Pour l'écologie-politique La nature de l'avenir Thèses pour la prise de pouvoir La révolution invisible Appel au mouvement
(Textes de 1992-1993)
 
  • Pour une écologie politique
L'écologie a des significations radicalement différentes selon l'utilisation politique qui en est faite. Plutôt que de vouloir rassembler des stratégies antagonistes, elle doit se scinder au contraire en 3 tendances contradictoires. 

1. L'écologie fondamentaliste et réactionnaire, dont le mot d'ordre est "respectons les lois de la nature" reprend les argumentations des droites traditionnelles (légitimistes, royalistes, autoritaires, fascistes) sur l'ordre naturel, inégalitaire, la division des fonctions, la ségrégation des populations, l'hygiénisme, le biologisme et la normalisation. La liberté humaine y représente le mal absolu contre la loi naturelle et contraignante d'une harmonie originelle et non discutable. 

2. L'écologie environnementaliste libérale et centriste dont le mot d'ordre est "la qualité de la vie" se réduit à préparer les futures industries de l'environnement, l'intégration de la gestion des déchets de l'économie et la sauvegarde de parcs de loisirs, d'ensembles touristiques, de musées d'espèces rares, destinées aux cadres privilégiés d'un capitalisme sauvage qui sait qu'il doit séduire, par l'artifice d'une nature reconstituée, les meilleurs diplômés assurés qu'il pourront profiter idéalement des avantages matériels qu'on leur fait miroiter (la Vraie Vie!) et d'une liberté naturelle garante de prospérité. Liberté du plus fort et loi du possédant. 

3. L'écologie-politique enfin dont le mot d'ordre est de "prise en compte de la totalité et maîtrise de notre environnement, des conséquences de nos actions sur nous-mêmes", reprendre le contrôle de l'économie, imposer la prise en compte des besoins réels et des nuisances indésirables, globaliser les problèmes au niveau mondial, corriger la force mécanique de l'évolution par la volonté d'un développement contrôlé, démocratique, équilibré, rationnel et diversifié. La liberté est, de ce point de vue, un idéal, la dignité de l'homme qui doit être reconnue supérieure à toute autre rationalité (économique, géopolitique, biologique) et doit atteindre à l'effectivité qui ne peut plus être que mondiale, à la mesure des enjeux du temps. Il ne s'agit pas de protéger une nature originelle, ni de protéger et rentabiliser les richesses naturelles mais de prendre possession de notre monde, s'opposer aux logiques inhumaines d'un développement tyrannique et aveugle, fonder un nouvel être-ensemble, de nouvelles solidarités contre la société marchande et ses intérêts à courte vue. 

27/11/93 

 L’urgence des problèmes à résoudre maintien l’ambiguïté sur le rôle de l’écologie politique, assimilée par beaucoup à l’introduction de la science dans la politique. Je pense avoir assez montré que le désintéressement de la science, son impossible clôture, l’identifie plutôt au laisser-faire de l’économie. La science ici ne peut nous servir qu’à mesurer les conséquences catastrophiques de nos actions mais, certes pas mettre en place les solutions politiques. L’écologie est bien un retour du politique à la place des experts économiques et de la technocratie à courte vue. Il ne s’agit donc pas, simplement de dénoncer les idéologies écologistes réactionnaires et totalitaires mais bien d’affirmer qu’il n’y a pas d’autre voie que l’antiéconomisme écologiste.

Il ne s’agit pas de Transformer la société selon nos valeurs : il s'agit d’abord que les individus puissent décider simplement de la société dans laquelle ils veulent vivre.

