l'Europe orientale. A l'évidence, les glaciers ont de nouveau reculé, et les forêts n'étaient pas denses. Toutefois, c'est à cette époque que le mammouth disparaît de la presqu'île de Crimée, ainsi que de la Ciscaucasie, puis des péninsules balkanique, ibérique et italienne. Il est possible qu'il ait été repoussé du sud non seulement par le climat, mais aussi par l'activité de chasse menée par l'homme. Et les glaciers ont une nouvelle fois évincé les animaux de la péninsule scandinave.

Durant la période glaciaire tardive, l'espace occupé par le mammouth s'est notablement rétréci et sa frontière méridionale s'est déplacée vers le nord. Les animaux ont totalement disparu de la péninsule scandinave. Il est évident que ces modifications ont été provoquées tant par l'amorce du réchauffement que par l'augmentation de la densité de la population européenne et l'intensification de la chasse aux grands herbivores. Voilà 12 à 11 milliers d'années, la zone d'habitat du mammouth, qui était autrefois d'un seul tenant, s'est morcelée en plusieurs petites parties. Ces animaux ont été repoussés toujours plus vers le nord-est, et leur nombre a diminué. Alors que dans l'holocène précoce certains troupeaux se rencontraient dans la région de la Baltique, de Yamal, de Taïmyr, de Guydane, ainsi que dans l'archipel de la Nouvelle-Zemble, dans le bassin de l'Ob, dans les îles de Novossibirsk et Wrangel, à l'époque de l'holocène moyen et tardif, le mammouth ne subsistait plus que dans l'île Wrangel et les îles de Saint-Paul, dans le Pacifique. Sur l'île Wrangel, s'est conservée pendant longtemps une population relicte de mammouths épars : on y a retrouvé des os vieux de 3.685 ans.

Cette étude sur les aires d'habitat des mammouths en Europe confirme le rôle de l'homme à partir de son arrivée en Europe (vers -30 000 ans) dans la disparition des mammouths bien qu'il y ait aussi des causes climatiques (forêts devenues trop denses, ce qui pourrait être une conséquence aussi de la disparition des grands mammifères). De quoi expliquer aussi la disparition de Néandertal qui se nourrissait surtout des grands mammifères ? D'autres émettent l'hypothèse douteuses d'éruptions volcaniques.

- L'homme de Florès, un crétin congénital ?

L'hypothèse, présentée en 2008 par Charles Oxnard professeur à l’université d’Australie Occidentale, fait de d’Homo floresiensis un homme moderne souffrant d’une grave carence en iode à l’origine de sa petite taille, une maladie connue sous le nom de crétinisme congénital. Une proposition qui est loin d’avoir fait consensus à l’époque.

Il a recompilé des données concernant le squelette de ce « hobbit » et a ensuite établi des comparaisons mathématiques avec les os de patients atteints de crétinisme, de chimpanzés et d’humains sains. Selon lui, cette étude confirme son hypothèse qui fait de l’homme de Florès un Homo sapiens atteint d’une forme de crétinisme endémique sur l’île.

- La nourriture des 6 premiers mois détermine l'activité sexuelle ultérieure

Le poids rapide pris dans les 6 premiers mois de la vie d'un bébé de sexe masculin fait une notable différence concernant la puberté ultérieure.

Ainsi, les bébés de sexe masculin qui ne sont pas stressés sur le plan nutritif durant les 6 premiers mois de leur vie devenaient à l'adolescence plus grands, plus musclés et avaient de manière générale de plus forts niveaux de testostérone. On a remarqué qu'ils avaient des relations sexuelles plus tôt et plus souvent : ils auront davantage de partenaires sexuelles dans leur vie.


- Le rôle de l'affection maternelle dans le développement du cerveau

Plus les petits restent longtemps dans le ventre de leur mère ou sont allaités par cette dernière, plus leur cerveau sera gros et musclé.

Seuls les primates, et donc les humains, qui ont un cerveau plus gros que la moyenne, ont besoin d'une période d'affection maternelle aussi longue que celle des marsupiaux.

- Avec l'âge il y a plus de connexions longues et moins de courtes dans le cerveau

Il en ressort que la force des connexions à longue distance des neurones augmente avec l'âge alors que celle des courtes distances a tendance à diminuer. Les chercheurs relèvent que la perte de connexions à courte distance dans le cerveau semble l'indice le plus fiable de l'âge. Ils avancent aussi qu'un cerveau mature pourrait se caractériser par des connexions entre neurones plus espacées mais plus denses.

- La conscience de soi localisée ?

Suite à leur travail, l'équipe de chercheurs dirigée par le Pr. Geraint Rees de l'University College London (UCL) suggère que le volume de matière grise située juste derrière nos yeux, le cortex préfrontal antérieur, est un bon indice de la capacité d'introspection d'une personne. De plus, les chercheurs proposent que la structure de la matière blanche reliée à cette aire soit aussi en rapport avec le processus de l'introspection.

Il reste toutefois à élucider le lien fonctionnel entre l'introspection et ces deux éléments du cerveau. Le résultat de l'étude ne signifie pas que les individus ayant un volume plus important de matière grise dans cette région du cerveau ont, ou auront, plus de pensées introspectives que les autres. Il établit en revanche une corrélation entre structure des matières grise et blanche du cortex préfrontal et niveau d'introspection.

Les chercheurs soulignent que cette faculté de réflexion sur ses propres pensées est le propre de l'homme (contrairement à la reconnaissance de soi partagée entre autres par les macaques, car nécessitant le langage?) mais aussi qu'elle est inégalement répartie. On pourrait être, donc, plus ou moins homme. Ces études sont encore bien primitives. Il faudrait tenir compte aussi des hormones et des neurotransmetteurs. On sait qu'avec des amphétamines par exemple, la réflexion fait place à l'action. Konrad Lorentz raconte l'histoire d'un poisson qui ramène au nid ses petits dans sa bouche et voit un ver à manger. Il hésite un moment, Lorentz dit qu'on le voit réfléchir, avant de rejeter ses rejetons pour croquer le ver puis les reprendre dans sa bouche...

- Lire les paroles directement dans la pensée

Tout a commencé par le placement de 16 petites électrodes sur le crâne d'un patient épileptique. Le patient avait le choix entre 10 mots les plus utilisés (oui, non, chaud, froid, faim, etc.). L'ordinateur a pu détecter entre 76 et 90 % des mots prononcés.

- Scanner 1200 cerveaux

Cela permet de dessiner un cerveau moyen servant de référence.

- L'inactivation d'un gène augmente la mémoire des souris

Il existe notamment une région au sein de l’hippocampe dont le rôle reste bien mystérieux. Nommée CA2 (pour Corne d’Ammon 2), elle est la voisine des régions CA1 et CA3. Le rôle de ces deux régions est pourtant bien identifié : elles forment un circuit neuronal avec une autre région de l’hippocampe (le gyrus denté) par lequel les informations circulent activement de neurone en neurone et participent au processus de la mémoire.

En plus d’être fonctionnellement indépendante, la structure CA2 semble moins active que ses voisines. Par exemple, les synapses des neurones de cette région utilisent un mécanisme simple de transmission de l’information, alors que les régions voisines utilisent le mécanisme dit de potentialisation à long terme qui permet une transmission de l’information plus intense.

Dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, les scientifiques ont montré une autre particularité de la région CA2 : une protéine de signalisation appelée « RGS14 » s’accumule en grandes quantités dans ces neurones. Etudiée depuis une dizaine d’années, cette protéine serait impliquée dans la régulation d’une voie de signalisation cellulaire nécessaire aux processus cérébraux de la mémoire ou de l’apprentissage.

Des souris ont été modifiées génétiquement, c'est-à-dire que le gène a été coupé pour que la protéine RGS14 ne soit plus exprimée.

