D’aucune autre idée que celle de liberté, on ne sait aussi universellement qu’elle est indéterminée, ambiguë et susceptible des plus grands malentendus et, par là même, soumise effectivement à ces malentendus, et aucune idée n’est couramment admise avec si peu de conscience. L’esprit libre étant l’esprit effectif, les malentendus à son sujet entraînent d’autant mieux les plus énormes conséquences pratiques que, dès lors que les individus et les peuples se sont une fois représenté le concept abstrait de la liberté qui est pour elle-même, rien d’autre ne possède cette puissance invincible, précisément parce qu’elle est l’essence propre de l’esprit, et comme son effectivité même. Des continents entiers, l’Afrique et l’Orient, n’ont jamais eu cette idée, et ne l’ont pas encore, les Grecs et les Romains, Platon et Aristote, même les Stoïciens ne l’ont pas eue.
Hegel Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé. §482 p427La liberté n’a pas le même sens pour les Athéniens et pour Sparte qui emploient le même mot. Dans un cas, il s’agit de la liberté politique du citoyen, dans l’autre de la liberté de la cité, sa souveraineté. Hitler revendique aussi la liberté pour le peuple allemand, on peut donc considérer ce concept de liberté comme un mot vide. C’est une opinion scientifique, la supposition que le réel est rationnel et l’homme prédestiné. Tout a une cause, Dieu est tout-puissant et nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.
La psychologie d'observation énonce d'abord ses perceptions des modes universels qui se présentent à elle dans la conscience active; elle trouve alors beaucoup de facultés, d'inclinations et de passions diverses; et parce que dans l'énumération d'une telle récolte de facultés le souvenir de l'unité de la conscience de soi ne se laisse pas refouler, la psychologie doit du moins aller jusqu'à s'étonner que dans l'esprit, comme dans un sac, puissent se tenir ensemble et côte à côte tant de choses contingentes et hétérogènes les unes aux autres, et cela d'autant plus que ces choses ne se dévoilent pas comme des choses inertes et mortes, mais comme des processus inquiets et instables.
Hegel. Phénoménologie de l’esprit. Aubier Tome I p253
Dire en effet que sous cette influence cette individualité est devenue cette individualité déterminée ne signifie rien d'autre sinon dire qu'elle l'était déjà.
Si la psychanalyse n’était qu’une science objective, et non la science du sujet, le sujet serait réduit, en effet, à la chaîne infinie des causes, enfermé dans un ordre immuable qui s’exprime à travers lui, sans commencement ni fin. La détermination du sujet par son histoire, le roman oedipien, semble plus contraignante que la surdétermination marxiste. La liberté n’y a plus aucune espèce de sens. On peut remplacer à volonté la détermination économique par la détermination biologique ou la détermination structuraliste. "Souviens-toi, comme l’écrit Jacques-Alain Miller, que tu n’es qu’un sujet de l’inconscient ."Hegel. Phénoménologie de l’esprit. Aubier Tome I p254Il résulte des actions des hommes en général encore autre chose que ce qu’ils projettent et atteignent, que ce qu’ils savent et veulent immédiatement.
Hegel. Leçons sur la philosophie de l’histoire. Vrin p33
En bref, l’homme (vivant) est donc partout et toujours (c’est-à-dire nécessairement) plus ou moins inconscient de soi-même. Sans doute, en vivant jusqu’à quatre-vingt-dix ans (surtout s’il le fait en philosophe) l’homme serait-il beaucoup plus conscient de soi que s’il était mort en bas âge (même stoïquement). Mais ce ne sont là que des différences de degrés (d’ailleurs difficilement mesurables) : le fond reste toujours le même, en ce sens que l’homme n’est, au fond, jamais pleinement conscient (entre autres : de soi).
