Le contrôle par la pensée devient complètement naturel

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- Le contrôle par la pensée devient complètement naturel

Des petites électrodes placées sur le cerveau permettent aux patients d'interagir avec des ordinateurs et de contrôler des membres robotisés simplement en pensant à exécuter ces actions. Apprendre à contrôler un bras robotisé ou une prothèse pourrait devenir une seconde nature.

Les chercheurs ont constaté qu'au début, l'activité cérébrale est centrée dans le cortex préfrontal, une zone associée à l'apprentissage d'une nouvelle compétence. Mais après aussi peu que 10 minutes, l'activité du cerveau frontal diminue, évoluant vers des modèles conformes à ceux observés lors des actions automatiques.

"Nous avons maintenant un marqueur cérébral qui montre quand un patient a réellement appris une tâche. Une fois que le signal disparait, vous pouvez supposer que la personne a appris."

L'expérience utilise des électrodes sur la surface du cerveau mais en dessous de la boîte crânienne. Cela permet d'enregistrer des signaux à des fréquences plus élevées et avec moins d'interférences que mesurés sur le cuir chevelu. A l'avenir, un appareil sans fil pourrait rester à l'intérieur du crâne pour contrôler des membres robotisés.

Cela nous promet donc un véritable cyborg, la machine étant intégrée à l'humain mais au fond comme une voiture qu'on conduit sans plus y penser.

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Notre ADN diffère du chimpanzé par les séquences régulatrices

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- Notre ADN diffère du chimpanzé par les séquences régulatrices

On a du mal à comprendre ce qui nous différencie des chimpanzés génétiquement alors qu'on partage quasiment tous leurs gènes. C'est peut-être qu'on n'est pas si différents, en effet, mais il y a quand même déjà plusieurs pistes impliquant, au niveau cérébral, le développement du cortex, les cellules nerveuses (neurones et astrocytes), avec une plus grande diversité génétique ou une méthylation épigénétique moins stricte et plus de neurones miroir (qui existent déjà chez les singes), enfin, plus récemment, le développement de l'aire de Broca attachée au langage et aux procédés techniques. Il y a aussi la néoténie avec un temps plus long de maternage et d'éducation. On peut ajouter une plus grande longévité et la ménopause pour les femmes. Tout cela se résume sans doute à un nombre limité de gènes, nous procurant notre avantage compétitif.

La comparaison des génomes fait apparaître une autre différence concernant les sites de fixation des facteurs de transcription de l'ADN, séquences régulatrices qui auraient plus de diversité et de défauts mineurs, ce qui est interprété comme une source de flexibilité permettant une sélection plus rapide des mutations positives mais on pourrait simplement y voir l'effet de l'allègement de la pression sélective avec une plus grande prise en charge des malades, plutôt un affaiblissement génétique, une dégénérescence de l'espèce qui serait donc originaire, conséquence de notre plus grande humanité. La sélection est toujours impitoyable mais sans doute plus du côté des capacités cognitives et de la sélection sexuelle que du système immunitaire, nous destinant à un état de souffreteux à mesure qu'on s'intellectualise ?

Parmi les conclusions, l'étude rapporte que, lorsqu'on les compare avec les gènes codant des protéines, les sites de liaison de l'ADN montrent près de trois fois plus de « mutations faiblement délétères». Ce sont des mutations qui peuvent affaiblir ou rendre un individu plus vulnérable à la maladie, mais qui ne sont généralement pas très graves, responsables quand même de nombreuses maladies héréditaires.

Alors que les gènes ont généralement tendance à résister au changement, une mutation peut conduire parfois à un caractère favorable qui en augmente la fréquence dans une population ; c'est ce qu'on appelle la sélection positive. Or, "les sites de liaison des facteurs de transcription montrent des quantités considérables de sélections positives", concernant principalement l'adaptation aux sites de régulation des gènes contrôlant les cellules sanguines, le fonctionnement du cerveau et l'immunité, entre autres.

"Le tableau d'ensemble montre une plus grande souplesse d'évolution des sites de liaison que des gènes codant pour des protéines".