Les neurones de la région CA2 ont d’abord été testés. L’analyse de la réponse de ces neurones à une stimulation électrique montre que la mutation les rend maintenant capables d'assurer le mécanisme complexe de potentialisation à long terme. Les neurones mutés ont une réponse plus forte à la stimulation que les neurones des souris normales.

Ensuite, les souris ont été soumises à des tests comportementaux. Du point de vue de l'apprentissage, ces souris transgéniques montrent des capacités améliorées. Elles reconnaissent plus aisément les objets qui leur avaient déjà été présentés.

C'est troublant mais être hypermnésique n'est pas toujours un avantage. La mémoire fabuleuse de certains autistes montre bien que nos capacités ordinaires sont bridées.

- Une molécule réduit le vieillissement cérébral

Une molécule (P7C3) aurait la capacité de stimuler la production de nouveaux neurones et de restaurer les capacités cognitives altérées par le vieillissement.

Le composé aurait la capacité de relancer la synthèse de nouveaux neurones dans une aire du cerveau (le gyrus denté).

La molécule P7C3 bloquerait une cascade de réactions biochimiques faisant intervenir les mitochondries (les organites qui fabriquent l'énergie des cellules) et provoquant la mort des neurones. Il s'agirait par conséquent d'une substance s'opposant à la mort programmée des neurones, ou apoptose, parfois qualifiée de suicide cellulaire.

Plus intéressant que la précédente mais on ne sait si on empêche la mort des neurones ou si on en crée de nouveaux et il y a sans doute un risque cancérigène ?


Santé


génétique, traitements, nutrition, hygiène

- L'ablation d’un rein par le vagin

Des chirurgiens des Hospices civils de Lyon ont réalisé une première mondiale : enlever un rein abîmé d’une patiente en le faisant passer non pas par une lésion abdominal, mais par le vagin… Cette technique, bien moins douloureuse, semble être une vraie réussite.


- Le vagin artificiel

Ce sont en fait des ovaires artificiels qui devraient pouvoir servir à la maturation d'embryon humain avant implantation dans les ovaires des femmes stériles.


- Fumer réduit la fertilité de ses enfants

Fumer réduit la fertilité du futur père et de la future mère mais aussi celle de leur enfant en diminuant la qualité de ses cellules germinales.

Les mères d’abord. Fumer pendant la grossesse est mauvais pour l’enfant à naître. Moins bien oxygéné, il absorbe également toutes les substances nocives émises par la cigarette maternelle. Mais pas seulement. Le tabagisme de sa mère réduirait significativement le nombre de cellules germinales, destinées à la fabrication des spermatozoïdes ou des ovules, mais aussi celui des cellules somatiques présentes dans les gonades (ovaires ou testicules). Une fois adulte, l’enfant connaîtrait à son tour des difficultés pour procréer.

Les pères aussi. Les auteurs de la seconde étude, quant à eux, mettent en évidence l’effet de la cigarette sur les protamines. Ces protéines jouent un rôle important dans le développement des spermatozoïdes. De ce fait, les chances de fécondation pour la partenaire d’un fumeur s’en trouvent réduites. Le risque de fausse couche est également accru par le tabagisme du père.


- C'est le sucre qui rend accroc à la nicotine...

Le vrai fautif, c'est le sucre. Ajoutés pour adoucir le goût amer du tabac, les produits sucrés, tel que le miel ou le chocolat, en brûlant, libèrent ces IMAO qui, associés à la nicotine, créent l'addiction au tabac.

« Si on arrêtait d'ajouter des produits sucrés dans les cigarettes, affirme le chercheur, elles seraient considérablement moins addictives. » Et parfaitement infumables. La meilleure manière d'arrêter.

Conséquence de cette découverte : les patchs, gommes et autres « substituts » qui ne contiennent que de la nicotine, ne sont pas de véritables substituts.


- Un hormone causerait le diabète de type 2

D'après l'étude, une hormone du nom de IAPP (Islet Amyloid Polypeptide) qui peut se déposer dans le pancréas serait le déclencheur de la maladie.

Cette protéine irrite le système immunitaire. Personne n'avait compris cela jusqu'à présent. On pourrait maintenant chercher à produire des médicaments afin d'empêcher la formation de l'IAPP chez les personnes à risque.


- Une greffe dans le bras pour produire de l'insuline

Greffées dans le bras, des cellules du pancréas seraient capables de synthétiser de l’insuline et de réguler la glycémie. Cette nouvelle technique a de quoi faire progresser la thérapie cellulaire et ouvre de nouvelles perspectives de traitements.

Les chercheurs de l’unité Inserm 859 "Biothérapies du diabète" dirigée par François Pattou (Université de Lille-Nord de France, CHRU de Lille) ont réalisé une nouvelle avancée en thérapie cellulaire, en réalisant une autogreffe de cellules β sur une patiente au profil particulier. Cette femme, victime d’une tumeur du pancréas (insulinome) s’était vue retirer plus de 80% de son pancréas. La diminution du nombre total de cellules produisant l’insuline aurait dû favoriser l’apparition d’un diabète de type 1.

Un an après l’injection des cellules β, la régulation de la glycémie de la patiente semble être efficace.

- La bile contre le vieillissement

Une nouvelle étude publiée dans la revue spécialisée Aging est la première à définir le rôle de l'acide biliaire, appelée acide lithocholique (LCA), dans la prolongation de la durée de vie de la levure à maturation normale. Les résultats pourraient avoir d'importantes répercussions sur la durée et la santé de la vie humaine, puisque la levure a des éléments communs avec l'organisme humain.

"Notre étude démontre que la LCA améliore la longévité en s'attaquant à deux mécanismes distincts, souligne le premier auteur, Alexander Goldberg, doctorant à l'Université Concordia. Le premier a cours peu importe le nombre de calories et touche les protéines quotidiennes ou domestiques. Le second système se produit lors de la restriction calorique et touche les protéines de stress. Peu importe ce qui les déclenche, ces deux mécanismes travaillent à supprimer le processus pro vieillissement", ajoute M. Goldberg.

"Cela nous porte à croire que les acides biliaires constituent de potentiels agents pharmaceutiques dans le traitement du diabète, de l'obésité et de divers troubles métaboliques qui sont tous associés au vieillissement, continue Vladimir Titorenko. Ils pourraient être la solution pour un vieillissement sain".

- Le tube digestif, une fenêtre ouverte sur le cerveau

Chaque être humain possède deux cerveaux ! L’un bien identifié au sommet du corps encapsulé dans la boite crânienne et un autre moins connu qui siège dans l’abdomen : le système nerveux entérique. Il s’agit d’un ensemble de 200 millions de neurones qui contrôlent, en toute autonomie, le système digestif aussi bien pour l'activité motrice (péristaltisme et vomissements) que pour les sécrétions et la vascularisation. Cette indépendance (partielle) de ce système lui vaut le qualificatif de « deuxième cerveau ».

Ces neurones peuvent-ils être affectés par des pathologies neuro-dégénératives qui touchent habituellement les cellules nerveuses du cerveau ? La réponse est oui ! Par exemple, il est désormais clairement établi que les lésions de la maladie de Parkinson ne se limitent pas au système nerveux central mais qu'elles touchent aussi des systèmes nerveux périphériques comme le système nerveux entérique.

Les chercheurs ont donc analysé de simples biopsies du colon obtenues en routine chez 39 patients (29 atteints de la maladie de Parkinson et 10 témoins). Forts de leur expérience dans la connaissance du système nerveux entérique, ils ont réussi à quantifier et qualifier les neurones digestifs issus des biopsies. Chez 21 des 29 patients parkinsoniens, les chercheurs de l'Inserm ont mis en évidence des anomalies des neurones digestifs identiques aux anomalies présentes dans le système nerveux. Ils ont également pu établir un parallèle entre les lésions et les signes cliniques : l'importance des lésions étant corrélée à la sévérité de la maladie de Parkinson.

Voir aussi Futura-Sciences.

