L'Être | Quantité | Structure |
La logique a pour élément cette unité du subjectif et de l’objectif qui est savoir absolu, et à laquelle l’esprit s’est élevé comme à sa vérité absolue. Les déterminations de cet élément absolu n’ont pour signification ni d’être seulement des pensées, ni seulement des déterminations ob-jectives, ni des abstractions vides et des concepts se mouvant au-delà de l’effectivité, mais non plus d’être des essentialités étrangères au Je et un en-soi objectif, et pas davantage des combinaisons et des mélanges simplement extérieurs des deux. Mais l’élément de cette science est l’unité selon laquelle l’être est concept pur en soi-même, et le concept pur seul l’être véritable. Maintenant, en tant que l’unité se détermine et se développe, ses déterminations doivent avoir la forme de cette séparation, car l’unité est justement unité de cette différence, et son développement est la présentation de ce qu’elle contient en elle, donc de cette différence entre penser et être 33.
L’entendement détermine et fixe les déterminations ; la raison est négative et dialectique parce qu’elle réduit à rien les déterminations de l’entendement; elle est positive parce qu’elle produit l’universel, et subsume en lui le particulier...Mais dans sa vérité la raison est esprit...Il est le négatif ce qui constitue aussi bien la qualité de la raison dialectique que de l’entendement ; il nie ce qui est simple, et c’est ainsi qu’il pose la différence déterminée de l’entendement ; il dissout tout autant cette différence, et c’est ainsi qu’il est dialectique. Pourtant il ne se maintient pas dans le néant de ce résultat, mais en lui il est aussi bien positif, et ainsi il a établi par là le premier terme simple, mais comme un universel...Ce mouvement spirituel, qui dans sa simplicité se donne sa déterminité et dans celle-ci son égalité avec lui-même, et qui est donc le développement immanent du concept, est la méthode absolue du connaître, et en même temps l’âme immanente du contenu lui-même 6. L’unique chose pour gagner le procès scientifique, c’est la connaissance de la proposition logique que le négatif est tout aussi bien positif, ou que ce qui se contredit ne se dissout pas en zéro, dans le néant abstrait, mais essentiellement dans la seule négation de son contenu particulier 25. En tant que ce qui résulte, la négation est négation déterminée, elle a un contenu. Elle est un concept nouveau, mais qui est un concept plus élevé que le précédent, plus riche que lui ; car, en vertu de la négation de ce concept, en vertu de ce qui est op-posé à ce concept, elle est devenue plus riche ; elle le contient donc, mais aussi plus que lui, et est l’unité de lui et de son op-posé 26.
La négation de l'être est l'essence, la négation de l'essence est le concept, la négation du concept est... l'Idée absolue. Mais qu'est-ce, maintenant, que l'Idée absolue? Elle se nie elle-même à son tour, si elle ne veut pas parcourir à nouveau toutes les étapes de l'abstraction depuis son commencement ni se contenter d'être une totalité d'abstractions ou l'abstraction consciente de soi. Mais l'abstraction qui se conçoit comme telle se reconnaît comme néant; elle doit renoncer à elle-même comme abstraction, et elle aboutit ainsi à un être qui est précisément son contraire: la nature. La logique toute entière est donc la preuve que la pensée abstraite n'est rien pour soi, que l'Idée absolue n'est rien pour soi, que seule la nature est quelque chose. Marx II-138
De la même façon, la qualité "déniée" devient quantité, la quantité "déniée" devient la mesure, la mesure "déniée" devient l'être, l'être "dénié" devient le phénomène, le phénomène "dénié" devient la réalité, la réalité "déniée " devient l'idée absolue, l'idée absolue "déniée " devient la Nature, la nature "déniée" devient l'esprit subjectif, l'esprit subjectif "dénié " devient l'esprit objectif moral, l'esprit moral "dénié " devient l'art, l'art "dénié" devient religion, la religion "déniée" devient savoir absolu. Marx II-135
L’Être est d’abord déterminé en regard d’autre-chose
Deuxièmement, il est déterminé à l’intérieur de lui-même ;
Troisièmement, il retourne dans soi à partir de ce déterminer, rejette ce préliminaire du diviser, et s’établit en cette indéterminité et immédiateté dans laquelle il peut être le commencement...L’Être s’y posera dans les trois déterminations :
