Libération du travail

et Revenu d'Existence

De l'esclavage à l'abolition du salariat
Introduction
  • La fin du travail (05-14/09/99) 24k
  • Le Revenu d'Existence comme alternative à la société salariale et comme libération des nouvelles forces productives plutôt que "fin du travail". 
  • Libérer les travailleurs, humaniser le travail (05/98) 8k
  • Pour une économie écologiste par le dépassement du salariat
    État des lieux
  • Les origines du chômage (02/98) 15k
  • Distinction des différentes causes du chômage (classique, frictionnel mais surtout keynésien). Entre inflation et chômage, nos dirigeants ont choisi. 
     
  • Les cycles du capital (24/02-08/03) 98k
  • Capitalisme et révolutions 
    Analyse des cycles économiques depuis 1789 et synthèse du capitalisme comme cycle de la rente (mobilité, propriétaire, concentration). S'il y a un krach boursier, il y a aussi un krach de l'État régulateur ainsi que des luttes sociales mais au lieu de prédire la fin du travail et de l'État, nous pouvons prévoir au contraire la fin du chômage et du libéralisme ainsi que le retour des révolutions, car plutôt qu'un mécanisme d'horloge, on peut voir dans le cycle une sorte de bombe à retardement. 
    L'évolution du travail
    • Le travail de l'histoire (06/98) 40k
    • De l'origine du travail à la fin du salariat, définition, histoire et place du travail. 
    • Biopouvoir salarial et prohibition des drogues
    • Psychanalyse et capitalisme
    • La consommation comme reproduction (01/99) 11K
    • Le processus de valorisation a colonisé la totalité de la vie. On ne peut changer de consommation qu'en changeant de production. 
    • Composition du travail et décomposition du salariat (03/99) 16k
    • Le travail devient de plus en plus total, s'identifie à la vie et ne peut plus être contenu dans le salariat (chômage et flexibilité). 
       
    • Les mirages du temps libre (17/09/99) 14k
    • Plus on gagne du temps, plus il  manque. La simple réduction du temps de travail ne prend pas en compte l'émergence de nouvelles forces productives. 
       
    • La transition (12/99) 90k
    • Les transformations du travail s'accompagnent d'une transformation dans la valeur elle-même, en même temps que nous passons d'une économie de l'offre à une économie de la demande caractérisée par la flexibilité et "la dictature des marchés". Il faut prendre la mesure de cette transition qui peut simplement annoncer un nouveau cycle d'innovation et d'accumulation ou bien préluder au passage du capitalisme salarial à la valorisation personnelle et, en fin de compte, de l'économie à l'écologie
    La jeunesse du monde
       
    •  Le Droit à l'existence (11/07/99) 24k
    • L'égalité abstraite, le productivisme du salariat et la négation de la société - Passage au qualitatif : le droit à l'existence comme réalisation du Droit - Actualité politique du Revenu d'Existence. 

      Le Revenu d'Existence comme passage des droits abstraits de la marchandise et de l'équivalence, aux droits concrets écologistes à l'existence et à l'indépendance financière. 
       

    • Écologie réformistes ou écologie révolutionnaire (12/98) 14k
    • Le Revenu Garanti est la seule alternative à une écologie réformiste qui ne fait que rendre un peu plus durable l'exploitation de la planète et la misère du plus grand nombre. 
       
    • De l'économie à l'écologie (24/01/00) 49k 
    • Marché, capitalisme, salariat et écologie (version EcoRev' 
      L'étrangeté des marchés, État et marchés, marché du travail et marchandisation du vivant, le capitalisme comme rente, la dictature des marchés, réseaux et démocratie, la nouvelle économie, dépasser le salariat, par des nouveaux droits, une société d'assistance.
       
    • Garantir un revenu (17/02/000) 32k
    • Argumentaire pour le Doit au revenu 
    Documents
      1. Historique du revenu garanti (Alice, 11/98) 48k
      2. Mutation d'activités, nouvelles formes d'organisation, Toni Négri 05/96 24k La société-usine, la production sociale, la subjectivité comme produite autant que productive.
      3. Luttes de "minorités" et politique du désir Maurizio Lazzarato (03/98) 27k Subversion de l'identification salariale et du bio-pouvoir par la revendication d'un revenu garanti comme production de singularités.
      4. La place des chaussettes, Christian Marazzi (Alice, 10k)
      5. Le tournant linguistique de l'économie, flexibilité d'une économie de la demande et de l'information. 
      6. Le tiers-secteur au-delà de la société salariale André Gorz, (06/99) 16k Le revenu garanti comme base d'un tiers-secteur d'activités autonomes.
       
     

    De l'esclavage à l'abolition du salariat

    Ce que certains appellent la fin du travail ne peut être un arrêt de toute activité mais doit plutôt s'entendre comme la libération des nouvelles forces productives immatérielles qui remettent en cause le salariat en tant que fondement de l'organisation sociale et substitut du lien social. Il faut partir de l'analyse des causes du chômage européen et se situer dans les cycles du capital (cycles de Kondratieff) pour s'apercevoir que les causes du chômage sont conjoncturelles (liées à l'Euro) alors que la flexibilité et la précarité sont hélas plus durables, liées à l'économie de la demande.

    Pour prendre la mesure des transformations du travail et comprendre les enjeux des bouleversements actuels, il faut remonter à son apparition et suivre son évolution à partir du néolithique, avec l'agriculture et l'esclavage, jusqu'au salariat et son dépassement actuel (Le travail de l'histoire). [On peut constater aussi la centralité du salariat imposant sa norme comme biopouvoir et prohibition des drogues ainsi que la constitution d'une nouvelle thérapie contre la mystification salariale de la réussite individuelle et du moi autonome  (psychanalyse et capitalisme).] Il faut encore, à la suite des situationnistes, prendre toute la mesure de l'intégration de la consommation à la production, jusqu'à remettre en question leur séparation (La consommation comme reproduction). Enfin, il faut prendre en compte, avec les toni-négristes, la mobilisation totale de la vie exigée par la production immatérielle dans une société-usine sans dehors et un travail qui ne peut plus être mesuré par le temps (Composition du travail, décomposition du salariat). Au regard de ces réalités, on peut dénoncer les mirages du temps libre, d'une simple réduction du temps de travail, ne prenant pas en compte l'émergence de nouvelles forces productives. Nous ne devons pas nous suffire non plus d'un tiers-secteur qui sert d'écran à un véritable projet écologiste mais nous devons prendre la mesure de la Transition que nous sommes en train de vivre.

    La débâcle sociale des transformations du travail ne peut trouver à se résoudre sans le passage de l'économie à l'écologie, à un véritable droit à l'existence, qui est d'abord un droit au revenu, à l'indépendance financière et à la solidarité sociale, mais aussi à l'activité sociale, ce qu'on appelle un Revenu d'Existence. Le Revenu Social Garanti est réalisable immédiatement (ce qui n'est pas le cas du "plein emploi") en soulageant immédiatement les pauvres tout en permettant d'engager une véritable libération du travail, des nouvelles forces productives, par un renforcement des droits et non pas la déréglementation libérale.  C'est enfin la seule véritable alternative à une écologie réformiste qui ne fait que rendre un peu plus durable l'exploitation de la planète et la misère du plus grand nombre.


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