Mais, justement, par leur indétermination relative, nos actes inaugurent une nouvelle série de causes (Kant). Ce n’est pas la même chose de vouloir compléter le savoir, reconstituer l’enchaînement des causes (le Dieu d’Einstein où le savoir s’égale à une négation de liberté) ou bien dénoncer ce savoir idéal comme faisant lui-même écran, dénégation, refoulement (le Dieu trompeur).Kojève. Essai d’une histoire raisonnée de la philosophie païenne. Tome I p 43Ainsi l’esprit s’oppose à lui-même en soi ; il est pour lui-même le véritable obstacle hostile qu’il doit vaincre ; l’évolution, calme production dans la nature, constitue pour l’esprit une lutte dure, infinie contre lui-même. Ce que l’esprit veut, c’est atteindre son propre concept ; mais lui-même se le cache et dans cette aliénation de soi-même, il se sent fier et plein de joie.
De cette manière, l’évolution n’est pas simple éclosion, sans peine et sans lutte, comme celle de la vie organique, mais le travail dur et forcé sur soi-même ; de plus elle n’est pas seulement le côté formel de l’évolution en général mais la production d’une fin d’un contenu déterminé. Cette fin, nous l’avons définie dès le début ; c’est l’esprit et certes, d’après son essence, le concept de liberté.
Pourtant Freud n’avait pas vraiment idée de la liberté, il partageait le pessimisme d’Épicure, assimilant la civilisation à la contrainte d’instincts biologiques plutôt qu’à l’invention d’une liberté contradictoire. Dans le concret de son action il en va tout autrement et la levée du symptôme est bien assimilée à une libération, à un gain de liberté gagnée par la conscience de soi. Au contraire, Lacan s’est d’abord présenté sous le drapeau de la liberté, pour ne plus oser en parler devant les déferlements de l’époque sexo-libertaire. Il faut dire qu’un certain Existentialisme a voulu faire de la liberté un "absolu" : puisque l’existence précède l’essence, elle se choisit toute et choisit ses déterminations. Lacan a critiqué, avec une conviction hégélienne, cette conception de la liberté qui ne s’affirmait jamais mieux qu’entre les murs d’une prison. Cela ne l’a pas empêché de se déclarer libéral et confesser sa sympathie pour Sartre malgré ses critiques, combattant d’un autre bord l’objectivation des sciences humaines.Hegel. Leçons sur la philosophie de l’histoire. Vrin p51
A titre de vouloir, l'esprit se comporte sur un mode pratique. Il faut distinguer de son comportement théorique le comportement pratique par lequel, de lui-même, il impose une détermination à l'indétermination du vouloir, c'est à dire qu'il substitue d'autres déterminations à celles qui, sans qu'il y soit pour rien, se trouvent déjà en lui.
Hegel. Propédeutique § 1
Il serait vain d’imaginer que la conscience puisse exister sans donné : elle serait alors conscience (d’) elle-même comme conscience de rien, c’est-à-dire le néant absolu. Mais si la conscience existe à partir du donné, cela ne signifie nullement que le donné la conditionne : elle est pure et simple négation du donné, elle existe comme dégagement d’un certain donné existant et comme engagement vers une certaine fin encore non existante. Mais en outre, cette négation interne ne peut être le fait que d’un être qui est en perpétuel recul par rapport à soi-même. S’il n’était pas sa propre négation, il serait ce qu’il est, c’est-à-dire un pur et simple donné ; de ce fait, il n’aurait aucune liaison avec tout autre datum puisque le donné par nature n’est que ce qu’il est. Ainsi, toute possibilité d’apparition d’un monde serait exclue. Pour ne pas être un donné, il faut que le pour-soi se constitue perpétuellement comme en recul par rapport à soi, c’est-à-dire se laisse derrière lui comme un datum qu’il n’est déjà plus. Cette caractéristique du pour-soi implique qu’il est l’être qui ne trouve aucun secours, aucun point d’appui en ce qu’il était. Mais au contraire le pour-soi est libre et peut faire qu’il y ait un monde parce qu’il est l’être qui a à être ce qu’il était à la lumière de ce qu’il sera. La liberté du pour-soi apparaît donc comme son être. Mais comme cette liberté n’est pas un donné, ni une propriété, elle ne peut être qu’en se choisissant. La liberté du pour-soi est toujours engagée ; il n’est pas question ici d’une liberté qui serait pouvoir indéterminé et qui préexisterait à son choix. Nous ne nous saisissons jamais que comme choix en train de se faire. Mais la liberté est simplement le fait que ce choix est toujours inconditionné. (Sartre p558)Si la liberté est l’effet de la rencontre de l’Universel, l’inconditionné du sens avec une détermination singulière, ce n’est pas la même liberté qu’on peut goûter dans le travail de la technique et l’arbitrage du pouvoir, dans la création artistique qui doit déjouer nos préjugés (séduire malgré le commandement, moi-idéal) et dans les emportements de la passion où la liberté de décision, d’engagement, s’identifiant à une détermination (idéal du moi) se détache de tous les autres conditionnements avec la force infinie de la raison.
