Théorie des systèmes, constructivisme, écologie


Lectures par Jean Zin

L'écologie comme pensée globale est une forme de la théorie des systèmes mais ouverte à la pluralité des mondes, loin de l'unilatéralité de l'économie réduisant tout à l'argent. Tout réduire à l'énergie ne vaut guère mieux. L'écologie se distingue de la raison calculante comme politique, démocratie participative, système cognitif, dans un abord constructiviste de la réalité.
 
  • Les enjeux actuels de l'écologie (19/10/01-04/01/02) 36k
  • Libéralisme, constructivisme, globalisation, théorie des systèmes, autonomie, rareté, croissance et développement, richesse, principe de précaution, donner le temps, démocratie compétitive ou participative, énergie ou information, non violence.
     
  • Joël de Rosnay, Le macroscope, Points, Seuil, 1975, 14/09/01, 20K
  • Vers une vision globale, Ecologie-Politique et théorie des systèmes
    "L'écosociété, c'est la convivialité plus les télécommunications !"
     
  • Les écosystèmes, Serge Frontier, Que sais-je, puf, 1999, 02/10/01, 16k
  • Limites de la diversité, complexification et stress, importance des effets indirects et d'une concordance des rythmes. De la croissance au développement.
     
  • Economie et écologie, Franck-Dominique Vivien, Repères, 1994, 06/10/01, 20k
  • Rapports de l'économie et de l'écologie depuis les physiocrates, comme deux versions de la théorie des systèmes : le système clos de l'économie mathématisée et le système ouvert de l'écologie politique englobant l'économie des flux.
     
  • Au-delà de la rareté, Bruno Ventelou, Albin Michel, 2001, 10/10/01, 32k
  • L'idéologie économique de la rareté et de la concurrence produit une réalité conforme à ses présupposés (anomie sociale et pénuries) et rend impossible une coopération pourtant favorable à tous. A partir des théories de la croissance endogène, des prophéties autoréalisatrices, des anticipations rationnelles, des externalités, la théorie libérale est réfutée au nom de l'influence des représentations sur le réel (sur la valeur) et de ses défauts de coordinations, au profit d'un keynésianisme et d'une croissance volontariste déniant la limite naturelle qui est plus contestable. Par contre on ne peut qu'approuver le passage d'une logique à court terme de valorisation du temps à une logique d'investissement à long terme qui se donne le temps.
     
  • TIQQUN 2 27/10/01 30k
  • La critique la plus aboutie sans doute des positions que nous défendons : revenu garanti, théorie des systèmes, production immatérielle assimilés à un totalitarisme cybernétique, à l'assujetissement total aux dispositifs, au langage du pouvoir, l'intériorisation de la police. Il n'y aurait pas d'autre issue que de se soustraire aux dispositifs, aux discours normatifs
     
  • La société du risque, Ulrich Beck, 12/01/02, 43k
  • Plus intéressant qu'une notion trop large du risque, cet ouvrage prémonitoire de 1986 qui vient seulement d'être traduit, analyse le post-modernisme comme modernité achevée et réflexive, sans extérieur, qui devient à elle-même sa propre question, l'origine de ses propres risques et détruit les cadres sociaux de la modernisation, par sa réussite même, selon trois axes principaux : 1) l'individuation résultant de l'Etat social, de la diversification des parcours et de la division du travail fait éclater la famille et les normes salariales, généralisant incertitude et insécurité. 2) Les progrès de la productivité en diminuant la pression de la nécessité mènent à une inversion des priorités entre risques et profits, le progrès et ses effets secondaires, développant la critique de la science. 3) La victoire de la démocratie vide de substance le centralisme politique mais généralise l'action citoyenne sub-politique, conduite avec ses propres moyens, aussi bien contre un pouvoir sourd qu'une science aveugle à ses effets. C'est la fin du double monopole de la science et de la politique, du savoir et du pouvoir.
     
  • Pour une démocratie cognitive,
  • Agir dans un monde incertain, essai sur la démocratie technique, 20/10/01, 29k,
    Des forums hybrides à une véritable démocratie participative, à l'autonomie collective dépassant la séparation du pouvoir et du savoir ainsi que la compétition de la démocratie délégative.

    Annexes


    Index