La peur pourrait se transmettre épigénétiquement

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- La peur pourrait se transmettre épigénétiquement

Des chercheurs ont constaté que les souris peuvent transmettre aux générations suivantes des informations apprises d'expériences traumatiques ou stressantes - dans ce cas, la peur de l'odeur de la fleur de cerisier.

Il ne faut sans doute pas aller trop vite et vouloir expliquer, comme ils le font, la phobie des araignées par exemple par des modifications épigénétiques qui ne se transmettent pas aussi bien que les modifications génétiques et ont tendance à disparaître au fil des générations mais il n'en reste pas moins très étonnant de voir l'ADN servir de mémoire transgénérationnelle par épigénétique, transmission indéniable de caractères acquis et dans ce qui semble le plus immatériel ! On savait déjà qu'il pouvait y avoir modification épigénétique transmise, en cas de famine par exemple, disposant les enfants à l'obésité mais là, c'est plus étonnant car on découvre que le cerveau n'est pas le seul organe de la mémoire, ce qui n'empêche pas que la plupart des phobies ont malgré tout des raisons psychanalytiques dès lors qu'elles font intervenir des représentations plus complexes qu'une simple odeur.

Dans l'étude de Nature Neuroscience, les chercheurs ont conditionné des souris à craindre l'odeur de la fleur de cerisier en utilisant des chocs électriques.

Leur progéniture a montré des réactions de peur à l'odeur de fleurs de cerisier en dépit du fait de ne les avoir jamais rencontrées auparavant.

La génération suivante a également montré le même comportement. Cet effet a continué même si la souris avait été engendrée par insémination artificielle.

Les cerveaux des souris conditionnées et de leur progéniture ont montré des modifications structurelles dans les zones utilisées pour la détection des odeurs.

L'ADN de ces animaux comportait également des modifications chimiques, connues sous le nom de méthylation épigénétique, sur le gène responsable de la détection d'odeurs.

Voir aussi New Scientist.

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Revue des sciences décembre 2013

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Revue des sciences août 2013

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Des « plâtres » imprimés en 3D plus légers et esthétiques

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- Des "plâtres" imprimés en 3D plus légers et esthétiques

Léger, aéré, lavable et mince grâce à son squelette en polyamide (un polymère), contrairement à un plâtre, il pourrait même être réutilisé.

Il s’agit de prototypes fabriqués à partir de radiographies et scanners. Parfaitement adapté au bras du porteur, il suffit de l’imprimer en deux morceaux puis de les souder.

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Le blocage du récepteur B1R contre l’Alzheimer

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- Le blocage du récepteur B1R contre l'Alzheimer

C'est la première fois qu'un traitement semble pouvoir guérir de l'Alzheimer et inverser ses symptômes en réduisant l'inflammation cérébrale.

Les chercheurs ont découvert dans le cerveau de souris atteintes de maladie d'Alzheimer une plus grande concentration d'un récepteur appelé bradykinine de type B1 (B1R), lequel intervient dans l'inflammation. "En administrant une molécule qui bloque sélectivement l'action de ce récepteur, nous avons observé des améliorations importantes de la fonction cognitive et de la fonction vasculaire cérébrale".

Ces résultats montrent qu'une plus grande concentration du récepteur B1R est associée à des plaques de protéine bêta-amyloïde chez des souris atteintes d'Alzheimer et de déficits de mémoire. Ils montrent aussi que le blocage chronique du récepteur B1R améliore nettement l'apprentissage et la mémoire, la fonction vasculaire cérébrale et plusieurs autres caractéristiques pathologiques de la maladie d'Alzheimer chez des souris qui ont une pathologie pleinement développée. Tous ces résultats confirment un rôle du récepteur B1R dans la pathogenèse de la maladie d'Alzheimer et le rôle de la neuro-inflammation en tant que mécanisme fondamental de la maladie d'Alzheimer.

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La peau des pommes de terre est toxique

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- La peau des pommes de terre est toxique

Lisons les résultats des études récentes d'A. Aziz, T. Shibamoto et leurs collègues des Universités de Faisalabad (Pakistan) et de Davis (États-Unis). Ces chimistes se sont intéressés à deux glycoalcaloïdes (ce sont des défenses de la plante contre les ravageurs) présents dans la partie superficielle des pommes de terre : la solanine et la chaconine.

Ces deux composés sont thermorésistants : ils restent actifs après cuisson des pommes de terre, et résistent même à 285 °C. Ils provoquent gastro-entérites, diarrhées, vomissements, fièvres, modifications de la pression sanguine, syndromes neurologiques, et peuvent même tuer l'homme ou l'animal. Les autorités sanitaires ont proposé une limite de consommation de 200 milligrammes par kilogramme de pommes de terre : il a été montré que, quand la concentration en solanine est supérieure à 140 milligrammes par kilogramme, l'alcaloïde provoque un goût amer, une sensation de brûlure et, pour l'espèce humaine, la dose fatale est de trois à six milligrammes par kilogramme de poids corporel.

Même si les pourcentages sont presque toujours supérieurs aux doses recommandées, il y a peu de risques que ce soit mortel donc, mais il n'est pas bon de laisser la peau sur les pommes de terre comme l'habitude s'en répand.

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De l’ocytocine pour les dépressifs

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- De l'ocytocine pour les dépressifs

Il semble que l'ocyticine puisse servir à tout pour l'amour comme pour la guerre, pour les autistes comme maintenant pour les dépressifs, leur faisant trouver plus de réconfort auprès des autres, ou pour les victimes de rejet social, leur faisant retrouver confiance dans les autres.

