Volt-Gaz-Volt : stocker l’électricité en méthane

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- Volt-Gaz-Volt : stocker l'électricité en méthane

Je ne suis pas sûr que ce projet Volt-Gaz-Volt présenté par Corine Lepage soit le meilleur (par rapport au stockage par gravité par exemple). Il reste un peu cher et demande des investissements lourds mais il peut s'insérer dans les réseaux existants, ce qui lui ouvre un marché.

Le projet s'appelle VGV (Volt Gaz Volt) et permet de transformer en méthane le surplus d’électricité produit par l’éolien et le photovoltaïque. Il a été présenté mercredi 29 mai au Parlement européen par Corinne Lepage.

«Nous ne sommes pas dans l’utopie, mais dans la réalité. VGV a été mis au point en Allemagne. Pour l’instant deux installations expérimentales fonctionnent à Stuttgart», où la société Solar Fuel a construit une usine de démonstration d’une capacité de 250 KW. «En juin, une production industrielle va ouvrir à Brême», a annoncé Lepage, qui présente ce projet sur son site personnel.

Le coût de l’électricité produite via le procédé VGV est actuellement de 23 centimes d’euros le kilowatt/heure mais en 2016, il devrait pouvoir être ramené à 8 centimes, ce qui la rend compétitive face aux 7 centimes de éolien, 10 centimes du photovoltaïque, et des 6 à 10 centimes du nucléaire, a assuré Lepage. Mais pour se doter de cette technologie, l’UE devrait consentir d’énormes investissements sur 30 ans.

Le Professeur Bell ajoute :
« Nous allons utiliser le surplus de l’énergie issu du nucléaire, aujourd’hui largement gaspillé la nuit, pour aider à financer la sortie du nucléaire et nous utiliserons le CO2 généré par la combustion des déchets, de la biomasse et issu des aciéries et des cimenteries pour générer du méthane. »

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Motorola invente la pilule qui sert de mot de passe

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- Motorola invente la pilule qui sert de mot de passe

La marque a imaginé une pilule qui, une fois avalée et au contact des acides contenus dans l'estomac, déclencherait un signal qui permettrait de se connecter à un smartphone ou une tablette sans avoir à entrer son mot de passe.

La pilule en question contient en fait une minuscule puce, et ne nécessite pas de batterie : elle puise son énergie à partir des acides contenus dans l'estomac. Cette puce enverra aux appareils un signal d'authentification qui leur permettra de se connecter.

La société, qui appartient désormais à Google, a présenté un autre projet semblable au précédent. Il s'agit ici non pas d'une pilule mais d'un autocollant, également équipé d'une puce qui envoie un signal. Le sticker, aux allures de tatouage, peut être placé sur le poignet de l'utilisateur pour faciliter l'accès aux smartphones et autres tablettes. Dans l'avenir, ces inventions pourraient être vouées à des utilisations plus larges, comme démarrer une voiture ou ouvrir une serrure...

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Revue des sciences juin 2013

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