- La vitamine B contre Alzheimer

L'étude s'est étalée sur deux années et on a fourni des doses de vitamine B (dont B6 et B12) à une moitié des 168 volontaires de plus de 70 ans et atteints de déficit cognitif léger ; l'autre moitié avait reçu un placebo. Cette recherche a ainsi montré qu'un régime qui comporte des suppléments en vitamine B serait capable de réduire de beaucoup l'atrophie du cerveau chez les personnes âgées qui manifestent les premiers signes de la maladie. En moyenne, l'atrophie a été réduite de 30 % grâce aux suppléments. Dans certains des cas, la réduction atteignait 53 % !

Boire de la bière serait donc à recommander cette fois, ce qui semble confirmer que les boissons dominantes ont pour fonction principale de maintenir les vieux en vie, que ce soit le vin ou la bière ?

- Oestrogène et difficultés de concentration

D’après des chercheurs spécialisés en sciences cognitives de l’université Concordia, des hauts niveaux d’œstrogène vont de pair avec des difficultés à faire attention ou à apprendre quelque chose. C’est bien l’effet de cette hormone sur les structures du cerveau. Il s’agit d’un processus d’« inhibition latente » qui a été vérifié chez les rats femelles. Les femmes ont justement de hauts niveaux d’œstrogène en période d’ovulation par exemple. D’après des études, c’est le moment où elles ont du mal à se concentrer.

- Le Prozac lutte contre la dépression grâce à un microARN

Chez certains dépressifs, des molécules transporteurs de la sérotonine (SERT) sont présentes en trop grande quantité sur les neurones pré-synaptiques : les SERT capturent alors la sérotonine déversée au niveau de la synapse et l’empêchent de jouer son rôle de neurotransmetteur. On pensait que le Prozac agissait en réduisant directement le nombre de SERT, ce qui favoriserait l’action de la sérotonine.

D’après des chercheurs de l’Inserm, le mécanisme d’action du Prozac serait bien plus complexe. Tout d’abord, en y regardant de plus près, les chercheurs ont remarqué que la quantité de protéines SERT était moins élevée chez les souris traitées au Prozac, mais que l’ARN messager de la protéine était lui présent en quantités similaires.

C’est ce constat qui a mené les chercheurs à soupçonner l’implication d’un microARN dans ce phénomène. Ces petits ARN peuvent inhiber la traduction d’un ARN messager, menant à une diminution de la quantité de protéines. L’utilisation d’outils bioinformatiques a montré qu’il existe dans le génome de la souris un microARN qui possède une séquence complémentaire à l’ARN messager de SERT, et qui pourrait donc être le candidat idéal. Effectivement, le traitement des souris au Prozac augmente la quantité de miR-16 dans les cellules sérotonergiques (celles qui synthétisent la sérotonine), ce qui a pour conséquence de diminuer la quantité de SERT.

Mais ce n’est pas le seul effet du Prozac. Les cellules sérotonergiques, sous l’action de l’antidépresseur, produisent une molécule signal appelée S100β qui est transmise aux cellules noradrénergiques (des neurones qui synthétisent la noradrénaline). Le signal diminue la quantité de miR-16 dans ces neurones, avec pour conséquence l’activation des fonctions sérotonergiques de la cellule. De fait, les cellules noradrénergiques deviennent progressivement mixtes puisqu’elles peuvent synthétiser à la fois de la noradrénaline et de la sérotonine.

Il faut prendre avec précaution ces études sur le Prozac dont l'efficacité reste douteuse mais la communication très agressive.

A noter qu'on pourrait obtenir des cellules souches induites en utilisant des ARN messagers au lieu de modifier l'ADN pour produire les 4 protéines nécessaires à leur déspécialisation.

- Le stress a des répercussions génétiques

Ce stress, peut-être dû à la pollution, la fumée de tabac ou des toxines de bactéries (etc.), forcent en réalité nos cellules à réagir afin de survivre et maintenir une fonction normale. L’effet qu’a le stress est d’activer ou de désactiver (les rendre « silencieux ») certains gènes.


- Le stress vécu pendant l’enfance modifie la production de GABA

D'’après les psychologues, l’enfance laisse des traces indélébiles et façonne les adultes que nous devenons. C’est désormais aussi l’avis des neurologistes.

L'analyse de l’expression des gènes chez ces ratons a montré que le gène GAD1 est éteint chez ceux ayant manqué d’affection. Ce gène étant nécessaire à la synthèse du neurotransmetteur GABA, le niveau de celui-ci est probablement affecté. À l’inverse, les ratons ayant bénéficié d’un entourage maternel excessif expriment le gène GAD1 en quantités supérieures. L’extinction du gène est due à un phénomène de modification épigénétique.

Bien que le manque affectif n’ait duré que quelque temps après la naissance, les modifications d’expression du gène GAD1 se conservent jusqu’à l’âge adulte, affectant le fonctionnement du cerveau à long terme. Il s’agit de la première mise en évidence d’un lien entre le manque d’affection maternelle et la variation de l’expression d’un gène connu pour être lié à des maladies humaines majeures.

On voit bien qu'il n'y a pas de résilience sur ce point...

- Autisme et schizophrénie, des mutations qui ne sont pas héritées

"Notre recherche souligne l'importance des mutations de novo dans la prédisposition génétique à l'autisme et à la schizophrénie. Nous avons observé une fréquence accrue de mutations de novo sévères dans les principaux gènes cérébraux associés à ces deux maladies".

"Les mutations de novo délétères, telles que celles observées dans le cadre de cette étude, pourraient expliquer en partie l'incidence élevée de l'autisme et de la schizophrénie à l'échelle mondiale"

- Inhiber un gène pour ne plus souffrir de la migraine

Un gène nommé TRESK qui s’avère fondamental dans l’apparition des migraines. Ce gène contrôlerait la sensibilité au sein du cerveau des nerfs spécialisés dans la douleur ; si ce gène est défectueux, la sensibilité devient trop fine. Ce gène peut par contre être activé ou désactivé à l’aide de médicaments. On pourrait donc relever artificiellement cette sensibilité afin d’enlever la douleur.

- Un test sanguin pour la cancer de la prostate

Un simple test sanguin à 60 ans pourrait prédire le risque de cancer de la prostate dans les 25 ans suivants.

- Un laser à la place des rayons X pour détecter le cancer du sein

La méthode employée est la spectroscopie Raman qui est capable de détecter les premières manifestations du cancer du sein, des caries ou même l’ostéoporose. Le diagnostic pourrait alors devenir plus rapide, meilleur marché et plus précis. La spectroscopie Raman mesure l’intensité et la longueur d’onde de la lumière diffractée des molécules.

Il semble qu'on ait une explication pour le rôle des traitements hormonaux dans le cancer du sein, la progestérone de synthèse déclenchant la production de la protéine RANKL impliquée dans l'ostéoporose également mais on ne sait pas pourquoi la progestérone naturelle n'a pas le même effet (une hypothèse prétend que c'est parce que la progestérone synthétique se lierait plus fortement à son récepteur).

Par ailleurs, le manque de vitamine D pourrait être impliqué dans le cancer du sein.


- Le cresson contre le cancer

Présent en grande quantité dans le cresson d’eau, le PEITC joue un rôle anti-cancer. Une étude montre que cette molécule est retrouvée dans le sang après la consommation de la plante et pourrait donc limiter la progression de tumeurs.

Dans le cas du cancer du sein, l’huile d’olive et les brocolis seraient de bons alliés. Deux études, présentées au Breast Cancer Research Conference à Nottingham, rajoutent le cresson d’eau à cette liste.

Il serait capable de réduire l’activité de la protéine 4E-BP1 en diminuant son état de phosphorylation. En temps normal, la protéine 4E-BP1 active la traduction et donc l’expression de certains gènes. En présence de PEITC, certains gènes sont donc moins exprimés.

