Voici encore quelques échos des zones grises de la science où il est difficile de se faire une opinion. Je chantais, il n'y a pas si longtemps les bienfaits du NO (du Viagra® au Sargenor®) dont je me méfie un peu plus maintenant[1] (mais des petites cures d'une semaine de Sargenor® restent recommandées surtout en hiver ou pour les végétariens). Le dernier produit miracle que j'ai découvert, c'est "l'extrait de pépins de pamplemousse", ce qui peut faire rire d'abord tellement cela semble bête. Je dis que je l'ai découvert car personne ne m'a mis sur cette voie, ce sont les résultats sur ma santé qui m'ont convaincu de la puissance étonnante de ce remède. Bien sûr, ce n'est pas une découverte pour l'humanité puisque c'est vendu dans les commerces de diététique. Mais ce n'est pas très connu encore, et d'ailleurs, il se pourrait que cela ne reste pas en vente libre ! En effet, l'extrait de pépins de pamplemousse n'est pas inconnu de la médecine puisque c'est déjà un médicament (Cryocid®), et les produits vendus en diététique ne sont pas toujours assez sûrs et purifiés, ce qui peut poser problème. Non seulement c'est un médicament mais c'est une substance très forte qu'il faut utiliser avec précautions même si elle se révèle étonnamment dépourvue d'effets secondaires, au point qu'on a bien du mal à y croire puisqu'une amélioration d'un côté se traduit presque toujours par une fragilisation d'un autre côté. Il faudrait plus d'études mais ses bienfaits sont reconnus, y compris pour les animaux, même si personne ne semble l'utiliser (trop bon marché sans doute...)
La véritable découverte est rocambolesque. C'est en 1979 que le Dr Jacob Harich, médecin et physicien (Lauréat du prix Einstein), remarquait que les pépins de pamplemousse qu'il avait jeté dans son compost ne pourrissaient pas. Il fit immédiatement des recherches et découvrit que l'extrait obtenu en pressant les pépins se révéla être un puissant germicide capable à lui seul d'inactiver des virus, des levures, des champignons, des parasites, des vers aussi bien que des bactéries. L'extrait de pépins de pamplemousse s'est avéré efficace sur une grande quantité de micro-organismes. Sa très large action thérapeutique est étonnante. Il apparaît pourtant que l'extrait de pépins de pamplemousse n'affecte aucunement la flore bactérienne saine de l'intestin, et respecte en particulier les bifidobactéries et les lactobacilles. De plus, le produit n'a aucun effet secondaire, et n'est pas toxique aux doses prescrites. Tout cela semble trop miraculeux ! [Il n'est cependant pas exclu que cela affecte les virus bactériophages qui sont essentiels à l'équilibre bactérien et la biodiversité intestinale, à utiliser donc avec précaution, les virus n'étant pas toujours nuisibles mais faisant partie intégrante de notre biologie]
Disons-le tout de suite, mon intérêt pour ce remède vient d'une candidose tenace que le Triflucan soigne parfaitement mais c'est un médicament cher et qui est réputé pouvoir provoquer des résistances (en fait ce serait surtout chez les immunodéprimés). Avec 30 à 40 gouttes après chaque repas (ce qui semble une dose élevée. Les doses, en fonction de la gravité des symptômes, sont plutôt de 15 gouttes, 2 à 3 fois par jour), j'arrive au même résultat qu'avec le Triflucan, le seul effet secondaire étant une irritation des muqueuses (il faut prendre les gouttes avec beaucoup d'eau). Les deux traitements font beaucoup maigrir au début, ce qui n'est pas désagréable et se trouve être plutôt un bénéfice secondaire.
