On ne peut considérer une société ou un marché comme une foule inorganisée d'individus isolés n'ayant aucun rapport entre eux. Dès lors les statistiques sont trompeuses en ne retenant que les effets globaux sans tenir compte des différenciations internes et de l'organisation sociale (ce qui, notamment, justifie la richesses des riches en accablant les pauvres responsables de leur pauvreté).
Il est aussi absurde de traiter statistiquement une société que les lettres d'un livre qui ne sont pas du tout distribuées au hasard ! Il faut au moins reconnaître que la société est divisée par la lutte des classes, mais aussi par toutes autres sortes de divisions (sexuelle, générationnelle, géographique, inclus/exclus, etc), ce que l'approfondissement par Maurice Halbwachs des causes du suicide permettait déjà d'établir contre Durkheim.