Le mouvement social est profondément divisé entre deux utopies difficiles à concilier. D'un côté le projet de fonctionnarisation de la société (interdiction de licenciement et plein emploi par réduction du temps de travail), de l'autre le développement du travail autonome et des nouvelles forces productives (revenu garanti et développement humain). Ces projets s'opposent en tous points mais surtout comme la défense des anciennes institutions d'un côté et l'adaptation aux nouvelles forces productives de l'autre. La situation est tragique car, pour les partisans de la RTT ceux qui défendent le revenu garanti participent à la dislocation des protections sociales alors que les partisans du revenu garanti accusent l'illusion du retour au plein emploi de laisser la misère se développer pour ne pas la cautionner !
C'est un fait, la vérité n'est pas donnée, elle est l'objet de luttes politiques, quand ce n'est pas de guerres de religions, où notre "rationalité limitée" apparaît bien désespérante. Entre différentes convictions on n'arrive pas à s'entendre, chacun pense à l'intérieur d'un système cohérent qui n'interprète pas les événements de la même façon que le camp adverse et il est bien difficile de se faire une opinion entre évidences contraires. On peut d'ailleurs voir se constituer dans ces luttes une sorte d'équilibre plus ou moins instable entre égalité et liberté, c'est-à-dire entre purs concepts semble-t-il, ou même entre étatisme et libéralisme, mais on doit bien admettre que ces concepts sont défendus par des forces sociales. Dès lors il est plus raisonnable d'attribuer les différences de point de vue en grande partie à la position matérielle, à la portion de réalité dont chacun fait l'expérience pratique, ainsi bien sûr qu'à l'intérêt des acteurs en jeu (la question de la vérité n'est donc pas du tout une question abstraite mais tout ce qu'il y a de plus concret). Ces limitations cognitives ou idéologiques ne s'appliquent pas seulement à la "contradiction principale" entre les idéologies "prolétarienne" et "bourgeoise", ni même entre dominants et dominés, comme si chaque camp était unifié ! Les différences de représentations se retrouvent à tous les niveaux : entre jeunes et vieux, hommes et femmes, salariés et chômeurs...
Ainsi, les populations concernées par la RTT et le revenu garanti ne sont effectivement pas les mêmes. D'un côté on a affaire à des fonctionnaires ou syndicalistes de grandes entreprises, de l'autre on est dans le chômage, les petits boulots, les travailleurs indépendants, les créatifs. Les forces en présences ne sont pas égales puisqu'on a d'un côté la masse des syndiqués (qui se réduit de plus en plus), et de l'autre les exclus du système, les intermittents du spectacle et de nouvelles formes de travail immatériel, comme ce qu'on appelle les intellos-précaires, encore très minoritaires tout comme le salariat était très minoritaire dans la France agricole de 1848 (l'important c'est qu'il soit en rapide augmentation). Car le problème des partisans de la réduction du temps de travail, outre le fait que les 35H sont déjà fortement attaqués, c'est bien que la précarité continue à se répandre et à se développer, participant à l'effritement par le bas du droit du travail. Dans ces conditions, non seulement un revenu décent est prioritaire mais on voit mal comment la réduction du temps de travail pourrait être si radicale qu'elle puisse prétendre réduire le chômage de plus d'un quart au mieux (500 000 emplois), sans régler aucunement le problème pour les 3/4 restant sur le carreau. Une baisse du chômage est plus que probable mais le plein emploi est rêvé de façon bien peu réaliste par les partisans de la RTT, constituant plutôt un idéal normatif.