Son intérêt dépasse largement les infections de champignons puisque l'extrait de pépin de pamplemousse est très efficace contre les infections bactériennes et même contre certains virus (y compris sans doute contre la grippe aviaire qui menace). Des tests récents ont montré son efficacité contre la grippe mais aussi en cas d'eczémas, de psoriasis, de pellicules, de verrues, de vaginite, gingivite et troubles intestinaux. En usage externe on s'en sert dilué sur la peau, pur sur les verrues. Il a un pouvoir désinfectant qu'on peut utiliser avec l'eau de consommation. C'est manifestement un produit économique et sûr qui gagnerait à être plus largement connu et utilisé. On aimerait malgré tout en savoir plus sur les inconvénients inévitables quand un produit est si puissant.
Mais c'est surtout dans les élevages que l'extrait de pépins est utile. Il permet de soigner les animaux qui souffrent d'infections fongiques (pulmonaires ou autres). On s'en sert pour nettoyer le pis des vaches ou les sabots des chevaux, ainsi que les cages et les salles. On l'ajoute préventivement à l'eau à boire ou à la moulée afin de réduire les risques de contagion par les bactéries pernicieuses, telles que Escherichia coli et Salmonella. On le croit même assez puissant pour combattre la fièvre aviaire. Il est connu pour stimuler le système immunitaire des animaux, ce qui a pour effet de diminuer les besoins en médicaments de même que les taux de mortalité. Il détruit les bactéries, les virus et les autres parasites intestinaux sans s'attaquer aux bactéries utiles. En éliminant les microorganismes indésirables, il stimule l'absorption des nutriments. Enfin, administré sous la forme d'un jet pulvérisé, il peut soigner les affections buccales. Pour les éleveurs d'animaux biologiques, qui ne sont pas autorisés à soigner leurs animaux aux antibiotiques, c'est là une aide des plus précieuses.
Quelques "extraits", trouvés sur un site consacré au sida, et tirés à l'origine d'un article paru en 1990 dans The Third Opinion (http://www.positifs.org/c/c-25.htm) :
Depuis 1979, des études ont fait état de la diversité d'action de l'extrait de pépin de pamplemousse (EPP). Ce produit breveté, composé d'acide ascorbique, de dextrose et d'acide amino-acétique, a été utilisé en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il s'agit d'un médicament très peu onéreux et présentant très peu d'effets secondaires ; aussi, il est surprenant que son utilisation n'ait pas été plus répandue.
Le Dr W. Kellas (Comprehensive Health, Encinitas, Californie) recommande 3 à 4 gouttes d'EPP à prendre en fin de repas. Le Dr L Galland conseille, en raison du goût amer de l'EPP, de le mélanger avec des jus de carotte, de légumes, d'orange ou de pamplemousse (2 ou 3 gouttes pour au moins 4 onces de liquide bien mélangé, deux fois par jour). Ce médecin indique que, si nécessaire, on peut associer d'autres antifongiques (nystatine, acide caprylique, econazole ou amphotéricine). L'action serait additive, mais pas synergique. Dans les cas de résistance, d'autres médecins ont obtenu une efficacité avec des posologies d'EPP de 6 à 7 gouttes, 3 fois par jour.
L'activité de cet EPP à des concentrations supérieures à 0,1% équivaut à celle de 30 antibiotiques et 18 antimycosiques testés en parallèle.
L'EPP a été utilisé pendant deux mois, avec succès, chez 200 personnes atteintes d'amibiase ou présentant une affection à Gardia intestinalis (L. Parish et coll., Food and Drug Administration). Ce traitement serait plus efficace que les traitements classiques. Ces résultats sont d'autant plus importants à souligner que ces affections parasitaires, qui ne sont pas limitées qu'aux régions tropicales, concerneraient un cinquième de la population mondiale (avec une fréquence plus élevée chez les homosexuels), et le plus souvent sans symptôme.
