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- Les socialistes qui sont la nouvelle droite n'ont plus de perspective en dehors de la croissance et un économisme à courte vue.

- Les nouveaux cycles d'innovation et de croissance (Kondratieff) sont favorables à des révolutions sociales (1789, 1848, 1936) permettant de s'adapter aux nouvelles conditions de production et de partager les richesses alors que les périodes de dégradation économique découragent toute revendication sociale.

- Les urgences écologiques vont se faire plus pressantes. Le dérèglement climatique ayant 50 ans de retard sur la production de CO2 va s'accélérer. Nous subissons déjà, avec la multiplication des ouragans, les conséquences de la production de 1945-50. Il n'y a aucun moyen d'éviter une aggravation pendant 50 ans au moins (après-nous le déluge) mais nous devrons impérativement ralentir.

- La théorie et les perspectives révolutionnaires (au sens de transformation radicale de la société) ont retrouvé leur dynamisme depuis 1995, et la disparition du modèle communiste tout autant que les transformations du travail immatériel laissent une chance à une véritable libération de la dictature économique dont l'opposition à l'OMC témoigne déjà.

Jamais l'écologie n'a été aussi indispensable mais jamais elle n'a été autant réalisable.
 

Ce CNIR était particulièrement ridicule, agité par la révolte des princes (secrétaire national et élus) contre le joug de la Loi, aboutissant à la démission du Conseil Statutaire. Jean-Luc Benhamias refusait de démissionner d'un de ses postes (alors qu'il avait promis avant de le faire si l'incompatibilité était confirmée). Divers arrangements ont été tenté (passage d'incompatibilité à cumul, suppression du Conseil économique et social de la grille ou suppression de toute la grille!) mais sans jamais pouvoir obtenir 75% des votants (il n'y avait qu'une moitié de cnir présent). De plus en plus de caciques ont argumenté pour supprimer ces contraintes qui nous "affaiblissent". Cela a abouti à une motion demandant de tout revoir (encore une fois) et de faire voter une nouvelle grille par l'Assemblée fédérale de Toulouse mais surtout de suspendre toute sanction d'ici là (donc toute application en fait de la grille). Cette motion a recueilli 73% des votants (ce qui est déjà désespérant). Si près du but, Jean-Claude Biau qui était président de séance a estimé que la nécessité de 75% des votants (rappelée par le conseil statutaire) était exagérée et qu'une motion recueillant 73% des votants devait être valable (alors que ce n'était sans doute même pas 50% des membres du cnir) ! Il a donc proclamé la motion adoptée. Sur ce, le conseil statutaire a démissionné.

Il n'y a donc plus de loi chez les Verts et on a bien vu deux groupes : voynettistes+maméristes+dynamiques d'un côté, ALV+Duthu de l'autre (plus quelques isolés comme Étienne Tête ou Emmanuel Videcoq). 

Beaucoup d'entre-nous étaient écoeurés, d'autant plus que toute cette agitation groupusculaire a empêché de faire le débat sur les quotas, repoussé au cnir suivant alors que des intervenants extérieurs étaient venus pour cela et que c'est une question cruciale pour l'écologie sur laquelle les Verts sont incapables de prendre position depuis des mois ! On se demande vraiment ce qu'on fait chez les Verts...