C’est le cas de la protéine HIF (pour hypoxia inducible factor). La synthèse de cette protéine est activée en cas de manque d’oxygène (hypoxie), son rôle étant d’activer les gènes impliqués dans la construction de nouveaux vaisseaux sanguins. Ces gènes appelés pro-angiogéniques sont nécessaires au développement des tumeurs, car les cellules cancéreuses sont très demandeuses en oxygène et en nutriments.

- Les piments cancérigènes ?

Une étude de chercheurs de l'université du Minnesota aux États-Unis a établi un lien entre la capsaïcine et le cancer de la peau. La capsaïcine est cette substance présente dans les piments qui donne cette impression de brûlure pour nos muqueuses (et qui permet, sur un plan biologique, à la plante de dissuader les prédateurs de la manger).

Son rôle dans le développement du cancer reste controversé. En effet, on avait bien trouvé que la capsaïcine provoquait l'apoptose (mort des cellules) des cellules cancéreuses. Oui mais voilà : cette substance pourrait aussi paradoxalement favoriser le développement d'une tumeur, principalement au début de son apparition.

C'est certainement l'inflammation qui favorise de nouvaux cancers. Notons que la capsaïcine est proche des cannabinoïdes qui en sont l'antagoniste. C'est sans doute aussi pour son rôle anti-inflammatoire que des petites doses d'aspirine protègent du cancer du côlon.

- Les poêles anti-adhésives favorisent le cholestérol

Les composés perfluorés (contenus par exemple dans les poêles recouverte de Téflon) seraient responsables de l’augmentation du taux de cholestérol observée chez des enfants contaminés par ces molécules.

L’eau du robinet, la poussière, les emballages alimentaires, le lait maternel, le sang du cordon ombilical, les pop-corns cuits au four à micro-ondes, l’air, etc. : l’homme serait exposé aux composés perfluorés (acide perfluoro-octanoïque, ou PFOA, et le perfluoro-octane sulfonate, ou PFOS) à travers toutes sortes de produits.

Ces composés sont utilisés lors de la fabrication des fluoropolymères, une famille aux nombreuses applications : revêtements anti-adhésifs et résistants à la chaleur (comme le PTFE, ou polytétrafluoroéthylène PTFE, Téflon de son appellation commerciale), tissus résistants à l’eau et respirants (vêtements en Gore-Tex par exemple), retardateurs de flammes, revêtements de conduits ou de câblage électrique...

En plus de la cancérogénicité des composés qui semble maintenant avérée, les chercheurs du West Virginia University School of Medicine ont voulu savoir si le taux de cholestérol (un lipide fabriqué principalement dans le foie) pouvait être modulé par ces molécules chez l’homme. Des études menées chez les animaux avaient en effet montré que les composés perfluorés affectaient en particulier le foie.

Après avoir ajusté les différentes variables, les scientifiques ont observé une corrélation entre l’augmentation de PFOA et l’élévation du taux de cholestérol total et du taux de mauvais cholestérol (LDL). Le PFOS, quant à lui, élève aussi bien les taux de cholestérol total que de mauvais et de bon cholestérol (HDL).

- Des purificateurs d'eau aux UV


- Purifier l'eau avec du coton imprégné de nanotubes et un champ électrique

La puissance électrique nécessaire pour purifier l'eau en tuant les bactéries serait minime et donc assez rentable pour les pays pauvres.

- Le travail sur ordinateur nous fait vieillir

Certain(e)s ne peuvent en effet s'empêcher de grimacer devant l'écran : ils ou elles lèvent ou froncent les sourcils très fréquemment en se concentrant et cela finit en rides. De même, le fait de toujours regarder vers le bas raccourcit les muscles du cou et cela créé un cou qui « pend » ou un double menton. Pour ce chirurgien, le problème va aller en s'accentuant avec la dernière génération qui passe très tôt dans leur vie du temps devant les écrans. Il conseille de mettre un miroir à côté de l'ordinateur afin de se rendre compte si l'on se tient mal ou si l'on fait des grimaces. Il ne faut pas hésiter également à faire des pauses.

On peut aussi Bien vieillir grâce au numérique...

- Des exosquelettes pour paraplégiques


Technologie


biotechnologies, énergie, nanotechnologies, robotique, informatique

- Les défis des 10 prochaines années

“Le Projet de décodage du génome humain a omis de remettre ce qu’il avait promis, un livre de code dans lequel nous pourrions identifier les gènes responsables de nombreuses maladies. Mais la raison de cet échec est en soi une découverte majeure : le génome est beaucoup plus dynamique et variable que nous le pensions. L’activité des gènes varie au sein de chaque personne, tout au long de la vie, et en réponse à des environnements changeants. Les gènes varient à des niveaux élevés dans les gens, les groupes ethniques, et les époques. Et c’est une grande nouvelle”.

“Et maintenant, on nous vend le “réseau intelligent”, qui ne va faire que pérenniser un système qui n’a plus aucun sens à l’ère des énergies renouvelables. Le réseau intelligent à l’air convaincant à première vue, mais il n’y a pas eu de débat sur l’instance habilitée à contrôler la technologie, à accéder aux données collectées par les compteurs intelligents au domicile des usagers et à décider des tarifs que les compagnies d’électricité pourront pratiquer en cas de pics de demande.”

- Un casque pour influer sur l'activité neurologique des soldats

Un casque militaire pourrait améliorer la performance des troupes américaines en développant artificiellement leurs capacités cognitives : meilleure vigilance sur le long-terme, résistance au stress, à l'anxiété ou à la douleur.

Les neurologues de cette université travaille depuis longtemps sur la stimulation du cerveau pour traiter des maladies comme le Parkinson, la dépression ou pour améliorer le développement d'interfaces entre le cerveau et un ordinateur. Les défis actuels sont d'arriver à un contrôle précis des fonctions du cerveau ainsi qu'une pénétration en profondeur. On peut bien sûr installer, par des moyens chirurgicaux, des électrodes dans le cerveau mais il existe aussi une procédure non-invasive intéressante grâce à des ultrasons pulsés.


- Comment s'équiper pour le biohacking

Si on peut se débrouiller au niveau de l'équipement, c'est plus difficile pour s'approvisionner en produits et micro-organismes. Tout cela me parait assez effrayant mais il semble difficile de s'y opposer à long terme.

Mais le vrai problème nous rappelle Singularity Hub, n’est pas dans le matériel. Elle est dans le wetware (néologisme formé à partir du mot wet (humide) et ware (marchandise) que l’on trouve dans hardware (matériel) et software (logiciel) et qui sert à désigner des composants vivants), les composants biologiques qui sont beaucoup plus chers, et plutôt difficiles à trouver.

Pour Singularity Hub, la solution pourrait donc consister à créer des hackerspaces, des laboratoires de fabrication des lieux où l’on pourrait pratiquer de manière tout à fait officielle la diybio, avec une attention particulière portée au respect des protocoles, à la sécurité, dotés d’assurances, etc. C’est peut être moins romantique que la vision du biohacker fonçant toutes voiles dehors vers les territoires inconnus de la biotechnologie, au mépris des règles et des autorités, le drapeau noir flottant sur l’autoclave, mais cela rassurerait la société, et permettrait aux amateurs d’accéder plus facilement, à un prix raisonnable, aux composants qui leur manquent. C’est précisément ce qu’entreprend aujourd’hui Biocurious, un “biofablab” situé en Californie

- Etats-Unis : Les OGM au banc des accusés

C’est que les États qui ont le plus développé les cultures de coton, maïs et soja transgéniques depuis 1997, à savoir l’Alabama, l’Arkansas, les Caroline du Nord et du Sud, la Georgie, le Kentucky, le Mississipi, le Missouri, le Nouveau Mexique et le Tennessee, ont depuis plusieurs mois maille à partir avec une déclinaison mutante de l’Amaranthus Palmeri.

