Revue des sciences novembre 2013

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Revue des sciences octobre 2013

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A quoi serviront les montres connectées ?

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- A quoi serviront les montres connectées ?
ou La technologie en train de se faire...

On assiste à une véritable avalanche de montres connectées par toutes sortes d'entreprises ne voulant pas rater le prochain marché du numérique complétant smartphones et tablettes/PC.

On peut citer la Samsung Galaxy Gear ($300), celle de Qualcomm, Toq ($300), ou la Sony Smartwatch 2, mais il y a aussi la TrueSmart (véritable smartphone), la Smile (avec deux écrans flexibles et trois caméras), Pebble ($150), i’m Watch pour le sport (250€), sans parler de celles de Foxconn (pour iPhone) et, bien sûr les projets d'Apple et Google mais Nissan aussi veut sa montre connectée... à ses voitures (peu convaincant). Un article du mois de février de Bruce Tognazzini donnait déjà un certain nombre de pistes avant cette déferlante inattendue par sa diversité.

Les enjeux sont considérables pour pour un marché mondial de plusieurs milliards d'individus mais il est intéressant d'assister en direct à l'émergence d'une nouvelle interface, d'un nouvel organe pourrait-on dire plus qu'un outil, en tout cas d'un nouvel objet dans notre quotidien. Ce qui est frappant, et à l'opposé des conceptions habituelles de la technique comme répondant à des besoins préalables et des finalités intentionnelles (ce qui est le cas des voitures autonomes en développement), c'est de voir comme chacun y va de sa propre version explorant les possibles dans un foisonnement qui part dans tous les sens (certains privilégient l'image, d'autres le son ou le sport, etc.). Au fond, et comme pour les premiers micro-ordinateurs, on se demande à quoi cela pourrait bien servir, mais une fois qu'on aura trouvé, on ne pourra plus s'en passer !

Etant donné que les montres connectées n'existaient pas jusqu'ici, il nous paraît évident à tous qu'on peut vivre sans, et l'on pourrait décréter que ce n'est qu'un besoin superflu et artificiel alors que cela a plus de chance de devenir un véritable droit de l'homme (comme alarme de santé par exemple) ! Pour l'instant, ce ne sont effectivement que de simples gadgets comme l'étaient pour Ellul les premiers micro-ordinateurs (alors qu'avec Visicalc ils sont vite devenus indispensables) mais dont on peut dire que "l'existence précède l'essence", la nouvelle capacité disponible cherchant son emploi, simple moment d'une évolution technique qui se fait par essais et erreurs pour n'en retenir après-coup que le meilleur. Cela ne donne pas l'image d'un grand architecte, d'une intelligence sûre d'elle-même conformant le monde à sa volonté mais bien plutôt d'un primitif s'interrogeant sur un nouvel objet tombé du ciel et qu'il ne connaît pas, d'une évolution technique qui ne dépend pas tellement de nous en fin de compte, alors même qu'on apparaît comme ses seuls acteurs, mais seulement des nouvelles possibilités matérielles, impossibles à prévoir à l'avance, et qui nous transforment plutôt dans notre être.

Les smartwatchs font beaucoup parler d'elles depuis le début de l'année et il se peut que les premiers échecs retentissants refroidissent les ardeurs ou qu'il n'y ait pas d'usage unifié, seulement une série d'applications particulières, voire qu'une nouvelle interface rende celle-ci obsolète mais le plus probable, c'est quand même que les montres, plus que les lunettes, s'ajoutent à notre panoplie numérique, nous qui ne savions pas que cela nous manquait et n'en avions même jamais eu l'idée...

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Revue des sciences septembre 2013

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Revue des sciences août 2013

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L’Hyperloop : Los Angeles-San Francisco en 30 mn

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- L'Hyperloop : Los Angeles-San Francisco en 30 mn

On avait déjà parlé de ces projets de transports ultra-rapide sur le principe des canons magnétiques dans un tube sous vide mais si on en reparle, c'est parce que Elon Musk, le milliardaire de Tesla Motors qui veut envoyer des hommes sur Mars, s'investit dans ce projet, qui n'est pas nouveau puisqu'il daterait de 1972 et reste encore flou.