Irréductible à ses déterminations objectives, la liberté est dans le choix concret qui la convoque et le Sujet n’est rien que ce procès d’identification où il s’incarne comme désir. Pour Sartre, retournant Bergson, le sujet réflexif du pour-soi est d’abord la totalisation du réel, par sa négation, comme Espace et Temporalité (cf. Kant) constitués par son intentionnalité, l’acte de sa liberté qui configure le monde, son désir qui ne se réduit pas à la volonté de puissance ou l’amour propre mais se veut fondation de son être en raison comme pro-jet où s’incarne une liberté dont il revendique la responsabilité, dont il défend l’idéal et ses raisons universelles, ses fins comme siennes bien que situées (car négation du donné actuel), et engagé dans le dialogue avec l’Autre (mais sans exclure la mauvaise foi) pour se faire reconnaître par autrui comme existence de droit.
"On n’asservit l’homme que s’il est libre" (Questions de méthode p162). La liberté ne consiste pas simplement à réaliser son essence sans contraintes (perfection de Spinoza) comme une quelconque plante, ni même à l’indépendance de la pensée et de la matière (Descartes) mais à constituer un projet comme sien, fondé en raison, c’est-à-dire dont on peut répondre. (C’est pourquoi le premier aspect de la Liberté est dans le renoncement et la Maîtrise du corps, ascétisme ou platonisme devenant juste milieu, tempérance avec Aristote mais qui trouve son incarnation effective dans le travail de l’esclave et le pouvoir de la technique maîtrisée). Il y a bien la revendication imaginaire de liberté (anti-thétique) de l’esclave qui se veut libération de ses chaînes (négation et non pas jouissance procurée seulement par son travail) mais aussi qui dénie sa responsabilité au nom de sa condition servile invoquée comme excuse devant le tribunal. De l’autre côté, cependant, le procureur ne peut s’adresser qu’à une liberté (thétique) digne et responsable de ses choix (la culpabilité revendiquant sa capacité de décision, sa dignité humaine) et qui s’impose dans tout dialogue effectif mais de façon explicite cette fois avec la psychanalyse. Cette liberté du Maître qui revendique son égalité, dans l’épreuve même, ne disparaît jamais complètement de la conscience servile qui reste un sujet des discours au même titre que le souverain.
La liberté est avant tout une dimension première de la parole, de la vérité, du témoignage, de la réponse. Il nous faut utiliser le langage de nos pères et le marquer de notre présence, de notre responsabilité, l’actualiser. Nous sommes ce que nous faisons et bien plus que nous ne le savons. L’inconscient n’est rien d’autre que ces traces de représentation qui insistent à trouver une autre réponse que l’oubli. Il n’y a d’inconscient que pour un homme libre, responsable de ses actes et c’est encore un acte de liberté que d’affronter les fautes du passé, briser un silence trop lourd, juger sa propre histoire (là où c’était, je dois advenir) contre toute bonne conscience démente. Pas de culpabilité sans liberté, ce n’est pas seulement un problème religieux. Vappereau a raison de définir la psychanalyse comme non-folie : "Le sujet dans le discours analytique, est considéré comme responsable des conséquences des effets de ses paroles." Cette liberté exigeante, responsable, contraignante est l’envers de l’arbitraire irresponsable de la folie.