Celle-ci peut atteindre deux mètres quarante de hauteur. Surtout, elle résiste aux moissonneuses-batteuses, aux fortes chaleurs, à la sécheresse prolongée et à tous, absolument tous les traitements. Les agriculteurs qui doivent y faire face demeurent impuissants à endiguer ce fléau qui « produit des milliers de graines avec un système racinaire qui épuise les nutriments des cultures »

Par ailleurs, les insecticides produits par le maïs OGM se retrouveraient dans les rivières (voir aussi Futura-Sciences).

- Un détecteur d'explosifs à base de nanofils

Il serait des milliers de fois plus performant que le nez des chiens (un excès de sensibilité ne peut-il le rendre inutilisable ?).

Il y a aussi des cils artificiels qui peuvent détecter des molécules, un ph ou une température donnée.

- Les nanotubes 2 fois plus solides que prévu

Les chercheurs ont trouvé que certains nanotubes de carbone avaient une résistance à la traction 117 fois plus importante que celle de l’acier et 30 fois plus que celle des fibres de Kevlar, avec un diamètre d’à peine 1/50.000 de celui d’un cheveu. Plus exactement, les physiciens ont trouvé que ces nanotubes pouvaient être étirés sans se rompre jusqu’à atteindre une longueur de 14% plus grande qu’au repos. Il s’agit d’une valeur portant à plus du double la résistance à la traction des nanotubes.


- Des vêtements peints à même le corps

On peut s'habiller avec un pistolet à peinture : des chimistes et des couturiers l'ont déjà prouvé et s'apprêtent à en faire une démonstration à Londres. Ces vêtements sans coutures, fabriqués à même le corps, pourraient aussi avoir des applications en médecine, voire dans l'industrie.

Le tissu Spray-on Fabric s'applique à l'aide d'un pistolet à peinture ou d'une bombe, directement sur le corps ou sur une surface quelconque. On peut ainsi créer un vêtement mais aussi un pansement sur mesure.

La technique consiste à mélanger des fibres (acrylique, laine ou lin) à un polymère et à un solvant. Le choix des fibres permet de modifier la texture à loisir. Elles seront maintenues ensemble par le polymère liquide. La projection peut être réalisée à l'aide d'une bombe ou d'un pistolet à réservoir. Une fois le produit étalé sur la surface, le solvant s'évapore et on obtient une sorte de tissu, que l'on peut même laver. Un vêtement ainsi construit peut être porté à nouveau...

- Un miroir qui devient transparent sous l'effet de l'hydrogène

Une équipe japonaise de l'Institut National des Sciences et des Techniques Industrielles Avancées (AIST) a développé un nouveau miroir qui peut devenir transparent de manière réversible sous l'action de l'hydrogène.

Des verres constitués de matériaux électrochromes sont déjà en vente dans le commerce: leur transparence varie sous l'effet d'une tension électrique, ce qui permet de la contrôler automatiquement au fil des heures. Cependant, augmenter la teinte des verres augmente leur capacité à absorber l'énergie lumineuse, une énergie qu'ils finissent tôt ou tard par restituer à l'environnement. Un matériau qui réfléchit la lumière plutôt que de l'absorber serait mieux adapté pour la gestion énergétique des bâtiments.

Cette fois-ci, les chercheurs ont utilisé un alliage de magnésium et de calcium, et ont obtenu un miroir qui, sous l'action de l'hydrogène, devient transparent (60%), tout en restant incolore.

Le miroir est fabriqué par pulvérisation cathodique d'atomes de calcium et de magnésium sur un substrat de verre, formant ainsi un film de 50 nm d'épaisseur. La même méthode permet de le recouvrir d'un autre film de palladium, de 4 nm d'épaisseur. Une deuxième plaque de verre vient compléter le miroir. L'introduction d'un gaz comportant 4% d'hydrogène mais pas d'oxygène permet de rendre transparent le miroir. L'opération inverse est réalisée par un gaz comportant 20% d'oxygène mais pas d'hydrogène.

- Miniaturisation de batteries: vers la taille d'un grain de poussière ?

Un système de couches à haute tension est constitué par un revêtement par alternance de couches minces de matériaux métalliques et diélectriques sur une sous-couche plate. Cette tension mécanique peut être libérée grâce au décollement ciblé des couches fines, afin que les couches s'enroulent d'elles-mêmes en un réservoir énergétique ultra-compact. "Ainsi des unités énergétiques extrêmement compactes sont fabriquées, avec une énorme capacité de stockage d'énergie par unité de surface sur une puce, soit plus de deux fois celle des technologies habituelles", estime M. Schmidt avant de compléter: "Enfin et surtout, le processus de fabrication est extrêmement facile et fonctionne presque de lui-même."

- Un projecteur miniature

On devrait trouver ce projecteur sur le marché dés la fin 2011. La tête de projection ne mesure qu'un centimètre cube et la taille totale est inférieure à celle d'une carte de crédit. Le dispositif est capable de projeter sur une paroi des photographies ou des vidéos. L'image reste nette quelle que soit la distance. Enfin, ce genre de projecteur utilise beaucoup moins d'énergie (30 % de moins en moyenne) que les projecteurs actuels.

- Des images directement sur la rétine

Le prototype de lunettes de la société japonaise Brother Industries nommé AiRScouter est capable avec la technologie RID (pour Retina Imaging Display) d'envoyer des images fixes ou animées directement sur la rétine de l'oeil ; c'est sans danger pour ce dernier. On alors l'impression que les images font plus de 40 cm de diagonale et qu'elles flottent à un mètre de distance de soi et on continue de voir l'environnement derrière par transparence.

- Contrôlez des applis sur votre iPhone avec votre CERVEAU

Le XWave de PLX est un casque qui se branche sur l’iPhone, l’iPod Touch, ou l’iPad et qui vous permet d’interagir avec des applications dédiées simplement en pensant. Cette vidéo montre une sphère lumineuse qui apparait dans la main de l’utilisatrice.

- Parler à son téléphone pour le recharger

Des chercheurs coréens viennent de mettre au point un système capable d’emmagasiner les ondes sonores, et de générer suffisamment d’énergie pour alimenter un petit appareil comme un téléphone portable.

Le processus utilisé par les chercheurs est en réalité très simple, et reprend le principe d’un haut parleur ou d’un micro, dont le but est déjà de transformer de l’électricité en onde sonore et inversement.

- Un téléphone Facebook, entre rumeur et démenti

D'après le site Web TechCrunch, une équipe de Facebook travaillerait secrètement à la conception d'un téléphone mobile. Sa mission serait plus précisément de réaliser un ensemble de logiciels et de définir une série de spécifications, ce qui permettrait ensuite de faire fabriquer un mobile par un constructeur patenté.

Le mobile de Facebook intègrerait au plus profond la gestion des contacts. L'utilisation du réseau social sur les téléphones portables devient un gros enjeu.

Le projet pourrait aussi être une réaction face à l'annonce de Google Me, une « couche sociale », un ensemble de services pour les réseaux sociaux qui devrait être présenté à l'automne.

Du côté de Facebook, les responsables de l'entreprise ont démenti immédiatement. « Nous ne construisons pas un téléphone » a déclaré Jaime Schopflin, un responsable de l'entreprise. A noter que TechCrunch – qui vient de réaffirmer son information – n'a pas dit que Facebook construisait un téléphone mais qu'il travaillait à sa conception.

Voir les dernières rumeurs (l'Europe aurait la primeur). Par ailleurs, FaceBook s'unit à Skype (concurrencé par Google voice).


- Mozilla Seabird, le mobile idéal

Le lancement de Concept Series chez Mozilla labs a motivé des milliers de participants. Billy May a produit le “Seabird”, un concept de téléphone Open Web grâce au feedback de la communauté.

Première idée étonnante : une sorte de mini-Wii pour piloter l'appareil. Grosse comme une datte, cette minuscule manette sans fil, qui se range sur le dos de l'appareil, sert à commander toutes sortes de fonctions.