Le VHST commencerait par accélérer jusqu'à sa vitesse maximale, avancerait en roue libre pendant un moment et finirait par ralentir. L'énergie cinétique utilisée pour accélérer serait restituée au moment de la décélération grâce à la récupération de l'énergie.

EN 1972, la Rand Corporation avait déclaré avoir envisagé une vitesse potentielle de 22 530 km/h. A cette allure, le trajet Los Angeles-New York ne prendrait que 21 minutes.

Le VHST devrait nécessairement être souterrain. Les tunnels seraient donc l'obstacle majeur à la réalisation du projet.

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Des vols suborbitaux pour remplacer les longs courriers

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- Des vols suborbitaux pour remplacer les longs courriers

S3 n’a que quelques mois d’existence et pourtant leurs projets semblent déjà bien avancés de navettes suborbitales non habitées capables de lancer des petits satellites allant jusqu’à 250 kg d’ici 2018.

S3 a annoncé le 16 juin, un nouveau partenariat avec Thales Alenia Space. Ce sont eux qui ont fabriqué Columbus, le laboratoire pressurisé européen qui se trouve actuellement sur la Station spatiale internationale. Pour S3, ce partenariat est l’occasion de bénéficier d’une expérience réussie pour développer une version habitée de leur navette suborbitale.

Cette dernière avancée leur permettra de transporter des passagers à l’autre bout du monde à très grande vitesse.

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Mindwalker, l’exosquelette contrôlé par la pensée

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- Mindwalker, l’exosquelette contrôlé par la pensée

Il y a trois ans naissait le projet Mindwalker. Financé par l’Union européenne, il rassemble sept universités et entreprises qui ont travaillé à la mise au point d’un exosquelette qui peut être contrôlé à partir des ondes émises par le cerveau (EEG, électroencéphalographie) ou l’activité musculaire (EMG, électromyographie). Cet appareillage est destiné à redonner de la mobilité à des personnes ayant perdu l’usage de leurs jambes.

Le mois dernier, les premiers tests en conditions réelles ont été réalisés à la Fondation Santa Lucia de Rome avec cinq patients paralysés des membres inférieurs. Harnachés dans l’exosquelette, munis d’un casque EEG et d’une paire de lunettes spéciales, ils ont pu se tenir debout et faire quelques pas à la seule force de leur pensée.

Les candidats se sont exercés à contrôler un exosquelette virtuel sur un ordinateur avant de passer à la pratique.

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Un drone qui se colle aux murs

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- Un drone qui se colle aux murs

En fait, ce n'est pas un vrai drone. Il faut le lancer à la main ce qui l'apparente plus à un jouet pour l'instant mais l'idée est intéressante car si les drones devaient remplacer les livreurs, la meilleure façon serait de se coller aux fenêtres ou au mur d'à côté. Bien sûr un quadricopter pourrait attendre qu'on ouvre la fenêtre mais ils sont plus lents, plus bruyants et consomment plus d'énergie. En fait, on peut s'attendre à ce que cela serve d'abord à la surveillance (façon de mettre temporairement une caméra quelque part).

L’ensemble des manœuvres est réalisé de façon autonome par l’ordinateur de bord et le contrôleur embarqués. Pour s’agripper, l’avion se cabre pour atteindre la verticale. Tout en profitant de son élan et en conservant un peu de puissance avec son moteur, il décroche pour se plaquer contre le mur. Au moment de l’impact, les suspensions pressent un système de griffes contre la paroi. La pression exercée leur permet de s’agripper aux aspérités du mur. Enfin, dès que l’appareil est stable, le moteur se coupe. Pour le retour du drone à sa base, la technique est également audacieuse. Pour le décollage, à l’image d’un chat, les griffes se rétractent pour lâcher prise. Tracté par son hélice, l’avion va voler presque immédiatement sur le dos. Il prend ensuite un peu de vitesse, se retourne, puis reprend le cours de son vol.