La valeur est précisément l'articulation de la société marchande avec la démocratie : les valeurs se valent à priori et ne valent donc que ce que le marché en décide, démocratiquement. C'est le fondement du multiculturalisme américain "politic’ly correct" qui en vient à nier toute différence et tout universel au nom de l'universalité de la différence. La politique ne se réduit pas à la défense de nos intérêts mais doit réaliser pratiquement l'exigence morale de fonder un monde humain dont nous puissions répondre et nous ne prenons pas parti pour des valeurs lorsque nous défendons notre existence singulière, notre liberté, notre solidarité, ce qui nous rassemble dans le poids du sens, de la langue et de la science. Nous ne prenons pas parti pour des valeurs quand nous défendons la démocratie (où des valeurs peuvent s'affronter ensuite effectivement), nous reconnaissons la réalité de l'autre. La liberté est une réalité, elle peut devenir une valeur d'échange aussi quand elle devient marché mais je refuse de mettre sur le même plan la défense d’intérêts économiques particuliers et la survie de tous qui n'est pas une valeur mais la condition de toutes les valeurs, l'enjeu premier de notre liberté de décision qui trouve sa raison dans la conscience claire de l'unité de nos destins et la volonté d'en résoudre les menaces, d'en assumer l'évolution ensemble.

    Dans la lutte contre l'aliénation naturelle (la mort, la maladie, la souffrance), l'aliénation est devenue sociale. Et à leur tour, la mort, la maladie, la souffrance devinrent sociales.
Notre responsabilité à l'égard de la nature et des générations futures n'est que la responsabilité de nos actions et pas seulement à l'égard de la nature.

La prise en compte de la totalité ne doit pas, non plus, être soumission normative à la majorité, aux coutumes, aux généralités mais doit s'appuyer sur un droit universel à partir duquel tout individu singulier peut revendiquer son droit face à n'importe quel groupe; Les particularités ne valent qu'en tant qu'elles s'inscrivent dans l'universel comme libre disposition d'une singularité. 


 

La nature de l'avenir

(Le Droit de l’écologie)
  • La fin de l’économie
Il ne faut pas trop se fier à l’incapacité du capitalisme d’accéder au qualitatif pour en espérer un dépassement rapide. C’est fondamentalement que le capitalisme avec sa logique de la marchandise est inadapté au traitement du qualitatif, ne pouvant qu’y substituer sa logique du profit immédiat. Mais, pour autant que le marché du qualitatif se développe par exacerbation de la concurrence dans une société de l’"abondance", le capitalisme va mettre, au contraire, le qualitatif en avant dans toutes ses publicités (nous sommes à l’ère des normes qualité, plan qualité etc.) ainsi que le traitement des pollutions et nuisances. Il serait d’autant plus criminel de se reposer sur ces tendances pour résoudre les problèmes posés par le capitalisme lui-même car s’il se révèle capable de gérer protection sociale et "qualité de la vie" c’est d’abord par une pression politique extérieure. L’anti-nomie des logiques ne peut garantir une réponse appropriée devant l’urgence, c’est au politique de prendre le contrôle de la production pour assurer simplement notre survie. 

Il n’y a pas de retour à l’innocence perdue. Le monde naturel est devenu un monde humain et c’est l’homme qui face aux conséquences de son action déclare son inhumanité pour lui construire un visage plus humain, l’humaniser encore mieux. C’est le constat de l’humanisation de la planète toute entière, et de ses ressources, qui contraint à prendre en compte les conséquences de nos pratiques, de notre industrie. Cette prise de pouvoir, cette orientation politique qui s’impose enfin à l’économie doit en changer graduellement la logique sur toute la chaîne de production. Il s’agit bien, à chaque échelon de dire le monde qu’il nous faut, puisque nous en sommes les auteurs, au lieu de subir les effets de masse passivement. L’ancienne logique du profit n’en disparaîtra pas pour autant mais ne sera plus qu’une fébrilité créatrice à l’intérieur d’une logique non concurrentielle. Il faut laisser la concurrence jouer partout où elle est jeu gratuit et l’abaisser partout où elle est vitale. Pour ce qui restera aux PME locales ou innovantes je prône le recours au Capital Risque d’État, associé à une offre de services multiples aux entreprises (conseil commercial, financier, administratif) opérant le transfert du pouvoir aux compétences plutôt qu’au Capital et permettant d’orienter un peu l’activité selon la demande sociale et les besoins d’aménagement du territoire. 