Il se trouve donc qu'au moins à gauche, le chômage, qui gangrène la société depuis 30 ans maintenant, constitue le terrain privilégié de l'affrontement idéologique. Ce n'est pourtant pas une question aux Etats-Unis, où Greenspan (qui prend sa retraite) a montré toute sa maîtrise des mécanismes monétaires en baissant les taux de la réserve fédérale quand l'activité faiblissait, les remontant quand l'inflation menaçait. La corrélation entre niveau d'emploi et masse monétaire est presque toujours vérifiée, une inflation raisonnable crée de l'emploi (sauf pendant une période particulière, dite de "stagflation" après le premier choc pétrolier, ou lorsque l'inflation devient galopante), de même qu'un chômage trop faible crée de l'inflation salariale. Le niveau élevé de chômage dans les grands pays européens est la conséquence directe de la politique de l'Euro fort et de lutte contre l'inflation de la Banque Centrale Européenne. L'admettre serait mettre en cause non seulement le capitalisme, qui s'accommode fort bien de l'inflation, ce serait surtout mettre en cause une génération vieillissante, les retraités et les rentiers qui soutiennent cette lutte contre l'inflation.
Dès lors qu'on ne veut pas reconnaître le caractère monétaire du chômage, toutes sortes d'explications peuvent bien être proposées, toutes plus fantaisistes les unes que les autres, ou du moins généralisant des phénomènes marginaux, quand ce ne sont pas des tares individuelles auxquelles on impute des phénomènes sociaux. Les plus prisées de ces causes imaginaires sont la soi-disant paresse des chômeurs (désincités à travailler!) et la peur des patrons (effrayés par les "rigidités" du droit du travail). De telles bêtises devraient discréditer nos hommes politiques. Le niveau jugé excessif des charges sociales semble un peu plus pertinent face à la concurrence asiatique, mais en fait l'explication ne tient pas le coup, très loin de pouvoir rendre compte du chômage de masse actuel. Il y a une autre théorie, de gauche cette fois, reprise notamment par Rocard pour justifier la RTT, et qui prétend rendre compte du chômage par les gains de productivité non compensés par une réduction du temps de travail équivalente. C'est une théorie curieuse qui veut expliquer une situation particulière à la zone Euro par un progrès historique général et qui fait l'hypothèse, que rien ne justifie, d'une quantité fixe de travail qu'il suffirait de se répartir comme si nos besoins n'évoluaient pas à mesure qu'on les satisfait (La place des chaussettes montre que les normes de propreté s'élèvent à mesure que les robots-machines permettent de réduire le temps de ménage).
Il ne s'agit pas de nier qu'une réduction du temps de travail comporte des avantages certains et permette la création de quelques emplois supplémentaires mais la théorie sous-jacente est largement fausse, au moins dépassée, et il serait bien préférable de pouvoir moduler la durée du travail selon les moments de la vie (formation, naissances, reconversions, activités associatives, maladies, vieillesse). Ce n'est certes pas la RTT qui est archaïque mais son caractère uniforme. Dans l'optique du revenu garanti, celui-ci fonctionne comme une subvention au travail partiel choisi, c'est une liberté donnée au salarié de choisir son temps de travail et non une réduction autoritaire. Il y a tellement peu de chances qu'on assiste avant de longues années à une nouvelle RTT uniforme (alors que la garantie du revenu s'imposera inévitablement par ce qu'on appelle "l'impôt négatif" au moins, le plus utopique des deux n'est pas celui qu'on croit), on pourrait donc s'arrêter là. Il est tout de même intéressant de voir en quoi deux idéologies s'opposent, l'une suivant la tradition ouvrière, et l'autre émergeant avec les nouvelles forces productives de l'ère de l'information. Chacune a sa légitimité, son domaine de pertinence, mais elles sont hélas bien peu compatibles.
Ces querelles des anciens et des modernes ne sont pas des coquetteries d'intellectuels mais des enjeux concrets entre le vieux monde qui s'écroule, bien qu'il demeure largement majoritaire (comme l'agriculture reste encore largement majoritaire dans le monde), et le monde nouveau qui cherche à naître, dans les souffrances individuelles de structures sociales inadaptées. Car les débats quasi théologiques sur la notion de travail recouvrent bien deux types de travail, deux types d'économie, deux époques, deux principes d'organisation : les institutions du fordisme et de la production de masse d'un côté, l'économie de la demande et de la personnalisation à l'ère de l'information et du travail immatériel de l'autre. Il ne s'agit que de savoir où l'on se trouve.