Autre bonne idée : le Seabird embarque deux picoprojecteurs. Placé sur une station d'accueil, le téléphone projette ainsi deux images : celle de l'écran et celle d'un clavier.

Pour se recharger, le Seabird n'a pas besoin de fil, sa station d'accueil utilisant un transfert d'électricité par induction électromagnétique.

En fait, ce qui est surtout intéressant, c'est que le mobile se substitue à l'ordinateur en projetant un clavier et en affichant l'écran avec un picoprojecteur, ses capacités de communication lui permettant aussi de se brancher sur des périphériques extérieurs.

- Nokia prépare son Streetview mais en 3D

Le constructeur de téléphone mobile finlandais aurait en effet l'intention de réaliser un service concurrent de Streetview, fournissant des vues rapprochées des routes et des rues.

Le procédé sera bien plus élaboré que ceux de Streetview, affirme l'ingénieur. Le résultat serait une vue en 3D dans laquelle il se serait possible de se déplacer de manière continue, comme dans le monde virtuel d'un jeu vidéo. Le système de Google, lui, affiche des images fixes et l'on ne peut que passer de l'une à l'autre.

Pour y parvenir, Navtek utiliserait une double technique. La première consisterait à réaliser un modèle de la ville en trois dimensions. Cette construction serait élaborée à partir d'une base données créée par Navtek à l'aide de lidars (des instruments à laser utilisés pour mesurer des cotes dans des bâtiments ou des reliefs quelconques). Dans un second temps, un logiciel, mis au point par l'équipe de Mattila, plaquera les photographies sur ce modèle.

- La neutralité du net applicable au sans fil

- Scission dans le projet Diaspora

La société commerciale Diaspora Inc. créée pour développer et éditer le service demande en effet aux développeurs qui participent au projet officiel de signer un "accord du contributeur" qui lui donne tout pouvoir sur le code source, y compris celui de publier une version de Diaspora sous licence propriétaire. Selon Bradley Kuhn, ancien directeur exécutif de la Free Software Foundation (FSF) qui se montre très méfiant envers Diaspora, l'équipe songerait à abandonner la licence AGPL v3 utilisée actuellement.

Bradley Khun appelle donc la communauté à créer immédiatement un projet parallèle à Diaspora, en reprenant comme base le code source publié, mais sans l'accord de contributeur. D'autres ont déjà arrêté de soutenir Diaspora, et demandent à ce que l'attention soit portée vers GNU Social, le réseau social officiel de la FSF.

- Wi-Di pour afficher son portable sur la télé

Intel vient de mettre en avant sa technologie baptisée Wi-Di ou Wireless-Display. Celle-ci présente un grand intérêt puisqu'en effet, il s'agit de permettre à certains ordinateurs portables compatibles la possibilité de transmettre l'affichage de l'ordinateur sur un moniteur tiers, une télévision par exemple. Le tout, sans aucun fil. Bien entendu, le moniteur affichant l'image se doit d'être, au préalable, équipé d'un récepteur compatible avec la technologie Wireless Display.


- Une tablette / netbook

C’est le nouvel Inspiron Duo de Dell, un netbook de 10’’ avec un écran que vous pouvez faire pivoter, et quand vous refermez la machine, l’écran peut ainsi se retrouver à l’extérieur pour former une tablette.

Il faut dire que le marché des netbooks s'effondre au profit de l'iPad.


- Potentialités des eBooks

The Future of the Book. from IDEO on Vimeo.

Pour des eBooks qui apporteraient vraiment un plus au livre...

- Un scanner 3D pour 50$ !

- Imprimer en série des pièces en 3D

C'est la même société, MakerBot industries, que pour le scanner et qui proposait déjà l'année dernière une imprimante 3D à 750$ (à monter ou 2500$ montée) ! Celle-ci, appelée Thing-O-Matic, coûte 1 225$ en kit mais permet, c'est une première, d'imprimer plusieurs pièces à la suite sans intervention humaine. Quand on connaît la lenteur de ces imprimantes, c'est un très grand progrès permettant de lancer une série d'impression la nuit. La machine éjecte la pièce finie, nettoie le support et imprime la suivante. On est dans les balbutiements, la qualité devrait s'améliorer radicalement dans les prochaines années, mais on peut déjà se l'offrir si on en a l'utilité immédiate. On devrait pouvoir notamment faire des pièces de rechange en plastique si on avait accès aux spécifications d'origine mais le scanner devrait pouvoir s'en passer ?

- Des robots pour remplacer des ouvriers

Le robot HRP-4 sera vendu aux universités et instituts de recherche dés janvier 2011. Le prix sera environ 306 000 dollars. Il est prévu d'en vendre 3 à 5 unités par an.

- Un robot poubelle

- Un robot qui apprend à tirer à l'arc

- Un fusil magnétique

« Danger! High Voltage. Do Not Touch. Death or Serious Injury May Occur », voici ce que l'on peut lire sur ce fusil magnétique. Pas moins de quatre boîtiers condensateurs, un drainage de 2 volts et un régulateur de téléphone portable pour éviter la surcharge, tout ceci donne un fusil électrique de 1,25 kilojoule théorique.

Je ne vois pas trop l'intérêt d'envoyer avec cet engin compliqué une balle magnétique...

- Le concept-scooter électrique‎ de Smart

L'originalité de ce scooter, c'est de comporter un emplacement pour smartphone pouvant servir de GPS et d'interface avec la machine (de tableau de bord).

Le smartphone qui prend place au milieu du guidon, permet de démarrer le scooter, peut faire office de GPS et indique également la vitesse et l’autonomie restante

- Un tricycle-vélo électrique

- Google investit dans ce monorail "shweeb"

- La Russie relance la production d'écranoplanes

L'écranoplane, hybride d'un navire et d'un avion, est capable d'emporter 32 missiles multirôles de type Klub, en volant à une vitesse de 500 km/h à 2 ou 3 mètres au-dessus de l'eau. Sa charge utile représente 40% de son déplacement total ce qui est impossible chez les navires et les avions.

Les Russes avaient déjà un écranoplane d'assaut baptisé Lun et l'écranoplane de débarquement et de sauvetage Orlenok à l'époque de l'URSS. Le Lun, capable de transporter 400 t, et l'Orlenok 20 t, avaient une vitesse de 400 à 600 km/h et pouvaient se poser sur les vagues hautes de 3 mètres.

- Une station orbitale commerciale en 2016

Ainsi, un vol commercial à bord d’une station orbitale va être proposé par deux compagnies aérospatiales Russes, Space Corporation Energia et Orbital Technologies. Elles vont construire une station orbitale ayant une capacité de sept personnes. Elle pourrait être opérationnelle dès 2016. Pour l’atteindre, c’est une fusée de type Soyuz qui sera utilisée. Rappelons que les Américains ont des plans similaires avec la société Bigelow Aerospace et ce dès 2015.


- L'avion spatial britannique SKYLON

Cet “avion spatial” de 80 mètres de long environ sera capable de décoller de n'importe quel aéroport et de voler à cinq fois la vitesse du son afin d'emmener des touristes (24 normalement) en orbite. Les ingénieurs de Reaction Engines avancent que l'aéronef ne dispose pas de réacteurs conventionnels. Les deux moteurs externes aspirent l'hydrogène et l'oxygène de l'atmosphère afin de faire grimper le véhicule à presque 30 km au-dessus de la Terre, en dehors de notre atmosphère. La première phase de fonctionnement des moteurs est d'utiliser l'air de l'atmosphère, de le refroidir et de le compresser afin de réaliser une combustion efficace avec de l'hydrogène. La deuxième phase utilise de l'hydrogène liquide et une petite quantité d'oxygène liquide présente dans le réservoir. Chaque vol coûtera environ 7.5 millions d'euros, soit bien moins que l'envoi d'une fusée.