C’est donner beaucoup de pouvoir à la bureaucratie, qu’il faudra contrer, et ce n’est pas changer fondamentalement la logique marchande, ce qui ne peut se faire que par le dépassement du salariat. La voie entre le libéralisme mercantile aveugle et le totalitarisme est étroite, c’est la voie du Droit : non pas supprimer l’État, ni faire confiance à son pouvoir mais, au contraire, le contrer, le contraindre sans cesse par des contre-pouvoirs, le contrôle des citoyens. L’intervention de l’État doit se borner à donner les moyens aux orientations favorables, dans sa partie offensive, et à contrôler l’activité économique privée pour qu’elle reste compatible avec ses objectifs globaux, qui sont des objectifs vitaux nous obligeant à prendre les mesures qui s’imposent, c’est la voie défensive du Droit. C’est une situation qui est déjà largement en voie de réalisation et ne demande aucun accroissement démesuré de l’État car celui-ci n’a pas à prendre le contrôle de l’économie, il en a déjà un contrôle total par le biais de la TVA par exemple qui est la marque de l’État sur chaque produit (mais aussi la monnaie, l’inflation, etc.). 

Un champ très large doit rester à l’initiative privée car il faut laisser les inégalités se développer, la compétition, l’émulation, la faculté de jouer et de construire. Il faut que différents niveaux de richesses (limités) soient actualisés pour concrétiser les possibilités d’une époque, sauvegarder son potentiel. Mais le pouvoir et les représentants du peuple ne doivent rien devoir à cette puissance qu’il s’agit, au contraire, de soumettre à l’intérêt commun par la formulation du Droit. Et il faudrait d’abord que, pour personne, plaie d’argent ne soit mortelle, la communauté assurant le risque individuel et donnant à tous le moyen de vivre sans contrepartie de travail, premier remède au productivisme. Nous y sommes presque avec le RMI, même si la rhétorique est encore en retard. On est trop timide aussi dans les possibilités de modeler une production qui vit de plus en plus des normes internationales et, ne sachant affirmer une politique décidée, tous les fantasmes peuvent se déchaîner sur ce pouvoir obscur, insaisissable de l’État alors que c’est tout aussi bien le mouvement de l’économie elle-même qui demande de plus en plus son organisation.  

Il ne s’agit pas d’imaginer une société idéale et de forcer le réel à y répondre. Nous devons nous former un idéal, cependant, car toute action humaine procède de l’idéal à la réalisation, mais il s’agit plutôt de le mettre en commun dans nos luttes communes et de rester attentifs aux effets réels négatifs. Ce qui est sûr, c’est que personne ne peut être libre sans défendre sa liberté, la liberté ne peut nous être simplement octroyée. Il s’agit de prendre le pouvoir, chacun à sa place, et pour cela le plus urgent reste de rendre compte des faits dans ce qu’ils ont de décisif, rendre la honte encore plus honteuse pour arracher la décision de changer les règles sociales. On peut même penser qu’elles ont déjà commencé à changer. 

Il n’y a pas d’autre choix. Trois millions de chômeurs sont là pour le prouver. C’est un fait malgré l’imbécillité des politiques de l’emploi qui négligent le fait qu’il s’agit d’un déséquilibre de masses entre l’Offre et la Demande (par surproduction !) et non d’une paresse des chômeurs ou d’un manque d’entreprises, un manque de dynamisme ! Les politiques de l’emploi ont toutes pour visée d’augmenter la production et la consommation ce qu’on ne peut plus tolérer. D’un autre côté, partager le travail ne peut se faire qu’à abaisser le niveau concurrentiel. Entre l’immobilisme froid des fonctionnaires et la course frivole et sauvage du libéralisme, nous devons imposer notre rythme et notre Droit. 