On ne peut certes qu'approuver le projet de sortir le travail de la marchandisation, projet ancien qui date au moins de 1945 et des conventions collectives qui donnaient des barèmes de salaire selon le diplôme et le poste occupé. C'est la métallurgie qui a été le plus loin dans cette voie sans doute, c'est-à-dire dans le cadre de très grandes usines considérées comme des lieux de socialisation. On s'approchait d'autant plus d'un statut de fonctionnaire qu'on était souvent employé à vie dans la même entreprise. Sortir du marché du travail était effectivement l'objectif de Marx tout autant que de Polanyi, mais cela voulait dire explicitement sortir du salariat qui n'est rien d'autre que l'autre face du capitalisme (c'est toute la démonstration de Marx dans "Travail salarié et capital"). Ce projet apparaît bien paradoxal par contre lorsqu'il va jusqu'à proclamer comme Michel Husson "tous salarié(e)s pour abolir le salariat". Ce capitalisme rêvé où les salariés prennent le contrôle des moyens de production s'apparente plutôt à un capitalisme d'Etat et le salariat au fonctionnariat plus qu'à un emploi dans une entreprise à but lucratif ! On comprend le désir d'être tous fonctionnaires, désir bien ancré en France (ne disait-on pas au XIXè déjà "les Anglais tous actionnaires, les Français tous fonctionnaires et les Allemands tous factionnaires!"), mais est-ce vraiment le plus souhaitable au-delà d'une nécessaire protection sociale sur toute la vie ? Car de l'autre côté, ce qu'on tentera de défendre c'est tout autre chose puisque c'est un travail autonome, qu'on jugera élitaire mais qui représente le secteur de l'avenir, ce qu'on appelle le quaternaire prenant la suite du tertiaire (services classiques) en sortant véritablement du salariat cette fois. Dans ce cadre, la socialisation du travail ne se fait plus par l'appartenance à une communauté de travail mais par l'échange et la valorisation sociale ainsi que par l'appartenance à une communauté locale (coopérative municipale).
Si la fonctionnarisation de toute la société peut être contestée, la supposition d'une quantité fixe de travail et de la possibilité de le partager comme si c'était une substance uniforme n'a aucun fondement en dehors de la famille peut-être, et encore. Lorsque le travail agricole qui occupait toute la population se réduit à 5% cela ne veut pas dire qu'on ne devrait travailler que 5% de notre temps ! Il y aura toujours à faire plus qu'on ne peut. Ce n'est pas le travail qui manque mais de quoi le payer. Le travail c'est la lutte contre l'entropie et la participation à la production sociale, c'est ce qui nous tient ensemble et organise la société à la place des religions. Il faut le répéter, ce n'est pas parce que le travail industriel disparaît de nos contrées qu'il y a du chômage mais à cause d'une politique monétaire trop restrictive car l'économie s'est déjà reconvertie en grande partie vers les services qui sont inépuisables. La cause du chômage de masse, ce n'est pas parce qu'on est trop productif, qu'on ne partage pas assez le travail ou que le travail est trop cher ni qu'il y a trop de protections sociales, c'est en dernier ressort à cause de la lutte contre l'inflation (ce qu'exprime le NAIRU Non Accelerating Inflation Rate Unemployement) !
