Pour ce faire, quatre commissions de travail planchent concrètement pour ouvrir des voies nouvelles, pour échanger et communiquer des expériences et des savoirs.
Un travail est en cours pour l’aménagement qualitatif des entrées de ville et l’élaboration de cahiers des charges concernant les futures zones d’activités artisanales, commerciales et industrielles. Ce travail concerne directement Figeac et la communauté de communes. Ces projets font partie du contrat de terroir. Sont étudiés également dans la perspective d’un développement durable, le problème des déchets, de l’eau, des risques majeurs et des énergies renouvelables (je tiens les documents à la disposition de ceux et celles qui sont intéressés).
En fait, le développement durable constitue une idée neuve en Europe qui met en question, parfois radicalement, certains des aspects de la vie économique et sociale contemporaine. Ceci peut et doit aboutir à la création d’activités et d’emplois nouveaux.
En effet, le développement durable, bien plus qu’une méthode d’analyse ou qu’une façon de faire, constitue une perspective historique pour nous écologistes. C’est dans cette perspective que mon engagement s’exprime dans ce dossier pour lequel je me suis investi et dont j’ai la charge en tant qu’élu.
Plusieurs réunions instructives et concrètes ont déjà eu lieu. Des pistes de travail sont bien tracées. Mais, disons-le clairement, l’idée de développement durable est appelée à révolutionner – elle révolutionne déjà beaucoup d’activités, et le monde agricole en particulier –, par les exigences de qualité répondant aux attentes des consommateurs, en mettant sur le marché des produits " agro-biologiques " et par la nécessité absolue de protéger les espaces en renouvelant les techniques de production non polluantes.
Mais il faudra, à chaque fois, pour que l’activité ou le projet durable se concrétise, le préalable des prises de conscience, de la formation, des montages juridico-financiers appropriés, de la technique, mais aussi beaucoup d’imagination sociale. L’alliance du développement durable et du développement local ne peut réellement voir le jour qu’en sachant bien combiner le sectoriel et le transversal, le local et le global, pour faire émerger une économie solidaire et d’utilité sociale.
Il n’est pas encore aisé de faire passer ce message chez la plupart des élus et des institutionnels mais globalement les choses évoluent favorablement. Il est aujourd’hui plus facile qu’hier de se faire entendre dans cette perspective du développement durable, surtout parmi les techniciens… et les porteurs de projets.
Initier la gestion au quotidien d’une commune ou d’une ville dans cette perspective, c’est mettre en place plus d’outils d’écoute du citoyen et donc plus de démocratie participative, plus d’écologie globale, dans toutes les activités pour une meilleure qualité de vie. Ceci implique des choix politiques (dans le sens fondamental du terme) partant de l’homme, dans sa relation à la nature et aux autres, pour couvrir un très large spectre d’activités humaines valorisantes, capables de générer des emplois pour les jeunes et des activités nouvelles et durables s’enracinant dans les profondeurs du système économique et social tout en le transformant fondamentalement.
Je vous recommande à ce sujet l’excellent rapport parlementaire de Guy Hascoët "Territoire, emploi et développement durable – programme de nouvelles activités et développement des emplois pour les jeunes". Ce rapport très riche par la réflexion et les voies nouvelles qu’il emprunte est un outil essentiel pour aborder les dossiers du Lot dans la perspective de l’écologie politique.