- Des microfleurs artificielles
Ce qui est extraordinaire dans ces fleurs artificielles, c'est le degré de maîtrise et de reproductabilité où l'on peut arriver à cette échelle qui n'est certes pas celle des nanotechnologies mais s'en approche. Le but était surtout de montrer comment des structures complexes semblables à celles qui composent les coquilles de mollusques peuvent se former en fonction des variations de la température, du pH ou du CO2.
Ces structures sont générées à partir d’eau mélangée avec des sels de baryums et du silicate de sodium. La solution est ensuite déposée sur une plaque métallique disposée à l’intérieur d’un bécher refermé par un couvercle. Dans cet environnement clos, ce n’est pas la lumière qui fait croître les fleurs microscopiques, mais le gaz carbonique que le chercheur diffuse et régule de façon rigoureuse. Il en maîtrise ainsi la croissance jusqu’à pouvoir en sculpter la forme.
L’expérience permet d’obtenir une infinité de structures aux formes différentes, d’une taille qui ne se compte pas en millimètres, mais en microns (1 millimètre = 1 000 microns). Outre leur aspect esthétique remarquable, ces travaux laissent entrevoir de nombreuses applications potentielles, notamment en optique et en ingénierie.