Les quantas ne se limitent pas aux photons mais à
toutes les particules qui sont aussi des ondes : bosons ou fermions. Les
bosons (comme le photon) sont des particules qui transportent une interaction,
une onde, un quantum d'énergie dans un flux. Les bosons sont ouverts,
inertes et grégaires. Les fermions constituent la matière,
sa résistance (quarks, électrons), ils sont exclusifs, réactifs
et solitaires. "Les fermions obéissent au principe d'exclusion
de Pauli, selon lequel deux fermions de la même espèce ne peuvent
se trouver dans le même état quantique en même temps.
En revanche les bosons s'assemblent dans le même état".
L'intéressant est d'avoir découvert que
la propriété des fermions tenait à leur propriété
"impaire". En effet, les fermions ont tendance à se lier par paire,
les paires se comportent alors comme des bosons, de sorte qu'un fermion composite
peut se décrire comme une assemblage de n bosons + 1 fermion, le "plus-un",
l'électron libre. "
Les assemblages de nombre pair de fermions sont
des bosons composites, tandis que les assemblages de nombre impair de fermions
sont des fermions composites". Ainsi les Protons et Neutrons sont des
fermions composites de 3 quarks férocement accrochés, mais
lorsqu'ils s'assemblent pas paire, ils deviennent des bosons composites,
doux comme des agneaux.
Les règles de la "supersymétrie" semblent impliquer qu'il
faudrait associer à chaque boson (photon par exemple) un fermion (photino),
de même qu'à un électron devrait être associé
un "selectron". A vrai dire, je ne comprends pas ce que cela peut vouloir
dire (sinon diviser le boson et coupler les fermions) alors que le caractère
d'impair de la matière, de défaut de l'Être, de discordance, de perturbation, de résistance
de la matérialité des particules me semble très suggestif,
l'impair introduisant un état de liberté, d'excitation supplémentaire,
se caractérisant par une fonction d'onde individualisée,
une résonance locale qui se fixe, ne se propage pas, alors que les
bosons se coulent dans le flux général.
Si E=mC
2, la matière serait ce qui freine la propagation
de l'énergie, la matière c'est donc bien l'inertie, l'ombre
de la lumière.
Pour la Science no 300, octobre 2002
Les particules matérielles n'exhibent pas leurs propriétés
ondulatoires tant la longueur d'onde qui les décrit est petite. Cette
longueur d'onde, dite de Broglie, est inversement proportionnelle à
la vitesse et à la masse de l'objet considéré... p136
hn=mC
2 où n est la fréquence. La vitesse est C
2/n
Plus la vitesse et la masse de l'atome sont élevés plus
la longueur d'onde est petite. Il semble que là encore, la matière
est dans le défaut de transmission, de longue portée, la friction
d'ondes ultra-courtes comme refermées sur elles mêmes. Le couplage
de deux fermions pourrait donner une onde plus longue (somme des deux fermions
?) mais cela contredirait le fait que la masse supérieure implique
une longueur d'onde inférieure, à moins que cette contrainte
ne s'applique qu'à l'électron libre, au fermion qui reste. En
effet, pour qu'il y ait solidification, il faut des collisions de 3 atomes.
2 restant collés tandis que le troisième enmagasine l'énergie
excédente. Quand on voit la confusion de la théorie des cordes,
il est bien présomptueux de dire quoi que ce soit de valable ! On
peut juste donner matière à démenti aux spécialistes
de nos représentations imaginaires.
10/09/02
Index