Ce n’est donc pas que je me détourne du drame social qui domine notre temps. C’est que le jeu de ma marionnette manifestera mieux à chacun le risque qui le tente, chaque fois qu’il s’agit de la liberté.
Car le risque de la folie se mesure à l’attrait même des identifications où l’homme engage à la fois sa vérité et son être.
Loin donc que la folie soit le fait contingent des fragilités de son organisme, elle est la virtualité permanente d’une faille ouverte dans son essence.
Loin qu’elle soit pour la liberté "une insulte", elle est sa plus fidèle compagne, elle suit son mouvement comme une ombre.
Et l’être de l’homme, non seulement ne peut être compris sans la folie, mais il ne serait pas l’être de l’homme s’il ne portait en lui la folie comme la limite de sa liberté.
La responsabilité impose de ne pas distinguer l’intention de l’acte, de ne pas revendiquer sa passivité et son ignorance mais son projet constituant son monde et le temporalisant (p564), l’ordre d’aller au combat. Le non-savoir n’est pas distinct de la Liberté. (C’est à la lumière du non-être que l’être-en-soi est éclairé. Sartre p557). En effet, la liberté est une projection hypothétique dans l’avenir. C’est le temps humain de l’anticipation, celui qui va de l’avenir vers le passé, du projet à la réalisation et non plus de la cause à l’effet. Dans l’indétermination de la liberté de l’autre pour l’avenir (Dialectique). L’Analyse en libère la négation, le mouvement.Lacan. Propos sur la causalité psychique. Écrits p176Dire que l'Absolu est non seulement Substance, mais encore Sujet, c'est dire que la Totalité implique la Négativité, en plus de l'Identité. C'est dire aussi que l'être se réalise non pas seulement en tant que Nature, mais encore en tant qu'Homme. Et c'est dire enfin que l'Homme, qui ne diffère essentiellement de la Nature que dans la mesure où il est Raison (Logos) ou Discours cohérent doué d'un sens qui révèle l'être, est lui-même non pas être-donné, mais Action créatrice (= négatrice du donné). L'Homme n'est mouvement dialectique ou historique (= libre) révélant l'être par le Discours que parce qu'il vit en fonction de l'avenir, qui se présente à lui sous la forme d'un projet ou d'un "but" (Zweck) à réaliser par l'action négatrice du donné, et parce qu'il n'est lui-même réel en tant qu'Homme que dans la mesure où il se crée par cette action comme une oeuvre (Werk).
Kojève. Introduction à la lecture de Hegel. (L’idée de la mort dans la philosophie de Hegel) p 533
Pour le sujet qui, dans la présence de sa liberté, est essentiellement comme un particulier, eu égard à cette présence de sa liberté, son intérêt et son bonheur sont censés être un but essentiel et, par conséquent, un devoir.