Il nous faut, en premier, reprendre possession de nos moyens d’expression pour en diffuser l’appel à chacun. Ce qui a échoué hier, n’échouera pas demain car l’économie aussi a touchée à sa fin, non seulement pas sa mondialisation et l’épuisement des réserves mais aussi par sa complexité qui ne pourra pas s’accroître encore longtemps. L’informatique et les techniques de l’information sont d’étonnantes matérialisations de l’esprit mais dont le développement ne peut être infini car ils se réduisent, en fait, au traitement de l’erreur et à la finitude des résultats, au rapport Temps/Précision. La multiplication de l’information a une limite et il faudra s’adapter à cette multiplicité finie. 

Les rares moments où la foule en fusion partage généreusement, aux cris de liberté, l’étonnement d’être ensemble, sont bien des moments pour lesquels on peut se battre avec confiance et garder longtemps encore l’excitation du rêve. Je sais que là surgiront des possibles que l’époque bornée ne sait encore inventer, car je ne suis pas l’oracle, je n’ai pas la réponse mais je sais qu’elle ne viendra que de nous et de nos rencontres. 


Thèses pour la
Prise de pouvoir

1. Il ne sert à rien de s'en prendre aux politiciens de ne pas nous avoir donné le pouvoir. Il faudrait presque les remercier de nous avoir administré la preuve de l'impossibilité d'une prise de pouvoir uniquement politique. On ne peut transformer une société autoritairement sans une base sociale décidée et cohérente. La politique des socialistes a reflété l'état réel de la France petite bourgeoise, il ne pouvait en être autrement sans de forts mouvements sociaux pour arracher le pouvoir à la technocratie. 

2. Il ne sert à rien de vouloir recomposer un nouveau parti, vouloir renouveler les idées alors que c'est justement les idées qui manquent et qui ont manqué le plus, incapables de fonder une fraternité concrète. Les idées ne peuvent que manquer, en effet, s'il faut qu'elles réalisent le miracle de créer la société qu'il leur faut par un simple transfert de pouvoir, nous préservant de toute action politique. C'est justement ce que l'expérience socialiste récuse, n'ayant pu faire mieux, ce qui est déjà beaucoup, que de civiliser sa brutalité. 

3. Il ne sert à rien, dans ces conditions, de prendre le pouvoir. Si le pouvoir ne peut changer la société, autant le confier aux gestionnaires modérés. Ce qu'il nous faut, c'est changer la société. Pour cela, ce ne sont pas les partis qu'il faut regrouper, c'est tout ce peuple de gauche recroquevillé sur sa part de jouissance arrachée au passé. Il faut donner vie au mouvement social, qu'il organise sa solidarité, qu'il délivre la parole. Il faut regrouper tout ce qui existe dans de grandes fêtes où l'intelligence doit s'allier au coeur, les énergies tendues vers les autres, à l'écoute des différences pour une mise en commun de notre fragile dignité. Ici ou là, nous reprendrons les idées qu'il faut pour rendre compte de notre être ensemble. Petit à petit, sans vouloir contrôler ce qui s'organise en divers sens, par l'invention et la rigueur nous changerons les esprits et nous changerons la vie, comme jadis au mois de mai. Le pouvoir nous le prendrons dans la rue (prise de parole) pas dans un ministère. C'est ce qu'il faut avoir compris, radicalement, pour se servir des ministres et ne pas leur demander de prendre notre rôle. C'est à nous de montrer ce qu'on peut faire, des communistes aux écologistes et ailleurs: se rencontrer d'abord, se réunir. 