1. Comme déterminité, en tant que telle ; Qualité ;
2. Comme déterminité surpassée ; Grandeur, Quantité ;
3. Comme quantité déterminée qualitativement ; Mesure 53.
Position de l’Être. Il est pourtant l’immédiat, ce qui est encore purement-et-simplement indéterminé. Mais c’est justement cette indéterminité qui constitue sa déterminité, car l’indéterminité est op-posée à la déterminité, elle est donc elle-même, comme op-posé, le déterminé ou le négatif, et à vrai dire la négativité pure. Cette indéterminité ou négativité que l’être a en lui-même est ce qu’énonce la réflexion en posant l’être égal au néant 70. L’opposition du néant ne dépasse pas pourtant l’égalité abstraite Être=Néant, seul existe effectivement le devenir qui est leur unité, le perpétuel commencement toujours nouveau où l’être, comme moment, surgit du néant ou disparaît mais le devenir comme unité-en-repos de ce qui change est le disparaître du disparaître lui-même 80.
La dialectique est ce mouvement temporel où les oppositions s’unissent dans le processus de l’opposition même, déterminant une forme supérieure. Nous nommons dialectique le mouvement rationnel supérieur, dans lequel des termes qui paraissent purement-et-simplement séparés passent par le truchement d’eux-mêmes, et en cela passent l’un dans l’autre. C’est la nature dialectique de l’être et du néant eux-mêmes qui montre leur unité, le devenir, comme leur vérité 78. La négation "aufhebung" est un médiatisé, Il est le non-étant mais comme résultat qui est sorti d’un être. Par conséquent il a encore en lui la détermination dont il provient. Si l’on détermine de façon plus exacte le dépassement, quelque chose ici n’est surpassé que dans la mesure où il a accédé à l’unité avec son op-posé ; dans cette détermination plus précise, il est un réfléchi, et peut dûment être nommé moment 81.Ce qui commence est déjà, et pourtant tout aussi bien il n’est pas encore. Être et non-être sont donc en lui en union immédiate ; ou le commencement est leur unité indifférenciée. L’analyse du commencement donnerait ainsi le concept de l’unité de l’être et du non-être - ou dans une forme plus réfléchie, de l’unité de l’être différent et de l’être-non-différent - ou de l’identité de l’identité et de la non-identité. Ce concept pourrait être regardé comme la première, la plus pure définition de l’absolu 46.
L’être déterminé, comme contradiction de l’être et du néant, comme devenir, s’oppose comme unité de l’être-là à son devenir. Il devient l’unité de l’être-autre en soi et pour soi mais encore séparé d’abord comme être-pour-autre-chose puis être-en-soi qui en sont les moments (ils sont l’être et le néant différenciés dans l’être-là. 89). A l’unité immédiate de l’être-là succède l’unité réflexive de ses moments comme réalité. L’être-là est, comme réalité, la différenciation de lui-même en être-en-soi et être-pour-autre-chose 93..L’être-là est être-dans-soi, et comme être-dans-soi il est étant-là ou quelque-chose. 94 L’être du quelque-chose ne consiste donc pas dans son immédiateté, mais dans le non-être de l’être-autre...Le quelque-chose est être-là seulement dans la mesure où il a une déterminité. 95
L’être-dans-soi du quelque-chose se distingue de l’être-autre, de l’autre quelque-chose, par sa limite qui le constitue. Mais ensuite la limite se montre comme l’essentialité du quelque-chose ; elle est sa déterminité qui se différencie en déterminité comme étant-en-soi, en détermination (La limite comme détermination n’est plus le moyen-terme qui-opère-la-mise-en-rapport entre lui et autre-chose...Elle est le rapport de ce quelque-chose à soi-même. 101), et en déterminité comme étant pour-autre-chose, en disposition. La déterminité comme rapport de ces moments est qualité mais troisièmement la qualité, par le truchement de la disposition, passe dans le changement 95.