[source : Futura-Sciences]

On pourrait utiliser aussi des robots-oiseaux comme ce Robo Raven qui arrive à tromper les véritables oiseaux.

Sinon, il y a maintenant des drones imprimés en 3D...

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Des masques pour mieux écouter ou voir

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- Des masques pour mieux écouter ou voir

Des masques pour mieux écouter ou voir

Un groupe d’étudiants du Royal College of Art de Londres a mis au point deux masques électroniques affinant la vue et l’ouïe. Le masque Eidos Vision permet de décomposer un mouvement en temps réel, et Eidos Audio peut isoler un son et l’amplifier en usant de l’ostéophonie. Le système utilise des capteurs et un traitement informatique pour sélectionner une entrée sensorielle et la renforcer en l’amplifiant. Ces dispositifs, encore au stade de prototypes, pourraient trouver des applications dans le sport, la musique, mais aussi la santé.

Imaginez assister à un concert où, muni d’un masque audio spécial, vous pourriez focaliser votre écoute sur un seul instrument ou la voix du chanteur, en isolant tous les autres sons environnants. Ou encore, étudier la technique d’un sportif en l’observant à travers un masque-lunettes qui décomposerait ses mouvements en temps réel, à la manière de ce que produit la photographie en pose longue.

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Des armures exosquelettes pour les soldats

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- Des armures exosquelettes pour les soldats

"L'armure devrait peser moins de 10 kilos, ne consommerait pas plus de 100W, et devrait permettre à un soldat pesant 80 kilos de transporter 45 kilos de matériel à une vitesse de 1,25 m/s, tout en réduisant la consommation métabolique du combattant de 25%, détaille la Darpa dans ses spécifications techniques. Ainsi, une batterie de 4,5 kilos de dernière génération suffirait à fournir l'énergie nécessaire pour une mission classique de 24 heures."

La combinaison est faite dans un tissu élastique dont les fibres, soigneusement orientées, sont capables de se contracter sous l'effet d'implusions électriques. Ce qui leur permet d'accentuer l'effort musculaire produit par le soldat.

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Une lentille pour projeter des images 3D en l’air

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- Une lentille pour projeter des images 3D en l'air

Ce n'est pas si extraordinaire car ne projetant l'image 3D d'un objet qu'à seulement quelques longueurs d'onde et c'est encore grâce à des métamatériaux qu'on obtient un indice de réfraction négatif permettant de concentrer à distance des rayons ultraviolets (pas seulement des micro-ondes). On peut juste se dire que c'est prometteur pour la suite.

Cette lentille plate ne repose pas sur des motifs nanométriques, mais consiste plutôt en simple sandwich de couches alternées d'épaisseur nanométrique d'argent (vert) et de dioxyde de titane (bleu), dont la production utilise des méthodes classiques.

Lorsqu'il est éclairé par une lumière UV, un objet placé d'un côté est projeté comme une image en 3D de l'autre côté. Ici, un anneau découpé dans une feuille sur la gauche est répliqué par la lumière située sur la droite.

Voir aussi Futura-Sciences.

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Des imprimantes 3D en libre service

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- Des imprimantes 3D en libre service

Pour l'instant il ne s'agit que de 2 magasins Top Office équipés de machines bas de gamme (2000€) mises à disposition des clients un peu comme les photocopieuses autrefois et pour une somme modique (entre 10 et 30€).

Il vaudrait mieux des fab labs mais c'est un moyen de faire décoller le marché (si ça se généralise, ce qui serait à portée de toutes les boutiques).

