Une bourse krachante

un marché de dupes
 

Depuis la déréglementation des marchés financiers, nous avons droit aux louanges éternelles des libéraux qui veulent tout confier à la sagesse des marchés. Les banqueroutes du Mexique, de la Thaïlande et de Hong Kong, incitent à un discours plus réaliste sur la fonction des marchés qui devraient décider de notre vie.
 


Les cours sont le reflet des croyances partagées des acteurs financiers
Extraits de l’interview d’André Orléan dans Le Monde du 05/11/97

 

 
 

Depuis le krach, chacun sait que le marché doit être assaini, la bulle financière crevée. La position de Hong Kong est objectivement menacée depuis son passage à la Chine et le Japon est très fragile. Comment, après l’expérience de la fragilité financière, les optimistes du capitalisme heureux peuvent-ils encore y croire ? Car, aux risques des comportements irrationnels des marchés, s’ajoute le caractère cyclique des crises qu’on a toujours voulu nier dans les périodes d’euphorie ainsi que les risques écologiques de la prédominance du profit immédiat. Nous sommes obligés de mieux faire.