Disposé ainsi ou autrement, quelque-chose n’est pas compris comme étant dans soi, mais comme engagé dans une influence et une relation extérieures. Le rapport extérieur dont dépend la disposition, et le devenir-déterminé par le truchement d’un autre apparaissent
L’être-là est déterminé ; et la déterminité se pose comme négation et borne par le fait que, comme déterminité étant-dans-soi, elle s’outrepasse en même temps, et se rapporte à soi comme à sa négation. L’être-là, de cette manière, n’est pas seulement déterminé, mais borné ; fini, et il n’est pas seulement fini, mais il est la finité 114. Mais le déterminé n’est fini que dans le devoir-être ; ce qui veut dire dans la mesure où il s’outrepasse lui-même comme outrepassant sa négation...Le fini est donc lui-même ce dépassement de soi, il est lui-même le fait d’être infini. Donc, tel que s’est dégagé son concept, l’infini est l’être-autre de l’être-autre, la négation de la négation, le rapport à soi par dépassement de la déterminité. - Infini dans ce concept simple qui est le sien, peut être tenu pour la seconde définition de l’absolu ; ce concept est plus profond que le devenir ; mais il est ici encore affecté d’une déterminité 115. L’infinité est la détermination du fini, ou ce qu’il est en soi..L’infinité est donc elle-même déterminée, rapport à autre-chose. Mais l’autre auquel se rapporte l’infini est le fini 116. La mauvaise infinité est la même-chose que le devoir-être permanent, elle est certes la négation du fini, mais elle n’est pas en mesure de s’en libérer en vérité; celui-ci sort à nouveau en elle-même comme son autre, parce que cet infini n’est qu’en tant qu’il est en rapport avec le fini, qui pour lui est autre. Le progrès à l’infini n’est par conséquent que la monotonie d’une répétition, une alternance ennuyeuse et toujours identique de ce fini et de cet infini 119. La représentation s’arrête à cet extérieur, à cette répétition permanente d’un seul et même alterner, de l’agitation vide qui consiste à outrepasser la limite, outrepasser qui trouve dans cet in-fini une nouvelle limite, mais ne peut s’y tenir davantage que dans l’infini. Cet infini a une bonne fois la détermination ferme d’un au-delà, lequel donc ne peut être atteint pour la raison qu’il ne doit pas être atteint, puisqu’il a la détermination d’un au-delà 120. Il n’y a pas d’infini qui d’abord est infini et qui aurait seulement par après la nécessité de devenir fini, de parvenir à la finité, mais il est pour soi-même déjà tout aussi bien fini qu’infini...Mais, on l’a déjà remarqué ci-dessus à propos de l’unité de l’être et du néant, il faut se souvenir que même l’expression : unité du fini et de l’infini, ou bien que fini et infini sont la même chose, a un côté erroné parce qu’elle exprime comme être-en-repos ce qui est un devenir 124.
Dans l’être-pour-soi est achevé l’être qualitatif ; il est l’être infini...Le négatif comme être-dans-soi et le négatif comme limite, comme être-autre, sont posés comme identiques ; l’être-pour-soi est le négatif se rapportant à soi, l’être-déterminé absolu 125.
L’être-pour-soi comme tel
En lui se différencient les moments de son rapport infini à lui-même et de l’être-pour-une-chose. En tant que cet être-pour-soi réfléchi, il est idéalité. Mais en tant que l’unité de ses moments qui en lui-même retourne dans soi, il est le Un 126. Le rapport infini de l’être-pour-soi à soi consiste dans l’égalité de la négation avec elle-même. Pourtant l’être-autre n’a pas disparu de telle sorte que l’être-pour-soi ne serait que le rapport immédiat de l’être à soi, mais il est intériorisé. L’être-autre n’est pas réparti entre l’être-pour-soi et un autre 127. Il n’est que dans l’être-pour-soi, n’est rien en dehors du rapport infini de cet être-pour-soi à lui-même, et n’a ainsi que cet être-là qui consiste à être pour une-chose 128. L’être-pour-soi, dans cette détermination selon laquelle il se rapporte à soi par le fait que l’autre n’est en lui qu’un surpassé/intériorisé, est idéalité. L’idéalité est donc la même-chose que ce qu’est l’infinité, ou elle en est l’expression positive et réfléchie, déterminée. Ce qui est infini est idéel. 129. C’est ainsi que l’esprit, Dieu, l’absolu en général, est un idéel, comme rapport infini à soi-même, comme unité avec soi, unité qui n’est pas perdue dans l’extériorité et dans l’être-autre mais pour laquelle est toute déterminité...Le représenter est un être-pour-soi dans lequel les déterminités ne sont pas limites, mais seulement moments 130. Il ne se rapporte qu’à soi dans son autre. L’idéel est donc nécessairement pour-une-chose, mais il n’est pas pour un autre 132. Dans l’idéalité de l’être-pour-soi il n’y a aucun autre, puisque le rapport à son non-être est essentiellement rapport à lui-même 138.