Des modèles laser un peu plus chers (3300$) mais plus performants et qui restent abordables arrivent :

Signalons enfin que la NASA investit dans une imprimante 3D de nourriture pour la création de plats destinés aux astronautes à partir de « bases unitaires » (sucres, protéines et graisses). Voir aussi Futura-Sciences où l'on voit que l'objectif serait d'avoir une telle imprimante dans toutes les cuisines, ce qui permettrait d'éviter le gaspillage de nourritures.

Certains voudraient déjà interdire l'impression de pièces sensibles...

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Une voiture volante à décollage vertical

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- Une voiture volante à décollage vertical

Avec l’avant d’une Ford Fusion et le corps d’un Bell-Boeing V-22 Osprey, le TF-X serait capable de décoller (et atterrir) à la verticale grâce à un moteur électrique puis de traverser les airs avec l’aide d’un moteur à combustion traditionnelle.

Capable d’atteindre les 320 k/h en mode avion, Terrafugia envisage de ne pas réclamer de brevet de pilote, les ordinateurs se chargeant du pilotage automatique.

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S’authentifier juste par la pensée

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- S'authentifier juste par la pensée

EEG

Il serait possible d’utiliser les ondes cérébrales pour contrôler un système d’authentification. À partir d’un casque EEG bon marché (Neurosky MindSet), des chercheurs ont enregistré l’activité du cerveau de plusieurs personnes soumises à des exercices mentaux spécifiques. Le but étant de dégager des modèles de pensées susceptibles de servir de mot de passe. Leur système s’est révélé fiable à 99 %.

Au cours de l’expérience, l’équipe de l’université de Californie à Berkeley a découvert que seules trois activités mentales étaient jugées faciles à réaliser, et susceptibles de convenir à un usage fréquent pour un système de mot de passe. Il s’agit des exercices de chant, du comptage d’objets de même couleur et de la concentration sur la respiration. Les chercheurs ont alors pu calibrer le casque EEG et se servir de ces actions mentales pour tester l’efficacité du système.

Il y a aussi Samsung qui travaille au contrôle par EEG (un système plus contraignant avec un bonnet alors que l'intérêt du travail de Berkeley est de montrer qu'on peut se satisfaire de systèmes bien plus rudimentaires).

Dans leurs expérimentations, les chercheurs ont constaté que les gens pouvaient lancer assez facilement une application et effectuer des sélections juste en se concentrant sur une icône qui clignote à une fréquence particulière.

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Un clavier flexible et qui clique

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- Un clavier flexible et qui clique

On avait déjà parlé de plastiques pour écrans tactiles pouvant se déformer sous nos doigts et l'article parle bien de leur intégration aux écrans tactiles justement mais on peut penser qu'un clavier à part si facile à emporter serait plus pratique car avec des touches plus larges s'il pouvait se connecter sur n'importe quel appareil, y compris les smartphones.

En fait dans ce clavier haptique, les touches vibrent et peuvent déclencher un click caractéristique confirmant la frappe.

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BionicOpter, une libellule robot géante

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- BionicOpter, une libellule robot géante

Bien que le BionicOpter mesure 70cm d'envergure pour 48cm de long, il ne pèse que 175 grammes. Tout comme son modèle biologique, ce robot est pourvu de deux paires d'ailes indépendantes qui, grâce à des battements rapides (15 à 20 Hz), lui permettent de contrôler sa direction, son altitude et d'effectuer de brusques changements de trajectoire.

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Les exosquelettes arrivent dans les usines

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- Les exosquelettes arrivent dans les usines

Les exosquelettes, ces extensions mécaniques du corps humain, permettent de booster la productivité et la qualité des travaux de manutention de 30 %.

Outres les secteurs médicaux et militaires, les constructeurs voient dans le civil et l’industrie des applications prometteuses pour les exosquelettes : la manutention, le bâtiment, dans des conditions dangereuses ou inconfortables.

La durée de vie des batteries limite encore l’autonomie et le champ d’action. Mais c’est un marché prometteur, estimé à 10 milliards de dollars dans les dix prochaines années, avec très peu d’acteurs en concurrence.

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