Revue des sciences 01/09

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Revue des sciences 12/08

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L’émergence de l’humanité

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Quand d'autres hommes peuplaient la Terre, Jean-Jacques Hublin
En toutes choses, il est bon de revenir au commencement, Ab Ovo. Le problème pour l'émergence de l'homme hors de l'animalité, c'est qu'il y a plusieurs commencements mais cela n'empêche pas qu'il est essentiel de comprendre d'où l'on vient. En particulier, contrairement à ce dont on voudrait se persuader, l'homo sapiens est loin d'avoir été non-violent, ni véritablement en harmonie avec son environnement dans les époques pré-néolithiques supposées époques d'abondance et d'an-archie.

Il est significatif qu'un paléontologue du XIXème siècle (Gabriel de Mortillet mort en 1898, p154), libre penseur attaché à la laïcité n'ait pu se résoudre à reconnaître les premières tombes de Cro-Magnon découvertes en 1868 et témoignant à l'évidence d'un rituel religieux. La religion n'était donc pas une création récente des prêtres pour nous dominer mais nous sortions bien de l'obscurantisme depuis l'origine ! Dans l'enfance de l'humanité déjà, les mots étaient chargés de magie et les choses de sens, animés par nos projections et nos terreurs. Le savoir n'est jamais donné au départ, si ce n'est dans l'instinct animal, il progresse avec le temps et, comme on sort de l'animalité, on sort de l'ignorance : petit à petit, pas à pas. L'émergence de l'humanité, c'est l'émergence de la conscience de soi de l'être parlant, d'une pensée matérialisée dans un langage et d'un savoir cumulatif, ce qui n'a pas commencé tellement avant 50 000 ans, et ce qui n'est pas si long au regard des temps cosmiques ou même de l'évolution biologique...

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Revue des sciences 11/08

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Revue des sciences 10/08

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Revue des sciences 09/08

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Leonard de Vinci

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Revue des sciences 08/08

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Revue des sciences 07/08

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Leonard de Vinci

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Revue des sciences 05/08

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Leonard de Vinci

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La dégénérescence de l’homme…

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On a sans doute bien raison de nous vanter les mérites d'une retraite comme deuxième jeunesse puisque qu'une bonne hygiène de vie permet à de nombreux retraités de vivre la belle vie, avec une sexualité épanouie par dessus le marché, mais... pas tous, loin de là, et beaucoup risquent d'être bien déçus, le temps venu, de ne pas atteindre à ce paradis ! On en connaît tous qui en sont bien loin, voire pour qui "la vieillesse est un naufrage" et, question de vérité, il ne faut pas se raconter d'histoire dans l'espoir de conjurer la malédiction des maisons de retraite. S'il y a effectivement une vieillesse heureuse, il y a aussi le malheur de vieillir et la dégénérescence génitale, qu'il faudrait mieux prendre en compte pour alléger nos vieux jours.

Il est probable que le mode de vie a une grande importance dans les maladies dégénératives mais il y a certainement aussi une part génétique. En tout cas, ce n'est pas une question psychologique comme on voudrait s'en persuader, ni un manque de pensée positive, ni une erreur cognitive, mais bien plutôt la conséquence d'un déficit hormonal la plupart du temps : quand on ne peut plus engendrer, on dégénère, c'est la dure loi de la sélection naturelle même si elle ne s'applique pas à tous. Le plus troublant, en effet, c'est que la perte de la force vitale s'accompagne d'une perte de la joie et de l'envie de vivre, tout simplement. Comme si on était poussé à se diriger soi-même vers sa propre tombe. Voilà qui vaut d'être médité et participe sans doute au rejet de leur époque par de plus ou moins jeunes vieillards déjà trop usés par la vie !