Si l'on admet le mécanisme "keynésien" (monétaire) du chômage, non seulement on doit rejeter l'hypothèse d'une quantité fixe de travail à partager (la lutte contre l'entropie n'a pas de fin) mais aussi la fausse évidence qu'un revenu distribué pèserait inévitablement sur ceux qui ont un emploi. On ne peut raisonner simplement en "temps de travail", en oubliant toute la dimension monétaire. C'est un peu la même erreur, dénoncée par Marx, que celle de la loi des débouchés de Jean-Baptiste Say, où l'offre est supposée créer magiquement la demande, comme si on était dans un troc généralisé, et donc sans l'intermédiaire monétaire ! Surtout, ces raisonnements abstraits en éliminant la monnaie, qui est le véritable équivalent universel, font du travail, et même du temps de travail, un équivalent abstrait comme si tout travail se valait et comme si tous les individus étaient identiques. Ce n'est pas le travail qui se partage, travail de plus en plus individualisé au contraire, ce sont les revenus qu'on répartit. S'il n'est pas si facile de faire en sorte qu'un emploi soit un droit, rien ne s'oppose à l'évidence qu'un revenu c'est un dû !
Cependant les partisans du revenu d'existence sont très critiquables d'avoir entretenu la confusion, permise par le chômage de masse, d'une justification de l'inactivité par une mythique fin du travail, ou bien avec une notion trop floue d'activité faisant fi du besoin de reconnaissance sociale et de valorisation de ses compétences. Certes, prétendre que seul l'emploi salarié crée de la richesse, c'est ignorer les externalités (en particulier le travail d'éducation) sans lesquelles il n'y aurait pas du tout notre niveau de productivité. Ceci dit on ne peut prétendre à une société des loisirs et du temps libre comme on a pu le croire un temps, il faut s'occuper de la valorisation des compétences de chacun (la gratuité ne suffit pas), y compris des femmes qui refusent avec raison de rester confinées à la maison et refusent donc le "temps libre". Le revenu garanti ne peut fonctionner dans une société où plus personne ne travaillerait. Au contraire, comme base d'une production alternative il a bien pour fonction d'encourager à la professionnalisation des personnes, dans un objectif de développement humain et de relocalisation de l'économie.
En effet, s'ajoute ici une autre opposition entre anciens et modernes sur la nature du travail. Si on exige que "celui qui ne travaille pas ne mange pas", entretenant l'illusion qu'on consommerait ce qu'on produit, ou bien si l'on veut répartir la charge sur tout le monde (plein emploi), c'est bien qu'on ne peut considérer le travail autrement qu'un fardeau, ce qu'il est bien sûr le plus souvent, mais le travail immatériel comporte une composante de plaisir et de reconnaissance sociale qui le rend plus désirable que les travaux de force d'antan et surtout plus désirable que l'inactivité et l'ennui, ce n'est pas qu'une question d'argent. C'est d'ailleurs un thème de plus en plus présent, celui de l'isolement des chômeurs, de leur exclusion des échanges sociaux. Chacun a besoin d'avoir une place, une fonction sociale même à ne pas vouloir être fonctionnaire. C'est bien pourquoi il n'est pas si évident que tout le monde désire travailler moins, ne rêve que de temps libre (pour quoi faire?) et de loisirs (infantilisants). Ne vaut-il pas mieux rêver à un travail passionnant ? Une fois bien reposé, il nous faut de l'action, quelque chose à faire dont on puisse être fier, participer à la vie extérieure. Bien sûr il faut relativiser cette critique des loisirs qui implique de considérer comme un travail des activités associatives par exemple, classés habituellement comme loisirs mais dans cette économie immatérielle, le travail n'est plus forcément une peine à réduire. Cela n'empêche pas qu'on peut préférer avec quelques raisons un travail autonome plutôt qu'être salarié d'une entreprise capitaliste.