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Des cafards-robotisés bientôt en vente

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- Des cafards-robotisés bientôt en vente

Un groupe de biohackers, fraîchement sortis de l'université du Michigan (États-Unis) a eu l'idée d'exploiter le signal nerveux émis par les antennes du cafard afin... d'en téléguider les mouvements. Pour ce faire, ils ont imaginé un dispositif électronique relié au système nerveux de l'animal. Ce dernier envoie une impulsion électrique dans l'antenne gauche ou dans la droite, modifiant ainsi la trajectoire de l'animal.

Dans le cadre de ce projet, le dispositif électronique est relié via une liaison sans fil bluetooth à un téléphone portable. Pour devenir le maître des mouvements du cyber-cafard, l'utilisateur doit donc simplement télécharger une application puis faire glisser son doigt vers la gauche ou la droite de son écran tactile.

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Mindwalker, l’exosquelette contrôlé par la pensée

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- Mindwalker, l’exosquelette contrôlé par la pensée

Il y a trois ans naissait le projet Mindwalker. Financé par l’Union européenne, il rassemble sept universités et entreprises qui ont travaillé à la mise au point d’un exosquelette qui peut être contrôlé à partir des ondes émises par le cerveau (EEG, électroencéphalographie) ou l’activité musculaire (EMG, électromyographie). Cet appareillage est destiné à redonner de la mobilité à des personnes ayant perdu l’usage de leurs jambes.

Le mois dernier, les premiers tests en conditions réelles ont été réalisés à la Fondation Santa Lucia de Rome avec cinq patients paralysés des membres inférieurs. Harnachés dans l’exosquelette, munis d’un casque EEG et d’une paire de lunettes spéciales, ils ont pu se tenir debout et faire quelques pas à la seule force de leur pensée.

Les candidats se sont exercés à contrôler un exosquelette virtuel sur un ordinateur avant de passer à la pratique.

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Un antibiotique réduirait la dépendance

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- Un antibiotique réduirait la dépendance

Une nouvelle étude suggère que la protéine GLT1 (Glutamate Type I Transporter), impliquée dans l’élimination du neurotransmetteur glutamate, a un rôle clé dans la dépendance à la cocaïne. En utilisant un antibiotique permettant d’augmenter la quantité de cette protéine dans le cerveau, une équipe de l’université de l'Indiana à Bloomington a pu limiter la consommation de cocaïne chez le rat.

Au cours de la période de sevrage, ils ont observé une diminution de la protéine GLT1 dans le noyau accumbens, une région cérébrale qui joue un rôle important dans le système de récompense.

Pour pallier au sentiment de dépendance, l’équipe a eu l’ingénieuse idée de donner aux animaux de la ceftriaxone, un antibiotique utilisé pour traiter des méningites, et connu pour augmenter la quantité de GLT1 dans le cerveau. Grâce à ce médicament, les chercheurs ont pu annuler le besoin de cocaïne chez le rat.

Des résultats préliminaires prometteurs montrent que la ceftriaxone aide à réduire aussi la dépendance à l’alcool chez le rat.

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On peut lire sur son visage la souffrance du bébé qui va naître

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- On peut lire sur son visage la souffrance du bébé qui va naître

Les premières expressions apparaissent vers la 24e semaine de grossesse. À ce moment-là, les fœtus sont capables de réaliser des mimiques simples pour lesquelles une seule région du visage se modifie. Au bout de 36 semaines, leurs expressions sont beaucoup plus complexes et font intervenir au moins quatre mouvements en même temps. À partir de ces images on pourrait penser que le fœtus exprime une douleur.

Bien que les fœtus soient en bonne santé, tous affichaient une expression de souffrance à la fin de la grossesse. Selon les auteurs il est pour le moment difficile de savoir si ces mimiques reflètent une réelle détresse.

Il se pourrait que l'accouchement soit déclenché au moment où le foetus pompe trop d'énergie à la mère (ce dont témoigne le "masque de grossesse"), ce qui signifie sans doute que le foetus n'en reçoit plus assez et qu'il est en manque (il a faim?), ce qui pourrait expliquer son expression de douleur ou de se trouver trop à l'étroit ? De quoi imaginer en tout cas qu'il veuille sortir et non pas rester dans un ventre douillet comme on avait tendance à le penser, les pleurs du nouveau-né n'étant que la fin d'une mauvaise période et non d'une euphorie première horrifiée de découvrir la dure réalité.

