Ça coule de source |
par Dominique Grignoux et Patrice Rey Le temps passé lors de notre dernière réunion du 1er juillet à discuter des problèmes de l’eau montre que le sujet est riche et nous tient à cœur. Il paraît que c’est le marché du XXIe siècle. Ainsi deux géants français se partagent le gâteau de la gestion de l’eau, avec un taux de rentabilité de 15 à 25%, contre 3 à 6% dans les autres secteurs. Du même coup, Monsieur Chirac, qui se sent soudain l’âme verte, veut refiler des stations d’épuration au monde entier... (conférence de New York : sommet de la Terre). Mais la Terre est vaste... Mais si nous revenions à nos moutons... Dans le Lot, on prétend qu’en dix ans, les plus grosses industries sont devenues crédibles dans leur démarche de protection de l’environnement ("Dire Lot" n°64-06/97). Malgré ce constat, peut-on parler d’attitude réellement responsable dans la gestion de l’eau ? LES DIFFÉRENTES POLLUTIONS Voici un aperçu des éléments essentiels de l’article de Dire Lot et de ceux apportés par l’association Regain, qui par son action sur le terrain, connaît bien les problèmes environnementaux locaux. Bien entendu, la liste de toutes les nuisances dénoncées ici n’est pas exhaustive. De même pour les remèdes. De toute façon, la potion est amère à avaler pour toutes les sensibilités écologistes, conscientes qu’il faut s’attaquer tôt (ou tard) aux causes du problème. 1. POLLUTION INDUSTRIELLE Un gros effort a été entrepris et continue de s’appliquer pour contenir les risques de pollution chronique et accidentelle (MAEC, Pivaudan, Ratier, Boin, ...). A Bagnac, parmi ceux qui polluent, nous citerons : l’exploitation de la carrière (lessivage de gravillons avec retour au Célé) et Bourrel (traitement des métaux). 2. POLLUTION AGRICOLE
3. POLLUTION DOMESTIQUE L’équipement lotois a pris un sérieux retard : les normes sont régulièrement mises à mal et l’assainissement collectif n’épure que 50% de la pollution domestique. Par exemple, 90% des installations domestiques ne sont pas conformes dans la vallée du Lendou en Quercy Blanc. Cabrerets, Cajarc, Saint-Cirq-Lapopie, Bouziès, Albas, etc. n’ont pas d’assainissement collectif et leurs tuyaux plongent directement dans l’eau. Sur le causse, 23 communes sont équipées sur 114. Le raccordement est insuffisant sur Figeac, Souillac, Saint-Céré et Cahors. Dysfonctionnement aussi à Capdenac, Creysse, Rocamadour et Sousceyrac. Il faut savoir qu’une station d’épuration sous-équipée est plus polluante que l’absence d’équipement : fuite en sous-sol de concentrés, chantiers effectués au rabais dont les travaux sont emportés dès les premières crues, etc. Sans oublier le problème important des décharges : faute d’une imperméabilisation des fonds, les jus descendent directement dans les eaux souterraines. 4. POLLUTION TOURISTIQUE
ACTIONS À ÉTUDIER
A NOUS DE JOUER Le rôle des Verts dans le soutien et le suivi de ces actions à entreprendre nous semble important. Et d’un point de vue plus général, nous pensons que directement, et pour aller dans le sens souhaité par Dominique Voynet, afin de prévoir assez vite des actions spectaculaires, il serait souhaitable, et si vous êtes d’accord (réponse à prévoir pour prochaine rencontre) :
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