L’être-pour-soi contient l’être-autre comme surpassé ; le dépassement de l’être-autre et le rapport à soi-même sont la même-chose ; il n’y a qu’une détermination, le rapport-à-soi-même du dépassement. Les moments intérieurs de l’être-pour-soi se sont par conséquent abîmés en fait en absence-de-différence...Il est du même coup un être-dans-soi qui a la forme de l’immédiateté ; quelque-chose mais un indéterminable. Selon cette immédiateté, cet être-dans-soi n’est pas un rapporter, mais un être. Mais comme immédiateté qui se fonde sur l’acte-de-nier, il est en même temps essentiellement rapport, cela constitue sa détermination. Son immédiateté et cette détermination sienne se différencient donc l’un de l’autre. En son immédiateté simple, ou comme être, il est en même temps pur acte-de-nier, un rapport vers le dehors en général, un pur rapport niant ; mais non à un autre ; car il n’y a plus d’autre ici, plutôt purement-et-simplement dépassé. Ce rapport également, n’est pas encore rapport à l’immédiat, mais tout d’abord cette immédiateté n’est rien d’autre que l’acte simple par lequel la négation se rapporte à elle-même. Ce qui est donc posé, c’est le retour de l’idéalité dans l’être-dans-soi simple, dans une égalité-à-soi-même qui a la forme d’immédiateté, et qui est un rapporter simplement négatif, un rapporter au néant en général. L’être-pour-soi comme cet immédiat qui est le pur acte-de-nier, est l’étant-pour-soi, le Un. 133. Parce que Un n’a aucun être-là et aucune déterminité comme rapport à autre-chose, il n’est pas non plus une disposition, et partant n’est pas susceptible d’un être-autre ; il est invariable. Il est indéterminé, non pas comme l’être ; mais son indéterminité est la déterminité qui est rapport à soi-même, être-déterminé absolu. - L’être-déterminé absolu est la déterminité, ou négation, comme rapport non pas à autre-chose, mais à soi...Son dépassement, ou sa négation, apparaît alors comme un autre étant en dehors de lui ; cet autre n’est pas quelque-chose mais le néant, qui lui-même a la figure de l’immédiateté en regard de cet étant, mais qui en soi, en même temps, n’est pas le premier néant, n’est pas immédiat, mais le néant comme quelque-chose surpassé - ou il est le néant comme vide 135. Le Un et le vide sont l’être-pour-soi, le suprême être-dans-soi abaissé jusqu’à l’extériorité plénière...La vue selon laquelle le vide constitue le fondement du mouvement contient cette pensée profonde que c’est dans le négatif en général que se trouve le fondement du devenir, de l’inquiétude de l’auto-mouvement 137. Le Un et le vide constituent l’être-pour-soi dans son être-là...Mais la déterminité de cet être-là, selon qu’il s’est dégagé, est que l’Un est la négation dans la détermination de l’être, tandis que le vide est la négation dans la détermination du non-être. Cette différence d’abord abstraite doit se déterminer ultérieurement. Le Un a l’immédiateté ; il est rapport à soi et indifférent pour soi en regard du néant qui est en dehors de lui. Mais le Un est essentiellement non indifférent en regard du vide 138. Le Un n’est rien que le rapport négatif du Un à soi, et ce rapport, donc le Un lui-même, est le Un multiple. Mais tout aussi bien la multiplicité ne concerne en rien le Un, elle lui est purement-et-simplement extérieure ; car le Un est justement le dépassement de l’être-autre, la répulsion est son rapport à soi et l’égalité simple avec soi-même 140. La répulsion du Un, en tant qu’acte-de-se-repousser de soi-même, est donc en même temps acte par lequel le Un se repousse de soi comme d’un autre, et partant un acte-de-repousser réciproque des Un multiples...leur rapport consiste en ceci : nier leur rapport...C’est seulement cette répulsion réciproque qui constitue l’être-là des Un multiples 142. La répulsion, l’acte par lequel le Un se repousse de soi, est ainsi passé en acte-de-repousser les autres, dans l’acte-de-poser les autres comme étant-seulement pour-une-chose, et ainsi le dépassement de son être-pour-autre-chose dans l’attraction 144.