Hegel. Encyclopédie des sciences philosophiques en abrégé. §509 p439
Mais il est faux que l’homme recherche avant tout le bonheur, que cette recherche du bonheur détermine la vie sociale. Hegel a montré que l’homme aspire à la satisfaction donnée par la reconnaissance universelle de sa valeur personnelle. On peut dire que tout homme, en fin de compte, voudrait être " unique au monde et universellement valable". On veut autant que possible se distinguer des autres, on veut être "original ", on est "individualiste", on cherche à faire valoir sa "personnalité", censée être unique en son genre. Ce que tout le monde fait, ce que tout le monde a, ce que tout le monde est, tout ceci est sans valeur véritable. L’homme recherche l’inédit et voudrait être "inédit ". C’est ce qu’a bien mis en valeur l’Individualisme des Temps modernes (à partir de la Renaissance). Mais les "individualistes" oublient d’ajouter que l’"inédit" n’a une valeur que dans la mesure où il est "reconnu" par la société, et - à la limite - par tous. Personne ne voudrait être pire que tous : l’homme le plus laid, la plus lâche, le plus bête du monde. C’est donc bien à la reconnaissance universelle de sa personnalité particulière que l’homme aspire en dernière analyse. C’est cette reconnaissance qui lui donne la satisfaction, et il est prêt à sacrifier à cette satisfaction son bonheur, s’il ne peut pas faire autrement. Ce n’est pas seulement pour être beau qu’il faut souffrir.
Kojève. Esquisse d’une phénoménologie du Droit. p201-202
Le bonheur n’est pas quelque chose d’égoïste, ce n’est pas une petite maison, ce n’est ni prendre ni recevoir. Le bonheur c’est participer à une lutte dans laquelle il n’y a pas de frontière entre son monde personnel et le monde en général.
Si le bonheur n’a rien de matériel mais tient plutôt de ce que les moralistes français appelaient l’amour-propre (de Pascal à Helvétius), son projet ne se limite pas à son intérêt immédiat et devient projet collectif où se constitue l’espace de la Vérité qu’on ne touche qu’à travers l’Autre, la bonne foi s’opposant librement à la mauvaise foi de l’amour-propre.Lee Harvey Oswald (assassin de J.F. Kennedy Libra Don DeLillo)Le sceau de la haute destination absolue de l’homme c’est de savoir ce qui est bien et ce qui est mal et qu’elle consiste précisément en la volonté soit du bien, soit du mal, en un mot c’est qu’il peut être cause. 38
L’animal ne pense pas mais seulement l’homme, de même celui-ci seul est libre et seulement parce qu’il pense ; sa conscience contient ceci que l’individu se saisit comme personne, c’est-à-dire dans son être singulier, comme une chose universelle en soi, capable d’abstraction, de tout renoncement à l’individuel, par suite comme quelque chose en soi d’infini. 61
Sans la liberté réelle de l’erreur et de l’arbitraire du signifiant aucune libération ne serait imaginable, aucun engagement symbolique ne serait digne de foi. Il ne faut pas croire, pour cela non plus, à un pro-jet purement symbolique et dénué d’espérance imaginaire. Les trois dimensions se partagent l’espace de liberté qui nous constitue comme sujet. Le déterminisme scientiste se veut sourd au sens tout autant que nos intellectuels déçus qui ne veulent plus se laisser prendre à ces balbutiements insensés auxquels il se sont déjà blessés, les pauvres petits, sans y comprendre rien. Cela n’empêche pas ces non-dupes de rester sujets de leurs choix au regard des autres dont l’objectivité voudrait les préserver, camouflant l’inter-subjectivité dans la constitution de toute Science, de tout Monde et, de cette position désinteressée, u-topique du savant, rendre impensable une liberté désincarnée et non située. Je ne parle pas de ceux qui croyant avoir rencontré leur vérité n’habitent plus qu’un rêve.Hegel. Leçons sur la philosophie de l’histoire. VrinL’Analyse est un processus de dé-fascination, de libération des contraintes historiques, de critique du discours et de négation de l’identité, de changement enfin et non pas une construction de défenses inattaquables et immobiles. Pas de parole sans liberté d’énonciation. Sans liberté pas d’Amour, ni Art, ni Analyse. Je prétends, contre l’idéologie régnante, que la psychanalyse ne justifie pas un déterminisme familial ou structurel mais, au contraire, qu’elle n’évite la suggestion qu’à donner accès au sujet à une liberté perdue dans le symptôme. Cette liberté n’est en rien un accès à la jouissance, mais tout au contraire, son efficacité est bien dans l’interruption de la jouissance.
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