En raison du peu de toxicité de l'EPP et surtout de son efficacité obtenue avec de très petites quantités, l'EPP est devenu l'agent désinfectant de choix utilisé dans plusieurs hôpitaux aux USA : 10 à 15 gouttes d'EPP sont utilisées dans l'eau de rinçage du linge. 10 à 15 gouttes par gallon d'eau permettent de détruire les staphylocoques, streptocoques, l'aspergillus, la salmonelle et d'autres agents pathogènes retrouvés dans les tapis. L'EPP à des concentrations plus élevées (1 %) est utilisé pour désinfecter les salles d'opération.Pour prévenir la diarrhée du voyageur, l'EPP est efficace à la dose quotidienne de 1 à 2 gouttes dans un verre d'eau ou de jus de fruit. Il est aussi efficace curativement à la dose de 2 gouttes dans un verre d'eau à midi et au coucher (C-W. Lynn, Orlando, Floride).
L'EPP est aussi un moyen sûr et simple pour rendre potable l'eau : après avoir filtré, ajouter à l'eau claire 10 gouttes d'EPP pour chaque gallon d'eau ; agiter puis laisser reposer quelques minutes.
De même, l'EPP permet de traiter efficacement les fruits et légumes et de prolonger leur salubrité et leur qualité. À des concentrations aussi faibles que 30-50 ppm, leur durée de vie a été multipliée par 3 ou 4. En usage domestique, il est recommandé d'utiliser 7 à 8 gouttes par gallon d'eau de rinçage.
L'EPS pourrait être un moyen pour désinfecter les eaux domestiques usées : 2,9 livres d'EPP permettent de traiter 1 million de gallon d'eaux usées, laissant un résidu de coliformes fécaux inférieur à 1:100 ml (la norme en vigueur étant de 200:100 ml).
L'EPP a aussi des actions antivirales : inactivation in vitro de l'herpès virus de type 1 (10 minutes dans une solution à la concentration de 1:256), du virus de la grippe (W-M. Shannon, Southern Research Institute). L'EPP s'est montré aussi efficace vis à vis du virus de la rougeole en Amérique du Sud (Interlab, S.A.) et vis à vis de virus responsables d'affections chez l'animal : fièvre aphteuse, fièvre porcine africaine, le virus vésiculaire porcin et la grippe aviaire (ministère de l'agriculture, USA).
Les actions antivirales, antifongiques et antibactériennes de l'EPP expliqueraient ses effets sur divers affections cutanées : kystes, verrues, herbe à poux et sumac. Il est conseillé d'associer l'EPP, à la concentration de 1 %, à d'autres huiles essentielles (camomille, thé des bois) et de réaliser une vaporisation. On peut aussi appliquer 2 à 3 gouttes du bout des doigts sur la région à traiter, puis d'imbiber d'eau, et de rincer quelques minutes après à l'eau froide. Pour les kystes et les verrues, des concentrations plus fortes peuvent être nécessaires (1 goutte recouverte, après absorption, d'un bandage).
Des précautions d'utilisations de l'EPP sont conseillées. Il doit toujours être dilué avec 5 onces ou plus de liquide. En cas de contact avec les yeux, rincer avec de l'eau pendant 10 minutes. En cas de contact de produit pur avec la peau, rincer aussi (à l'exception des kystes et des verrues). De faibles dilutions de l'EPP appliquées sur la peau peuvent déclencher une sensation de picotement ou un blanchiment local, qui sont transitoires et anodins. En traitement d'attaque, on peut débuter par 6 gouttes trois fois par jour dans un verre d'eau, à prendre avant les repas.
L'EPP semble être un traitement particulièrement intéressant des candidoses, et en particulier pour les personnes séropositives. Ses autres propriétés mériteraient d'être étudiées plus en détail, car il semble que l'EPP pourrait être bénéfique pour de nombreuses personnes
[1] Les nombreuses et différentes maladies qui définissent le syndrome du SIDA : infections fongiques des poumons, des membranes muqueuses, du cerveau et des intestins et la dégénérescence des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins et lymphatiques (Sarcome de Kaposi - KS) sont les résultats d'une production continue de monoxyde d”azote (NO) gazeux et de radicaux oxygène réactifs (ROR) dans les cellules immunitaires et les autres cellules. http://perso.wanadoo.fr/sidasante/suggesti/defries.htm