Ce genre d'engin serait capable de remplacer la navette spatiale américaine. Skylon pourrait en effet emmener à son bord 12 tonnes de matériels. Skylon pourra rester en orbite pendant près de 7 jours. Reaction engine pense que le marché futur pourra atteindre une demande de 70 de ces appareils dans le monde. On espère que cet aéronef puisse être opérationnel d'ici 10 ans.

- L’avion Cri-Cri 100% électrique

Cet avion de voltige Cri-Cri est le premier quadrimoteur électrique.

Cet avion de voltige rassemble plusieurs technologies comme: les structures composites légères, qui permettent d’alléger la structure et de compenser le surpoids des batteries, quatre moteurs électriques Brushless à hélices contra rotatives assurant une propulsion sans émissions de CO2 et avec une réduction de bruit importante par rapport à la propulsion thermique ainsi que des batteries Lithium à forte densité d’énergie.

L’utilisation cumulée de ces technologies procure en outre des performances nouvelles au Cri-Cri: 30 minutes d’autonomie à 110 km/h en vol de croisière, 15 minutes d’autonomie en voltige avec des pointes de vitesses à 250 km/h, et une vitesse ascensionnelle d’environ 5,3 m/sec.

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26 réflexions au sujet de “Revue des sciences 10/10”

  1. Il est assez amusant de voir ceux qui ne doutent de rien vouloir donner des leçons de doute, comme le font tous les croyants ! L'optimisme des liens donnés est délirant, ne manifestant pas assez de doutes justement, ce qui n'empêche qu'il puisse y avoir un peu de vrai (c'est toujours au nom d'une vérité qu'on délire et qu'on refuse de voir le réel dans sa complexité). Je défends moi aussi le potentiel du numérique et des imprimantes 3D sans croire pour autant que ce serait le paradis ni l'âge de l'abondance.

    Pour ma part, je pense qu'il y a de très bonnes raisons de douter de contacts possible avec des extra-terrestres (voir Seuls sur Terre) mais je n'en fais absolument pas un dogme puisque j'en parle ici et demande même qu'on publie les éléments incriminés. J'avais évoqué récemment que nos essais nucléaires auraient pu éveiller l'attention d'extra-terrestres les détectant, ce que cette dépêche semble confirmer et qui a donc accroché mon attention bien que les raisons objectives, je le répète, rendent cela très improbable mais ce qui n'est pas une raison de n'en pas tenir compte.

    Douter, ce n'est pas croire n'importe quoi, surtout ce qui nous arrange, ce n'est pas prétendre que ce qui n'existe pas existe, c'est examiner les faits de plus près. La Physique montre que ce qu'on découvre est à chaque fois très loin de nos illusions de départ, ce ne sont jamais les illuminés qui ont raison, ce qu'on découvre ne pouvant être prévu, exigeant plus de rigueur et non plus de fantasmes. Connaître notre ignorance, ce n'est pas croire que n'importe quoi puisse être vrai et que "moi aussi je peux avoir raison" mais savoir que ce qu'on croit est toujours inadéquat et simplificateur par certains côtés.

  2. Quand vous avez des types de l'armé, ou des dizaines de pilotes confirmés, meme en français qui vous disent qu'ils ont eu des rencontres du 3eme types : avec des vaisseaux dépassant les lois de la physique qu'ils connaissent ( et ceux depuis au moins 50 ans )

    http://rr0.org/personne/k/KrineJack/

    http://danielmichau.blogspot.com/2008/04/ovni-exprience-vcue.html

    http://a53.video2.blip.tv/7530006646160/Exopolitik-NPCPressConferenceUFOsAndNukesSept272010636.mp4?bri=18.7&brs=333

    http://video.google.fr/videoplay?docid=-4982859808236639562&ei=Jd0LS461E9TF-Abd9P2YDQ&q=ufo+armee+enquete+&hl=fr&view=2#

    http://www.dailymotion.com/playlist/xyzhg_cycab_soiree-speciale-ovni-direct-8

    Vous avez deux solutions : vous pouvez encore nié, .... prendre des gradés de l'armé, ou des pilotes confirmé pour des menteurs, soutenu par des acquisition visuel, et radar .... faites ce que vous voulez. 🙂

    Ou vous pouvez y réfléchir : et donc soit la technologie a avancé en étant "quelque peu caché" , soit elle a été un peu aidé en "tombant du ciel " : ca ferai mal a l'humanité de comprendre qu'elle est pas seule, qu'elle est la première, et qu'elle a pas vraiment le choix

    Ce qui ne veut pas dire : qu'un nouveau spectacle ne puisse être de nouveau crée : pour certains intérêts.

    N'est ce pas.

    je vous en prie

  3. On voit bien qu'on est dans le délire paranoïaque ordinaire qui croit à une réalité cachée et la main mise du diable sur le monde, très loin d'une critique sociale effective et de la critique idéologique. Dès lors, certes, il suffirait d'être gentil pour que tout s'arrange mais il faut n'y connaître rien pour se demander pourquoi on n'a jamais fait de sphère de Dyson qui est impossible à faire et inutile (on ne manque pas d'énergie solaire).

    Tout le monde voudrait que les extra-terrestres existent, on en apprendrait beaucoup (on a même envoyé notre image dans l'univers pour les rencontrer). Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne sont pas intervenus jusqu'ici dans nos affaires ni dans les progrès de la science. Les témoignages ne manquent pas dont très peu ont été retenus après enquête approfondie (il y a encore plus de témoignages convaincus à défaut d'être convaincants sur l'existence du diable). S'il y a une réalité derrière on le saura bientôt mais pour l'instant on n'a rien trouvé.

    Il est certain que ce n'est pas absolument impossible mais on s'inquiète plutôt avec l'équation de Drake des raisons pour lesquelles on n'a aucun contact jusqu'à maintenant. Mais bien sûr, il y a des gens qui sont très intelligents et qui sont sûrs que les extra-terrestres existent mais qu'on leur cache, puisant leurs informations aux meilleures sources ! Cela leur donne une vision très cohérente et simpliste du monde qui ne sera d'ailleurs absolument pas confirmée si certains de ces témoignages étaient finalement validés et qu'il y ait bien eu quelques contacts avec de véritables extra-terrestres.

    J'ai sans doute eu tort de parler de ce sujet qui attire les fanatiques et ne compte pas continuer d'en discuter vainement même s'il n'y a pas de raisons de n'en pas parler à part ces désagréments. La seule chose qui compte en science, ce ne sont pas les convictions mais les faits qu'il faut établir scientifiquement (rien à voir avec des témoignages).

  4. C'est simple, je suis pour que ces allégations soient examinées scientifiquement par des gens plus qualifiés et plus informés que vous ou moi ! Je ne mets pas en doute que des gens aient cru voir des extra-terrestres, ni qu'il y ait des phénomènes inexpliqués, je ne prétends pas en avoir l'explication.

  5. Comique ces spéculations extraterrestres.

    Si il existent, sont ils aptes à venir sur terre, si oui alors ils se gardent bien de nous le signaler clairement.

    Peut être, dans ce cas, ils nous prennent pour des crétins et attendent de voir.

    Peu importe, au fond, c'est à nous de de nous démerder de la situation actuelle sociale et écologique, peu importe l'existence éventuelle des ET, qui restent très discrets dans leurs éventuelles manifestations.

    D'ailleurs, je trouve la position parano de Hawkins assez débile.
    Sans doute cherche t il à faire parler de lui...

  6. Interrogé par l’UFAL ( fédération des familles laïques), l’agronome Marc Dufumier énonce clairement, dans la première partie de la vidéo, sa position de scientifique
    par rapport à des traditions ésotériques dans son domaine propre, l'agronomie : les respecter, et en vérifier la performance effective selon les concepts d’une pensée rationnelle. Ecouter ce passage complètera me semble –t-il les réponses de Jean à K, sur un plan beaucoup plus général

    http://www.dailymotion.com/video/xe...