On parlera ici des hommes, du moins de ceux qui subissent une "andropause" encore trop méconnue, mais les femmes ménopausées sont aussi concernées par le manque de testostérone, dont le rôle est trop sous-évalué sous prétexte que cela ne concerne pas tout le monde (question d'équité et de santé publique). En fait, la testostérone semble bien être une hormone cruciale, plus qu'on ne pouvait le croire. Ce n'est pas la seule, mais une des plus importantes sans aucun doute pour notre "vitalité".

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Revue des sciences 04/08

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Leonard de Vinci

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Revue des sciences 03/08

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Revue des sciences 02/08

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Leonard de Vinci

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Les limites de l’auto-organisation

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Le thème de l'auto-organisation vient de la théorie des systémes et de la cybernétique dite de second ordre car elle inclut l'observateur dans l'objet observé, introduisant ainsi l'étude des processus autoréférentiels et le rôle de l'auto-organisation. La place de l'auto-organisation qui pouvait se présenter au début comme une simple limite apportée à la volonté de contrôle et de planification, a fini cependant par prendre toute la place et reléguer les apports de la théorie des systèmes et de la cybernétique aux oubliettes, si ce n'est pire, accusées de tous les maux dans leurs prétentions "totalitaires" ! L'idéologie de l'auto-organisation sera vite récupérée par le néolibéralisme avec d'un côté le bien (les marchés auto-régulés, la liberté) et de l'autre le mal (l'Etat, le système, la servitude). On ne peut se passer pourtant du point de vue global, macroscopique (keynésien), qui fait apparaître le système (économique, sanguin ou nerveux) avec la notion essentielle de circuit qui nous totalise, et plus précisément la circulation de matière et d'énergie mais surtout d'information (ou d'argent) qui les contrôle. Il y a donc aussi des limites considérables à l'auto-organisation, différents niveaux, différentes temporalités à prendre en compte.

L'enjeu d'une critique, c'est bien à la fois de sortir d'un certain nombre de confusions sur l'auto-organisation et de reconnaître ses limites mais sans revenir en arrière pour autant, question qui reste posée aux organisations à venir. C'est une question très concrète dans cette phase où les vieilles organisations manifestent leur inadaptation (elles ne savent pas qu'elles sont déjà mortes) mais où les mouvements informels ont montré aussi toutes leurs limites, ne tenant aucune de leurs promesses...

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Quels risques climatiques majeurs ?

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Prendre conscience des risques majeurs à long terme : même si ce n'est pas le plus probable à court terme, le risque d'un emballement du climat qui provoque un empoisonnement de l'atmosphère et des extinctions massives doit constituer notre horizon, la menace qu'il faut absolument éviter et, pour cela, même si on n'arrive pas à limiter le réchauffement à 2°C, ce qui semble hors de notre portée, tout faire pour ne pas dépasser en tout cas les 4°C de réchauffement, ce qui n'est pas gagné d'avance et dépend entièrement des prochaines décennies...

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Revue des sciences 01/08

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Leonard de Vinci

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L’hypothèse extrême

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Les prévisions des climatologues sont en général des prévisions moyennes et raisonnables, d'autant plus qu'elles font l'objet de négociations politiques dans le cadre du GIEC, avec le souci de ne pas désespérer les populations. Cependant, les incertitudes étant immenses, il est toujours fait mention qu'on ne peut exclure des ruptures de seuils et des phénomènes d'emballements qui sortent radicalement des projections actuelles mais seraient trop improbables pour être prises en considération...

Seulement, voilà, les dernières nouvelles du climat ne sont pas bonnes du tout et renforcent justement l'hypothèse d'un emballement possible à relativement court terme. Ce ne sont pas des informations qu'on peut prendre à la légère même s'il ne s'agit pas de paniquer. Il faut du moins sérieusement envisager la possibilité d'un tel enchaînement qui augmenterait les températures dramatiquement, bien au-delà des modèles actuels, par un processus qui s'auto-alimente lui-même et qui aurait peut-être déjà commencé !

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Revue des sciences 12/07

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Revue des sciences 11/07

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Leonard de Vinci

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