Libération du travail |
et Revenu d'Existence |
Introduction
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État des
lieux
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L'évolution
du travail
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La jeunesse du
monde
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Le Revenu d'Existence comme passage des droits abstraits
de la marchandise et de l'équivalence, aux droits concrets écologistes
à l'existence et à l'indépendance financière.
L'étrangeté des marchés, État et marchés, marché du travail et marchandisation du vivant, le capitalisme comme rente, la dictature des marchés, réseaux et démocratie, la nouvelle économie, dépasser le salariat, par des nouveaux droits, une société d'assistance. |
Documents
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De l'esclavage à l'abolition du salariat
Ce que certains appellent la fin du travail ne peut être un arrêt de toute activité mais doit plutôt s'entendre comme la libération des nouvelles forces productives immatérielles qui remettent en cause le salariat en tant que fondement de l'organisation sociale et substitut du lien social. Il faut partir de l'analyse des causes du chômage européen et se situer dans les cycles du capital (cycles de Kondratieff) pour s'apercevoir que les causes du chômage sont conjoncturelles (liées à l'Euro) alors que la flexibilité et la précarité sont hélas plus durables, liées à l'économie de la demande.Pour prendre la mesure des transformations du travail et comprendre les enjeux des bouleversements actuels, il faut remonter à son apparition et suivre son évolution à partir du néolithique, avec l'agriculture et l'esclavage, jusqu'au salariat et son dépassement actuel (Le travail de l'histoire). [On peut constater aussi la centralité du salariat imposant sa norme comme biopouvoir et prohibition des drogues ainsi que la constitution d'une nouvelle thérapie contre la mystification salariale de la réussite individuelle et du moi autonome (psychanalyse et capitalisme).] Il faut encore, à la suite des situationnistes, prendre toute la mesure de l'intégration de la consommation à la production, jusqu'à remettre en question leur séparation (La consommation comme reproduction). Enfin, il faut prendre en compte, avec les toni-négristes, la mobilisation totale de la vie exigée par la production immatérielle dans une société-usine sans dehors et un travail qui ne peut plus être mesuré par le temps (Composition du travail, décomposition du salariat). Au regard de ces réalités, on peut dénoncer les mirages du temps libre, d'une simple réduction du temps de travail, ne prenant pas en compte l'émergence de nouvelles forces productives. Nous ne devons pas nous suffire non plus d'un tiers-secteur qui sert d'écran à un véritable projet écologiste mais nous devons prendre la mesure de la Transition que nous sommes en train de vivre.
La débâcle sociale des transformations du travail ne peut trouver à se résoudre sans le passage de l'économie à l'écologie, à un véritable droit à l'existence, qui est d'abord un droit au revenu, à l'indépendance financière et à la solidarité sociale, mais aussi à l'activité sociale, ce qu'on appelle un Revenu d'Existence. Le Revenu Social Garanti est réalisable immédiatement (ce qui n'est pas le cas du "plein emploi") en soulageant immédiatement les pauvres tout en permettant d'engager une véritable libération du travail, des nouvelles forces productives, par un renforcement des droits et non pas la déréglementation libérale. C'est enfin la seule véritable alternative à une écologie réformiste qui ne fait que rendre un peu plus durable l'exploitation de la planète et la misère du plus grand nombre.