Attraction
La répulsion fait des Un multiples des étant-pour-autre-chose. Mais ce sont les multiples à qui revient cet acte-de-repousser, et certes il leur revient en tant qu’ils sont Un. Mais, comme Un, ils sont rapports infini à soi-même : comme tels ils repoussent tout aussi bien cet être-pour-autre-chose, ou ce repousser. Cette répulsion de la répulsion est ainsi, en tant que se surmontant elle-même, attraction...L’attraction est en effet répulsion de la répulsion...Mais ainsi sont présents deux sortes de Un ; savoir le Un immédiat, ou le Un tel qu’il est en soi, et ensuite le Un qui, à partir de la multiplicité, retourne dans soi. Cet Un peut être appelé le Un réel 146. L’être-déterminé s’est certes fait dans lui l’être-déterminé absolu en lui-même, le qualitatif absolu ; mais, dans cette réalité, il a déjà outrepassé la qualité...partant, au lieu d’être excluant, il s’est posé en continuité 148. C’est du multiple qu’est chaque Un, ou chacun est un multiple, ou chacun se différencie purement-et-simplement des autres et les exclut de soi. Mais c’est justement en cela qu’ils sont égaux les uns aux autres ; chacun a exactement les mêmes déterminations qu’à l’autre ; c’est en ce que l’un des multiples n’est pas ce qu’est l’autre qu’ils sont la même chose...Ce qui est présent, c’est que Un, comme se rapportant infiniment à soi-même, se rapporte à son être-autre absolu, et, en tant qu’il se rapporte à ce non-être sien, justement en cela se rapporte à soi-même, et que le Un lui-même n’est que ce rapport. Son immédiateté, son être, est plutôt son être-autre, et cet être-en-dehors-de-soi qui est sien est son être 151. Si la matière ne doit pas pouvoir être-là sans force-attractive, alors se trouve là au fondement une détermination prise de la perception ; la détermination de l’attraction doit donc également en fait être puisée à la perception 155. Cette unité, dans laquelle l’être-autre est repris dans soi, et dans laquelle la déterminité est par là-même indifférente, la qualité dépassée, est la quantité 162.
Habituellement, on définit une grandeur comme quelque-chose que l’on peut augmenter ou diminuer...l’indifférence au changement, tenant à ce que dans son concept se trouve son propre plus ou moins ; son indifférence en regard de soi-même 166.
L’espace est cet être-en-dehors-de-soi absolu qui est tout aussi bien purement-et-simplement ininterrompu, un perpétuel être-autre qui est identique à soi ; le temps, un sortir-de-soi absolu, un devenir-néant qui continuellement à nouveau est le devenir-néant de ce disparaître ; de sorte que cet acte par lequel le non-être s’engendre est tout aussi bien égalité et identité simples à soi 171.
Infinité quantitative
La relation-de-puissances n’est pas une limitation extérieure, mais une limitation déterminée par le truchement d’elle-même ; donc une relation essentiellement qualitative 253.
L’être, en tant qu’il est le fait de ne pas être ce qu’il est et d’être ce qu’il n’est pas ; - comme cette négativité simple de soi-même, il est l’essence 362.
Le Système est Nouveau commencement, Cercle de cercles, Sciences concrètes.
L’universel est communiqué au royaume du contenu...Le plus riche est par conséquent le plus concret et le plus subjectif 388
La méthode, qui du même coup s’entrelace dans un cercle, ne peut pourtant pas anticiper dans un développement temporel le fait que le commencement serait déjà comme tel quelque chose de déduit. 389
Même la méthode de la vérité sait le commencement comme quelque chose d’imparfait, parce qu’il est commencement, mais elle sait en même temps cet imparfait comme quelque chose de nécessaire. 390
Cette décision prochaine de l’idée pure de se déterminer comme idée extérieure pose pourtant pour soi du même coup seulement la médiation à partir de laquelle le concept s’élève comme existence libre allée dans soi à partir de l’extériorité, accomplit par soi sa libération dans la science de l’Esprit, et trouve le concept suprême de lui-même dans la science logique, entendue comme le concept pur se comprenant. 393
Après Hegel.net
qui avait repris en 2000 ma structure de la logique sous forme de
triangles (qui ont l'inconvénient de faire disparaître les 5 temps de la
dialectique ramenée aux 3 temps conventionnels), voilà presque 20 ans
après cette page, une nouvelle présentation (février 2014) de la
structure de la logique sous forme circulaire cette fois et qui peut être utile mais me paraît moins lisible.