  7. Comme si "la performance effective" était le critère nécessaire d'une "pensée rationnelle". Mais on rejoint là la vielle "efficience" scientiste, ce n'est que le positivisme moderne, forme pathétique du scientisme, qui a fait du critère d'efficience la condition du progrès, ce qui passé dans le langage courant se traduit par : "ça marche".

    Mais ce n'est pas un vieil excentrique réactionnaire qui affirmait il y a 60 ans déjà : We can't solve problems by using the same kind of thinking we used when we created them. (Albert Einstein)

    Et ce n'est donc pas la moindre des blagues que de s'imaginer que chaque nouvelle génération technologique résout les problèmes de la précédente ou pire qu'elle n'en ajoute pas de nouveaux.

    Et toute votre illusion réside là, qui est de s'imaginer que la science mûrie va résorber les dégâts de la science commencée.

  8. C'est pourtant ce qu'on fait tout le temps de réparer les dégâts qu'on a fait et de corriger nos erreurs mais la plus grande illusion, c'est de croire qu'on pourrait revenir à une forme de pré-science et ces sortes d'incantations. Cela n'a guère d'importance, le royaume de l'inefficacité est à vous...

  9. Je suis tout à fait d'accord avec vous : voyez les mines à ciel ouvert retourné à la forêt après 40 ans d'exploitation. Mais surtout ne nous attardons pas sur ce sentimentalisme de la biodiversité, ce sentiment de perte irrémédiable devant le "restauré", le "falsifié" pour le bonheur de tous, prozac !

    Ou encore les barrières de corail qu'une fois dynamitées avec toute leur faune on restaure en y coulant nos vieux avions, et voyez combien le resserrement de la chaîne alimentaire dans ces nous paradis de tôle confirme qu'effectivement nous avons bien restauré le monde : et à chacun son toast, prozac !

    Et voyez encore combien vos arguments sont solides quand on les confronte à la réalité, quand des généticiens expérimentent dans la Volga la réintroduction de la truite locale, génétiquement modifiée pour supporter les conditions dégradées du milieu. Prozac !

    Comme si chaque fois l'état d'une chose avant sa destruction était le même après sa restauration. Sorte de résilience parfaite, sorte de scientisme ridicule qui s'imaginerait que démontage et remontage retrouve l'état initial.

    Vous avez raison, je garde l'inefficacité d'une agriculture non-scientifique telle que l'agriculture biodynamique et je vous laisse à vos revues des sciences de la mort.

  10. Il y a des dégâts incontestables qu'il ne suffit pas de déplorer, il faut essayer d'y remédier autrement que par des condamnations verbales. On s'en préoccupe depuis pas si longtemps mais, s'il n'y a pas d'état initial originel (qu'on pense à l'histoire des mammouths), l'agriculture biodynamique est une excellente chose mais c'est bien une culture, une technique réparatrice qui vaut beaucoup mieux que de se payer de mots.

  11. @Elsa
    Que le rejet de toute méthode scientifique, a priori jugée diabolique, trouve prétexte pour vous dans le texte de Marc Dufumier, donné en lien , est tout à fait déprimant. Car M. D. y énonce, sans les opposer de manière manichéenne, deux façons de dire la même cause efficiente d’une pratique agricole expérimentalement étudiée par lui.
    D’une part une fable permet de mémoriser un phénomène observé – deux graines dites mâle et femelle sont mises dans le même lit- et d’autre part un agronome, scientifique honnête, avance une hypothèse explicative raisonnée – une meilleure connaissance, qui reste paysanne, de la cause efficiente.
    Hélas l’humanité n’est pas prête pour corriger les horreurs telles qu’énoncées par vous à juste titre, si nous rendons responsables de tels errements monstrueux les quelques scientifiques raisonnables , au lieu de la véritable cause efficiente : des systèmes économiques basés sur des croyances qui valorisent la cupidité, la religion de l’argent, le culte du pouvoir confié aux seuls intérêts particuliers, donc aux plus prédateurs parmi les animaux humains soumis à leurs désirs de consommation.

  12. Le problème des plantes est typique de la bureaucratie européenne dans sa plus grande stupidité, tout comme la purée d'ortie qui serait interdite. Ce sont des fous à lier sous leurs apparences hyperraisonnables, ce sont en tout cas des lois qu'il ne faut pas respecter car elles ne sont pas respectables. Ceci dit, la disparition des herboristerie est programmée depuis longtemps en France. Aujourd'hui, on connaît pourtant beaucoup mieux les propriétés effectives des plantes. Il faudra revenir en arrière, non que les plantes soient une panacée mais elles permettent de prendre en charge sa santé pour les problèmes ordinaires avec souvent moins d'effets secondaires que les médicaments. Seulement, on ne peut détacher cette question de la prohibition des "drogues".

    C'est toujours une exagération de désespérer car, si on passe par le pire et que certes les choses ne se déroulent pas comme on le voudrait, l'erreur n'est pas viable et n'a qu'un temps, ce qui fait qu'on connaît le meilleur ensuite. Il faut parfois du temps, parfois beaucoup de temps pour arrêter les conneries, mais c'est inévitable...

  13. Sinon, j'approuve le constat qu'on en fait trop dans la désespérance qui me parait une mise en scène, tout comme la pensée positive qui procède aussi de l'excès.

    C'est bien toujours la même histoire de se faire plaisir/frayeur avec des histoires.

  14. Ben je pensais trouver un écho, mais quelle réaction de pauvre con d'observateur décentré. On sent vraiment la position de l'observateur, celui qui comme le Baron de Münchhausen se hisserait au-dessus de la merde en se tirant ses cheveux théoriques !

    En attendant, si ce texte est appliqué rigoureusement, c'est mon boulot de naturopathe que je vais perdre !

    A bon entendeur, salut les observateurs !

  15. Je suis vraiment désolé que ma remarque ait été mal comprise (le commentaire d'Olaf était certes un peu déplacé de trop en rajouter). Je disais juste que c'était si absurde que ça ne pouvait pas durer, raison de ne pas trop désespérer. Il est vrai que la dialectique peut mener à un excès de cynisme et de détachement mais on y trouve aussi des raisons d'espérer et de construire des stratégies à plus long terme.

    Evidemment, pour un naturopathe la question est plus vitale et il y a de quoi désespérer sans aucun doute mais je disais qu'il ne fallait pas respecter ces lois qui ne sont pas respectables et je n'imagine pas que ces lois soient appliquées. Il y a quand même tout un secteur économique qui devrait se défendre. Que puis-je faire de plus pour ma part, on est déjà dans la rue !

  16. re com 18 " Arome"
    "L'illusion serait de croire que le mouvement social actuel va mener quelque part".
    Lien vers "Ma retraite j'la veux" diffusé par le Mouvement des jeunes socialistes.
    On y déclame " A 30 ans j'suis déjà cassé, alors à 65..." : confusion entre cassure par le chômage et cassure par la pénibilité, etc... Connerie monumentale

    http://www.agoravox.tv/actualites/p...

    Ne pas manquer de se souvenir du clip récent des jeunes de l'UMP:
    http://www.dailymotion.com/video/xb...
    Connerie monumentale dans un style différent

    Il y a en effet du soucis à se faire. Il y a pléthore actuellement de conneries, mais ce n'est pas une raison pour entretenir l'illusion que cela conduit au néant! Il y a aussi du positif: les conneries nous mettent en demeure de les corriger!

  17. Sinon j'étais un peu visé par le com d'arôme.

    Je compatis, mais l'herboristerie a été évacuée depuis des lustres des facultés. Une erreur me semble t il.

    Alors bien sûr les naturopathes sont menacés, tout comme bien d'autres professions.

    Pour être dans la rue, pourquoi pas, mais je ne vois aucune proposition, à part la revendication du statu quo au mieux, un brouhaha au pire.

    Ces manifs vont malheureusement faire pschitt, faute de savoir où aller. On y ressent des mendiants, et les mendiants sont méprisés la plupart du temps, à moins de démontrer comment ils peuvent avoir du pouvoir.

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