Marx se moquait déjà de l'ancienne théorie de la valeur-travail, celle de Thomas d'Aquin et qui était encore celle d'Adam Smith, assimilant le travail à la peine (il y avait même des moines qui changeaient de travail s'ils y prenaient du plaisir!). Marx faisait remarquer que la valeur d'une marchandise ne dépendait pas du plaisir ou de la peine du travailleur mais de son temps de travail, ou plutôt de son temps de machine. Pourtant, à l'ère de l'information c'est le temps de travail qui n'est plus significatif dans la "résolution de problèmes" où ce qui compte c'est le résultat. Avec l'automation il n'y a certes pas de "fin du travail", même pour Jeremy Rifkin, mais seulement fin de la "force de travail". Or, dans les professions intellectuelles ou créatives, le travail se caractérise à la fois par son intermittence et par le fait qu'il n'est plus mesurable au temps passé, deux caractéristiques qui rendent inapplicable la RTT dans une bonne part de l'économie immatérielle. Le travail immatériel ne peut plus se mesurer objectivement ni se séparer de la vie, sa productivité n'est plus proportionnelle au temps mais devient de plus en plus non-linéaire (irrégulière). Dès lors le revenu est lui aussi déconnecté de la productivité immédiate et du temps de travail, subissant de fortes fluctuations qui ont besoin d'être lissées sur la vie entière. Rien à voir avec une prétendue perte de centralité du travail mais seulement de la perte de centralité d'une "valeur-travail" objective mesurée par le temps et dont le champ se rétrécit (ce que Marx avait prévu dans les Grundisse) même si on peut toujours soutenir que la théorie ricardienne de la valeur-travail reste valide statistiquement, au niveau des moyennes globales, ce qui ne veut plus dire grand chose quand les écarts à la moyenne se multiplient. J'ai essayé de montrer dans un livre à quel point "le monde de l'information" est celui de la précarité et des phénomènes non-linéaires à la différence du monde de l'énergie et de la production de masse.
Toutes ces données plaideraient pour l'abandon de la RTT au profit de la modulation du temps de travail au cours de la vie mais le plus urgent reste de garantir un revenu un peu plus décent aux pauvres et précaires condamnés par millions à la misère et à la déchéance sociale. Plutôt que réclamer tout de suite le smic, comme le font certains avec quelques raisons, je pense que 75% du smic est plus réaliste dans un premier temps. Il n'y a pas besoin d'être maximaliste et d'exiger un passage immédiat au revenu garanti mais de le prendre du moins comme notre horizon en commençant par améliorer minima sociaux et couverture chômage, ce qui devrait permettre de redresser du même coup la situation de l'emploi, retournant la situation en "cercle vertueux". L'important, c'est que personne ne soit oublié mais il ne s'agit pas de s'en tenir au revenu, il s'agit bien de construire une production alternative, sur de nouveaux rapports de production. Un revenu garanti est ici une condition vitale, absolument nécessaire, même si ce n'est pas suffisant, le préalable à tout développement humain et pour sortir du productivisme salarial.
On souhaiterait arriver à concilier les différentes approches selon leurs domaines propres mais il ne suffit pas de faire alliance et d'intégrer formellement les revendications des autres, il y a de véritables contradictions qui se voient au moins dans les priorités de chacun. Il y a une véritable scission dans le mouvement social bien que les enjeux en soient trop méconnus. Il est certain qu'on veut la même chose, mais par des voies opposées. Le problème c'est qu'on peut considérer l'utopie du plein emploi salarié comme aggravant la situation des plus précaires au nom d'un idéal inatteignable alors que les propositions de revenu garanti sont accusées d'être pire que la misère! L'obstacle ici ne vient donc pas de l'extérieur mais bien de nos divisions internes et, certes, les syndicats qui siègent aux Assedic ne sont pas étrangers à la situation désespérée des chômeurs (dont 50% seulement restent indemnisés). Il semble bien difficile d'arriver à se mettre d'accord tant qu'une politique monétaire plus souple et une meilleure garantie de revenu n'auront pas commencé à réduire le chômage de masse en s'attaquant à sa véritable cause, ce qui devrait améliorer le rapport de force en faveur des salariés en même temps que cela rendra le revenu garanti bien moins lourd à financer, tout en permettant de différencier une précarité, liée à l'ère de l'information, d'un chômage de masse lié à une politique monétaire et sociale restrictive (la distinction entre chômage et précarité est fondamentale). En attendant, ce n'est pas un débat qui peut être tranché entre experts mais qui doit être porté sur la place publique.
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