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Ce qui distingue l’esprit humain

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- Ce qui distingue l'esprit humain
The Human Spark: The science of human development, Jerome Kagan

La question de ce qui nous différencie du chimpanzé est abordée par Jérôme Kagan à partir de la spécificité du développement de l'enfant.

Nourrissons humains et chimpanzés se comportent de manière remarquablement similaires dans les quatre à six premiers mois. C'est seulement au cours de la deuxième année que l'on commence à diverger profondément. Au moment où les lobes frontaux de l'enfant se développent et que les connexions augmentent entre les sites du cerveau, le petit homme commence à développer les talents distinctifs de notre espèce. Il s'agit notamment de "la capacité de parler un langage symbolique, de déduire les pensées et les sentiments des autres, de comprendre la signification d'une action interdite, et prendre conscience enfin de leurs propres sentiments, intentions et actions".

On peut dire qu'il ne s'agit que d'une constatation factuelle, les théories de l'auteur là-dessus n'étant pas l'essentiel. New Scientist conteste que la moralité soit spécifique à notre espèce comme il le prétendrait. On a effectivement vu qu'il y avait déjà une forme de moralité dans les espèces grégaires mais il n'y a rien d'absurde à estimer que notre humanité se distingue par une autre sorte de moralité, liée notamment à la compréhension de l'interdit qui distingue bien un enfant d'un animal. Jérôme Kagan caractérise notre moralité par le fait de pouvoir juger que nous sommes de bonnes personnes, ce qui n'est pas faux, liant surmoi et narcissisme, mais on ne peut ignorer ce que le langage y ajoute de systématisme et de récit (de mensonge). Il semble par contre un peu délirant de penser que cette moralité de base se transformerait désormais en quête éperdue de célébrité ! C'est l'exemple même des court-circuits entre la prétention de parler de biologie, donc pour des périodes préhistoriques, appliquée sans précaution à la mode de ces dernière années...

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Des impulsions laser multiplient les cristaux de glace des cirrus

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- Des impulsions laser multiplient les cristaux de glace des cirrus

En projetant le faisceau laser à impulsions ultracourtes sur un cirrus, un nuage de haute altitude composé de cristaux de glace (couche supérieure de la troposphère), l’effet observé a alors surpris les chercheurs. En une dizaine de minutes, l’action du laser a multiplié par 100 la densité des cristaux. « les nouvelles particules de glace ont alors rapidement diminué la pression en vapeur d’eau jusqu’à la saturation de la glace, ce qui a augmenté l’épaisseur optique du nuage parfois de trois ordres de grandeur ».

Ce dernier détail n’est pas anodin, puisque les cirrus interviennent dans le bilan radiatif de notre planète. Ils réfléchissent ou absorbent partiellement le rayonnement solaire venant de l’espace (pouvoir refroidissant), mais aussi le rayonnement thermique émit par la Terre (pouvoir réchauffant).

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Un robot pour guider les passagers à l’aéroport

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- Un robot pour guider les passagers à l'aéroport

L'aéroport de Genève compte un androïde dans son personnel. Le RobbI est affecté à l'accueil pour recevoir les passagers qui descendent de leur avion pour leur indiquer la sortie. En cas de besoin, il les conduit vers les toilettes, aux différents guichets, aux distributeurs de tickets..

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Un smartphone qui se plie quand il reçoit un appel

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- Un smartphone qui se plie quand il reçoit un appel

MorePhone est constitué d'un écran électrophorétique fin et flexible et de câbles en alliage à mémoire de forme qui se contractent lors des notifications. Ceci permet au téléphone de soulever chacun de ses coins, individuellement ou ensemble. Chaque coin peut être configuré pour transmettre une information particulière, comme par exemple le coin droit du bas peut être utilisé pour indiquer la réception d'un message. Pour les messages urgents, les coins peuvent aussi se plier d'un côté puis de l'autre à plusieurs reprises.

