Ecologie du travail et revenu d'existence

Etats Généraux de l'Ecologie Politique 2000-2001
 
Présentation
par Bernard Guibert

Comptes-rendus :

- Travail et biens publics globaux, Bernard Guibert (11/08/00), 19k
Les transformations du travail donnent un rôle central aux biens publics globaux dont l'accès doit être ouvert à tous et qui doivent intervenir en tiers dans tout contrat de travail, impliquant revenu social d'existence, protections rassurantes et droit à une carrière.

- Souffrances, Danièle Linhart, Philippe Davezies (10/00), 41k
Le travail diminue mais son emprise augmente. Les salariés doivent être "modernisés", re-formatés mais la subordination est contre-productive. Individualisation, décentralisation, incohérences, perte de confiance, pas de lieu pour la parole.

- Temps, rythmes et nombres, Volkoff, Gollac, Bourdon, Beaujolin (15/11/00), 40k
Le temps de travail se réduit mais le travail s'intensifie avec des conséquences destructrices sur la santé et le social, favorisant l'isolement Le travail est toujours considéré comme une charge.

- Régulation, Veltz, Coriat, Petit (17/01/01), 46k
Malgré l'individualisation des revenus et des objectifs, la performance est de plus en plus collective, productivité relationnelle augmentant la fiabilité globale. "L'important n'est pas mesurable" et "il y a un effondrement de la qualité depuis 1994". La crise de la mesure multiplie les "doubles contraintes" sur les salariés et favorise l'externalisation généralisant la précarité. La garantie salariale a été pour la journée, la semaine, le mois, ce doit être désormais la génération.

- Entreprises, Michel Capron (24/01/01), 43k
Les entreprises sont un milieu vivant d'interactions contradictoires qui font partie de la société et reflètent ses contradictions. L'entreprise a besoin de légitimité sociale et son utilitarisme doit l'amener à ménager les différents facteurs de production (efficacité économique, équité sociale et seuils écologiques), les différents acteurs sociaux devant être représentés dans l'entreprise (consommateurs, voisins, élus) car on ne peut croire à une auto-régulation spontanée. Voir ausi Thomas Coutrot, Critique de l'organisation du travail, Repères, La Découverte

- Le revenu social garanti, Jean Zin (6/12/00) 20K
Les résistances idéologiques de l'individualisme au revenu garanti (indépendance, justice, valeur-travail, désincitation, trappe à pauvreté, assistance, hiérarchie, patriarcat). Texte préparatoire.

- Place du travail, Dominique Méda, Françoise Gollain et Yann Moulier-Boutang, (05/04/01) 20k
DM : Le travail est une notion contradictoire qui ne doit pas être identifié à la vie, comme la richesse ne doit pas être réduite au PIB. Le travail des femmes plaide pour une pluri-activité et l'équilibre des temps sociaux. FG : Il faut sortir de la centralité négative du travail, aller vers un droit des travailleurs mobiles et associer une forte RTT avec un revenu garanti suffisant en ménageant des transitions comme les "droits de tirage" (Supiot). YMB : La fin du travail est la fin du travail physique, la mutation de la nouvelle économie permettant une libération, un dépassement du salariat semblable au passage de l'esclavage au salariat. La production de valeur dépend désormais de la sphère culturelle, de la communication qui n'est pas appropriable mais basé sur une coopération gratuite dont seul le revenu garanti peut financer la reproduction.
 
- Le travail au féminin : parité et temps sociaux, Margarette MARUANI et Jacqueline LORTHIOIS (30/05/01) CR par Bernard Guibert, 44k.
Les femmes représentent déjà la moitié des salariés, les inégalités sont de plus en plus insupportables et la prise en compte du travail domestique est de plus en plus nécessaire.
 
Textes et contributions


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