31/03/93 

  • La révolution invisible
Mai 68 est la première révolution (depuis la Fronde) qui a refusée de prendre le pouvoir. Il n’y a pas eu vraiment une victoire de la réaction contre une insurrection qui n’a pas eu lieu. L’écrasement électoral ne traduisait qu’une absence d’alternative. Le pouvoir ne pouvait séduire assez une révolution anti-autoritaire. S’il n’a pas été renversé, le pouvoir a bien été atteint plus fondamentalement : il est devenu un pouvoir honteux, suspect d’illégitimité et le germe de la contestation a réduit toutes les prétentions au respect hiérarchique, partout. Ce n’est pas un échec mais bien une victoire de la révolution qui s’opère silencieusement avec la terrible lenteur de l’histoire hélas. 

Même la couronne présidentielle peut être dédaignée par celui que le peuple désigne dans les sondages. Aurons-nous réussi à montrer que nous avons perdu tout pouvoir sur notre destinée, la taupe continue de creuser. La lutte contre le Nazisme en 40 s’est continuée en lutte contre le colonialisme jusqu‘aux sixties vouées à la jeunesse et remettant en cause l’autorité, puis les années 70 ont été celles de l’utopie et du terrorisme où s’épelaient les limites de cette nouvelle liberté entrevue. L’épuisement de tous ses échecs a provoqué la réaction des années 80, vouées à la réussite personnelle et au travail qui se veulent la vérité de l’âme humaine mais les années 90 désignent cette vérité comme celle de l’exclusion et du chômage. 

Nous devons prendre conscience de ce "travail de l’inconscient ", déceler derrière la victoire apparente des forces de l’argent, la ruse de la raison qui démasque ses mensonges, les rend manifestes pour mieux nous aider à maîtriser sa sauvagerie. La main nous sera bientôt rendue pour continuer son oeuvre et il nous faudra bien, alors, avoir compris ses leçons. Le chômage nous a donné, avec le RMI, la préfiguration de la société équitable et écologique de demain : chaque citoyen voit ses droits vitaux réellement reconnus et assumés par l’État sans pousser à une plus grande production ni à une plus grande consommation. Il n’est pas temps de désespérer, devant la démonstration historique de l’échec de tous les pouvoirs mais, au contraire, d’en éprouver l’urgence d’y reprendre notre place et notre bien, d’y faire valoir nos exigences par notre action concrète, d’y reconnaître notre responsabilité plus réelle que jamais. Car l’évidence qui s’impose à l’issue de cette révolution est que tout dépend encore de nous, de notre capacité de résistance et de solidarité qui doivent faire obstacles aux nouveaux féodalismes de la corruption et du clientélisme. 


APPEL AU
MOUVEMENT

La fin du communisme et l'essoufflement de la social démocratie ne peuvent pas laisser longtemps l'espoir en berne, comme si l'humanité avait pu jamais se résigner à son sort: supporter sans rien dire l'arbitraire, l'injustice et la misère, attendre sans rien faire que la mort nous gagne, sans raisons de vivre qu'un morne confort et sa plate servitude. Passé le temps de comprendre, la flamme doit renaître plus forte et brillante pour ne pas seulement résister mais vaincre, les combats ne manquent pas, il ne faut plus disperser nos forces mais les ajouter. 

Nous ne voulons pas des partis (un de plus). Ils nous réduisent à répéter leurs slogans, camouflent leurs erreurs, ignorent nos diversités et nous divisent. Nous ne pouvons créer que ce qui existe déjà : Le Mouvement. Un mouvement rassemble des énergies éparses, organise son expression et son action sans demander de comptes à ceux qui se joignent à cet effort. Le mouvement se doit d'être la coordination permanente des bonnes volontés, instrument de ceux qui agissent et dénoncent les pouvoirs. 

Notre charte est celle de nos pères qui n'ont pas achevé la besogne mais tracé le sillon. Chacun est libre de vivre comme il veut (comme le veut sa raison unique et déchirée dans notre commune solitude), chacun se vaut parole contre parole (sans distinctions de fortune ou de sang) et chacun vit en nous (solidaire, miroir et juge): Liberté, égalité, fraternité. Cela ne va pas de soi. L'avenir dépend de ce que nous en ferons, il dépend de nos actes. 

 
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