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Un drone qui se colle aux murs

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- Un drone qui se colle aux murs

En fait, ce n'est pas un vrai drone. Il faut le lancer à la main ce qui l'apparente plus à un jouet pour l'instant mais l'idée est intéressante car si les drones devaient remplacer les livreurs, la meilleure façon serait de se coller aux fenêtres ou au mur d'à côté. Bien sûr un quadricopter pourrait attendre qu'on ouvre la fenêtre mais ils sont plus lents, plus bruyants et consomment plus d'énergie. En fait, on peut s'attendre à ce que cela serve d'abord à la surveillance (façon de mettre temporairement une caméra quelque part).

L’ensemble des manœuvres est réalisé de façon autonome par l’ordinateur de bord et le contrôleur embarqués. Pour s’agripper, l’avion se cabre pour atteindre la verticale. Tout en profitant de son élan et en conservant un peu de puissance avec son moteur, il décroche pour se plaquer contre le mur. Au moment de l’impact, les suspensions pressent un système de griffes contre la paroi. La pression exercée leur permet de s’agripper aux aspérités du mur. Enfin, dès que l’appareil est stable, le moteur se coupe. Pour le retour du drone à sa base, la technique est également audacieuse. Pour le décollage, à l’image d’un chat, les griffes se rétractent pour lâcher prise. Tracté par son hélice, l’avion va voler presque immédiatement sur le dos. Il prend ensuite un peu de vitesse, se retourne, puis reprend le cours de son vol.

[source : Futura-Sciences]

On pourrait utiliser aussi des robots-oiseaux comme ce Robo Raven qui arrive à tromper les véritables oiseaux.

Sinon, il y a maintenant des drones imprimés en 3D...

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Les déserts sont-ils en train de reverdir ?

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- Les déserts sont-ils en train de reverdir ?

Les déserts sont de plus en plus verdoyants. Depuis les années 1980, dans certaines régions arides, la hausse de la concentration de CO2 (élément essentiel à la photosynthèse) dans l’atmosphère a stimulé la croissance des plantes.

En moyenne, entre 1982 et 2010, la couverture végétale s’est densifiée de 11 % dans les régions arides du centre de l’Australie. Plus généralement, on enregistre une augmentation du feuillage dans toutes les zones désertiques, telles que le sud-ouest des États-Unis, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Afrique. L’équipe de Canberra a mis en évidence que dans le cas de l’Australie, le CO2 était le principal responsable de la stimulation végétale.

Les végétaux à racines profondes absorbent plus de CO2 que certaines graminées par exemple. « Les arbres réinvestissent les prairies ».

En fait, il n'y a pas que les déserts mais toute la végétation qui profite de cet excès de CO2.

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Les antalgiques baissent la testostérone

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- Les antalgiques baissent la testostérone

Aspirine, paracétamol… Les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus célèbres pourraient révéler leur côté obscur : ils inhiberaient la production de testostérone (ainsi que des prostaglandines) chez l’Homme et seraient donc à ce titre des perturbateurs endocriniens. Chez le rat, cela se traduit par une féminisation des nouveaux nés mâles.

Cela n'empêche pas semble-t-il la corrélation entre prise quotidienne de petites doses d'aspirine et moins de cancers ou maladies dégénératives. Serait-ce justement grâce à la baisse de testostérone ?

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Des petites doses de THC protègent le cerveau

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- Des petites doses de THC protègent le cerveau

Des doses très faibles, 1000 fois inférieures à celles d'un joint, données entre 1 à 7 jours avant une opération et 1 à 3 jours après (ou après un traumatisme crânien) empêchent la mort de cellules neuronales (en particulier par manque d'oxygène) et facilitent leur croissance.

Le THC provoquerait une réaction de résistance anticipant le stress. Ces doses très faibles pourraient être utile aussi pour l'épilepsie (ainsi que pour prévenir les crises cardiaques).

On connaissait déjà l'intérêt de très faibles doses pour diminuer l'inflammation.

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L’ancêtre des primates

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- L'ancêtre des primates

Arboricole et sans doute insectivore, ce poids plume de quelques centimètres de haut et d'à peine 30 grammes vivait il y a 55 millions d'années.

L'ancêtre de tous les primates a été baptisé Archicebus achilles.

