Chansons actuelles

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Ce ne sont pas ceux qu'on entend partout mais sûrement plus actuels, la chanson politisée dans ce qu'elle a de meilleur musicalement (HK & les Saltimbanks mais aussi toute la bande Zoufris Maracas, La Caravane Passe, Soviet Suprem).

- Zoufris Maracas

C'est un anarchisme très démago/utopique, et parfois limite, mais ce sont de bonnes chansons agréables à écouter.

Zoufris Maracas - Pacifique

J'aime bien le "pas faire chier gendarme" !

Zoufris Maracas - Chienne de vie

C'est un peu trop répétitif mais on a bien l'occasion de le fredonner...

Zoufris Maracas - J'aime pas travailler

Chanson pour ceux qui travaillent ! Il y a aussi le primitivisme d'un pays de cocagne halluciné.


- HK & les Saltimbanks

Des militants impeccables dont la sincérité est émouvante d'y croire encore si naïvement, mais surtout, de la bonne musique en bonne compagnie.

HK & les Saltimbanks - ¿ Para Cuando La Vida ?

Rallumeurs d'étoiles

Sans haine, sans armes, sans violence

On lâche rien

Enfant d'une Epoque, etc.


- La Caravane Passe

La cause des marginaux

La Caravane Passe (feat. R.Wan) - ZINZIN MORETTO

Rom à Babylone


- Soviet Suprem

L'après-communisme, post-goulag.

Soviet Suprem - Rideau de fer

Soviet Suprem - Rongrakatikatong

 

Contrairement aux conceptions du goût artistique comme désintéressé, il faut souligner comme le plaisir y est en grande partie une sensation/satisfaction d'appartenance, ce qui fait les modes (les styles d'une époque).

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3 réflexions au sujet de “Chansons actuelles”

  1. Bah, j'ai assisté à la fermeture du cercueil de mon père il y a 2 jours.

    C'était triste, joyeux et loufoque. J'étais accompagné de mes seuls nièces et neveux entre 20 et trente ans. Ils avaient tous la larme à l’œil, comme moi. J'étais le seul apprenti vieux de service. Une fine équipe de gitans...

    Un de mes neveux a mis son visage de d'Artagnan anarchiste cheveux longs et barbichette sur le visage du cadavre de mon père en dernier acte d'affection tendre, on a déposé des jonquilles de printemps dans le cercueil. Le visage de mon père était calme comme si il venait de s'endormir devant un feu de cheminée.

    C'était finalement charmant et impromptu, comme un film italien des années 50 et 60, ou un film d'Almodovar.

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