Des structures photoniques pour refroidir des bâtiments en plein soleil

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- Des structures photoniques pour refroidir des bâtiments en plein soleil

Il s'agit d'un métamatériau photonique nanostructuré, constitué de quartz et de carbure de silicium, qui non seulement réfléchit la lumière mais aussi favorise la radiation de chaleur, permettant de refroidir les bâtiments, et à une longueur d'onde qui ne serait pas arrêtée par l'effet de serre !

Le nouveau dispositif qui ne nécessite aucune énergie est capable d'atteindre une puissance frigorifique nette supérieure à 100 watts par mètre carré.

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Visualisation 3D de nanoparticules

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- Visualisation 3D de nanoparticules

En combinant plusieurs techniques (scanning transmission electron microscopy, equally sloped tomography et three-dimensional Fourier filtering) on obtiendrait une image 3D de résolution atomique permettant de voir des défauts de structure que les autres méthodes ne permettaient pas de mettre en évidence (comme cette dislocation à l'intérieur d'une nanoparticule de platine de 10 nanomètres représentée ci-contre).

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Les maladies inflammatoires issues de l’évolution des premiers européens

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- Les maladies inflammatoires issues de l’évolution des premiers européens

Les gènes qui nous rendent susceptibles de déclarer des maladies inflammatoires pourraient avoir été sélectionnés par l’évolution chez les Européens du passé. Autrefois, ils auraient protégé nos ancêtres des infections, mais aujourd’hui, alors que les conditions d’exposition aux pathogènes ont changé, nous en payons le contrecoup avec des maladies comme la sclérose en plaques, la maladie de Crohn ou la polyarthrite rhumatoïde. Car ce qui est néfaste pour nous aujourd’hui a peut-être par le passé sauvé la vie de nos ancêtres.

De nombreuses recherches ont révélé qu’il existait des centaines de sites du génome (des loci) augmentant les risques de développer des maladies inflammatoires. Parmi les 416 passés en revue par les auteurs, ils en ont trouvé 21 qui portaient les traces de la sélection naturelle. Or, ces loci sont déjà connus pour jouer un rôle dans la lutte contre les pathogènes. Ainsi, les auteurs supposent que ces 21 loci, aidant à se débarrasser de virus, bactéries ou autres microbes, ont été plus fréquemment retrouvés dans la population européenne passée justement car ils les protégeaient des maladies.

Mais depuis plusieurs décennies, l’environnement microbien a fortement changé, du fait d’une aseptisation importante des milieux. Or, l’incidence des maladies inflammatoires ne cesse de grimper. Les scientifiques ont fait un parallèle entre les deux événements, et certains suggèrent qu’une trop faible exposition aux micro-organismes pousse notre système immunitaire à s’attaquer à nos propres tissus. C’est l’hypothèse hygiéniste.

Cette hypothèse hygiéniste a été critiquée car notre exposition aux bactéries et virus n'a pas diminué dans les villes où règne une plus grande promiscuité mais par contre ce ne sont effectivement plus les mêmes qu'à la campagne (par exemple l'infection devenue rare par des vers protègerait de la maladie de Crohn). C'est une trop grande adaptation à un biotope spécifique (plutôt qu'à n'importe quel virus ou bactérie comme le prétendent les auteurs) qui devient un handicap lorsqu'on change d'environnement.

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Hyperactivité : l’effet protecteur du soleil ?

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- Hyperactivité : l’effet protecteur du soleil

Le manque d’intensité lumineuse pourrait expliquer 1/3 des cas de trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDHA) chez l’enfant et jusqu’à 57 % chez l’adulte.

« Nous avions un modèle théorique, selon lequel les patients hyperactifs qui souffrent pour beaucoup de difficultés d’endormissement, étaient influencés par le rythme circadien (correspondant à un cycle de 24 heures), explique Martijn Arns chercheur au Research Institute Brainclinics. Nous avons eu alors l’idée de comparer les deux cartes de 2003 et 2007 et nous avons constaté une parfaite correspondance. »

Selon Martijn Arns le TDAH serait lié, pour un sous-groupe du moins, à des troubles du sommeil générant des difficultés de vigilance et de concentration diurnes, liés eux-mêmes à un manque de lumière naturelle. En effet, « on voit s’accroître deux phénomènes. Tout d’abord on sort de moins en moins dehors la journée. Et le soir, on utilise de plus en plus des outils modernes comme les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones, qui émettent une lumière bleue. Or cette lumière bleue (de longueur d’ondes entre 464 et 484 nanomètres très présentes dans les LED), on le sait, perturbe l’horloge biologique. »

C'est à prendre avec des pincettes, je ne trouve pas pour ma part que les cartes coïncident tant que ça mais peut expliquer une petite minorité des TDAH suffisant à faire augmenter leur prévalence.

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