"Il ressemble à un hybride bizarre, avec les pieds d'un petit singe, les bras, jambes et dents d'un primate très primitif, et un crâne avec des yeux étonnamment petits".

Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels, des petits primates nocturnes et arboricoles aux grands yeux exorbités. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains.

"Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans".

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Rendre invisible un objet d’un certain point de vue

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- Rendre invisible un objet d'un certain point de vue

Largecloaks

Rien à voir avec une "cape d'invisibilité", plus proche de la prestidigitation, un jeu de miroirs peut rendre invisible un objet de n'importe quelle taille mais d'un point de vue unique. Dès qu'on n'est plus devant, on voit tout mais cela pourrait s'appliquer à des satellites par exemples, devenus invisibles de la Terre.

L'image ci-dessous montre comment on peut masquer une chaise avec une poubelle derrière.

Largecloaks2

Il y a un système similaire qui rend invisible de différents côtés (mais pas quand on n'est pas juste en face).

Enfin, la technique des "capes d'invisibilité" par déformation des ondes optiques pourrait être appliquée aux fonctions d'onde quantique pour isoler une particule des influences extérieures (décohérence).

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Un drone contrôlé par la pensée

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- Un drone contrôlé par la pensée

Le professeur Bin He et ses étudiants en ingénierie bio-médicale d'une université du Minnesota ont réussi à piloter un drone de la marque Parrot, et ce, uniquement par la pensée. Le dispositif, qui ne nécessite pas d'implant (non-intrusif), est composé d'un casque relié à un ordinateur. L'utilisateur pense à des gestes précis, un poing fermé par exemple, le casque capte alors les micro-courants électriques parcourant le cortex puis les transmet à l'ordinateur. Un programme est chargé d'analyser ces données, et les transforme en commandes pour le drone.

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La reconnaissance de gestes par déformation des ondes WiFi

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- La reconnaissance de gestes par déformation des ondes WiFi

Les chercheurs ont montré qu'il est possible de tirer parti des signaux Wi-Fi autour de nous pour détecter les mouvements spécifiques sans avoir besoin de capteurs sur le corps humain ou des caméras.

En utilisant un routeur Wi-Fi adapté et quelques appareils sans fil dans le salon, les utilisateurs peuvent contrôler leurs appareils électroniques et appareils ménagers, de n'importe quelle pièce de la maison avec un simple geste. Quand une personne se déplace, il y a en effet un léger changement dans la fréquence du signal sans fil.

WiSee a besoin d'un récepteur avec des antennes multiples mais peut identifier neuf gestes différents et jusqu'à cinq personnes peuvent se déplacer simultanément dans la même résidence.

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Les aliments anticancéreux

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- Les aliments anticancéreux

Beaucoup de médecins contestent ce qu'ils considéraient comme des exagérations, voire du charlatanisme, prêtant à certains aliments des propriétés anticancéreuses. Or une étude vient de démontrer que des capsules contenant grenade, thé vert, curcuma et brocoli font baisser de 63% le niveau de PSA (lié au cancer de la prostate).

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Un capteur photo en graphène ultra sensible à la lumière

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- Un capteur photo en graphène ultra sensible à la lumière

Des chercheurs de l’Université Technologique de Nanyang (NTU) située à Singapour ont développé un capteur à base de graphène capable de détecter la lumière dans un très large spectre, allant du visible à l’infrarouge moyen. Sa particularité est de présenter une très grande photoréponse ou sensibilité à la lumière.

Le professeur Wang a mis au point des nanostructures de graphène qui « piègent » les électrons générés par la lumière pendant un temps beaucoup plus long que dans les transistors des capteurs CMOS par exemple.

Le signal électrique beaucoup plus intense qui en résulte se traduit alors par des images plus claires et plus nettes même lorsque l’intensité de la lumière est faible.

Non seulement, ce capteur à base de graphène est mille fois plus sensible à la lumière que les capteurs CMOS (Complementary Metal-Oxyde-Semiconductor) ou CCD (Charge-Coupled Device) actuels, mais il consomme également 10 fois moins d’énergie car il fonctionne à des tensions inférieures et utilise moins de courant électrique.

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