On découvre encore des causes nouvelles aux dépressions sévères, cette fois une perturbation des mitochondries et de l'ATP (énergie) qui passe hors des cellules, passant d'un stress oxydatif à un stress réducteur qui augmente l'inflammation, provoquant des maladies chroniques et une détresse métabolique à laquelle le suicide tenterait de mettre un terme.
"Lorsque l'ATP est à l'intérieur de la cellule, il agit comme une source d'énergie, mais à l'extérieur de la cellule, c'est un signal de danger qui active des dizaines de voies de protection en réponse à un facteur de stress environnemental. Nous émettons l'hypothèse que les tentatives de suicide pourraient en réalité faire partie d'une impulsion physiologique visant à mettre fin à une réponse au stress devenue insupportable au niveau cellulaire".
Bien que cela demande vérification, le folate et la carnitine pourraient réduire les carences constatés.
Nous avons constaté une augmentation du lactate, du glutamate, de la saccharopine, de la gamma-glutamyl-alanine et une diminution correspondante du disulfure oxydé de la cystéine, la cystine, compatible avec un stress réducteur. Ces métabolites résultent d'une diminution de l'oxydation mitochondriale du NADH, ce qui entraîne une augmentation des ratios NADH/NAD+ et NADPH/NADP+ dans la cellule.
Les nucléotides extracellulaires d'ATP, d'ADP et d'uridine sont libérés par les canaux membranaires cellulaires dépendants du stress comme dénominateur commun final en réaction à de nombreux types de stress environnementaux ou infectieux. Dans le cerveau, la libération extracellulaire d'ATP associée à l'exercice d'endurance agit pour supprimer l'oxydation mitochondriale du NADH, conduisant à des augmentations coordonnées de l'acide lactique, de la dopamine et de plusieurs autres métabolites dans le liquide céphalo-rachidien.
L’incapacité des mitochondries à oxyder le NADH entraîne non seulement une augmentation du rapport NAD(P)H/NAD(P)+ dans la cellule et entraîne la production de lactate par la lactate déshydrogénase (LDH), mais entraîne également une augmentation de plusieurs autres molécules métabolisées par les mitochondries. Par exemple, le glutamate.
Source : Les analyses de sang identifient les biomarqueurs des pensées suicidaires
1 réflexion au sujet de « Le suicide causé par le stress des mitochondries et l’ATP »
Les commentaires sont fermés.