Cela fait longtemps qu'on en parle comme si cela devait devenir la prochaine drogue (dans la lignée de l'extasy) mais cette drogue du lien social est ce qui se rapproche le plus d'une drogue officielle assurant la cohésion sociale (voire la fidélité des hommes volages!).

"Chez les personnes en difficulté, l'ocytocine peut améliorer leur motivation à aller vers les autres pour chercher leur soutien. Cette idée cause un certain degré d'excitation, tant dans le milieu de la recherche que pour ceux qui souffrent de troubles de l'humeur".

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L’acide hyaluronique l’anticancer des rats-taupes nus

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- L’acide hyaluronique l'anticancer des rats-taupes nus

Le rat-taupe nu est un rongeur très étrange chez qui l’on n’a jamais observé un seul cas de cancer. D’où lui vient cette propriété ? De la forme particulière d’acide hyaluronique qu’il produit, selon une nouvelle étude.

Les chercheurs pensent que la molécule vient encercler les cellules, les empêchant alors de se multiplier de manière anarchique, ce qui tue la tumeur dans l’œuf.

Des propriétés exploitables pour prévenir le cancer chez l’Homme ? Pas sûr. Pour que la thérapie soit vraiment efficace, il faudrait probablement que la molécule soit produite dans tout notre organisme, une démarche très complexe et non sans risques. En revanche, il est plus plausible de l’utiliser localement, au niveau de la peau ou des articulations, de manière à améliorer les traitements existants à base d’acide hyaluronique humain.

Les auteurs vont déjà effectuer des tests chez la souris, pour vérifier l’impact que cela pourrait avoir sur elle. Si la thérapie anticancer fonctionne sans effets secondaires, alors seulement elle pourrait être envisagée pour l’Homme.

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Stabiliser un antioxydant avec des nanoparticules

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- Stabiliser un antioxydant avec des nanoparticules

Les antioxydants utilisés notamment dans l'alimentation ont une durée de vie courte car très réactifs. L'acide gallique est l'un des meilleurs antioxydants mais ses molécules ont tendance à interagir entre elles, les neutralisant. En les combinant avec de grosses nanoparticules en dioxyde de silicium, cela les empêcherait d'interagir entre elles comme de gros ballons empêchant de s'approcher.

Le résultat, c'est un antioxydant plus efficace et plus durable.

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Un édulcorant réduit de 70% le Parkinson des mouches

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- Un édulcorant réduit de 70% le Parkinson des mouches

C'est un édulcorant qu'on trouve dans les chewing-gums sans sucre, entre autres, et qui réduirait les agrégats de la protéine α-Synuclein (α-syn) à l'origine du Parkinson (selon un mécanisme semblable à celui des maladies à prions).

Sur les mouches modèles, les symptômes seraient améliorés de 70%.

On est loin de l'homme mais c'est la première fois qu'on a une piste de traitement.

On en parle depuis avril.

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Les antalgiques baissent la testostérone

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- Les antalgiques baissent la testostérone

Aspirine, paracétamol… Les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus célèbres pourraient révéler leur côté obscur : ils inhiberaient la production de testostérone (ainsi que des prostaglandines) chez l’Homme et seraient donc à ce titre des perturbateurs endocriniens. Chez le rat, cela se traduit par une féminisation des nouveaux nés mâles.

Cela n'empêche pas semble-t-il la corrélation entre prise quotidienne de petites doses d'aspirine et moins de cancers ou maladies dégénératives. Serait-ce justement grâce à la baisse de testostérone ?

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Des petites doses de THC protègent le cerveau

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- Des petites doses de THC protègent le cerveau

Des doses très faibles, 1000 fois inférieures à celles d'un joint, données entre 1 à 7 jours avant une opération et 1 à 3 jours après (ou après un traumatisme crânien) empêchent la mort de cellules neuronales (en particulier par manque d'oxygène) et facilitent leur croissance.

Le THC provoquerait une réaction de résistance anticipant le stress. Ces doses très faibles pourraient être utile aussi pour l'épilepsie (ainsi que pour prévenir les crises cardiaques).

On connaissait déjà l'intérêt de très faibles doses pour diminuer l'inflammation.

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Les aliments anticancéreux

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- Les aliments anticancéreux

Beaucoup de médecins contestent ce qu'ils considéraient comme des exagérations, voire du charlatanisme, prêtant à certains aliments des propriétés anticancéreuses. Or une étude vient de démontrer que des capsules contenant grenade, thé vert, curcuma et brocoli font baisser de 63% le niveau de PSA (lié au cancer de la prostate).

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BPA : des petites doses plus perturbantes que des doses élevées

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- BPA : des petites doses plus perturbantes que des doses élevées
La Recherche, p40

Ce n'est pas vraiment une nouveauté mais comme c'est contesté par beaucoup au nom du vieux principe "c'est la dose qui fait le poison", il est intéressant d'en connaître la raison qui serait due à "l'agrégation des récepteurs entre eux lorsque la concentration de l'hormone augmente. Une fois agrégés, tous ces récepteurs sont absorbés par la cellule. L'hormone ne peut donc plus se fixer, et son effet diminue". (p44) Les hormones agissent en effet la plupart du temps à très petites doses, ce phénomène protégeant de la saturation.

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Stimulation transcrânienne pour jeux vidéo

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- Stimulation transcrânienne pour jeux vidéo

On a pas mal parlé de l'amélioration des performances (mathématiques notamment) grâce à la stimulation transcrânienne par courant continu (tDCS) mais le foc.us vise maintenant le marché des jeux vidéo ce qui laisse présager des usages abusifs qui pourraient être dangereux.

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Un vaccin universel contre la grippe à base de nanoparticules

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- Un vaccin universel contre la grippe à base de nanoparticules

En fait, pour l'instant, le vaccin n'est pas vraiment universel, mais il pourrait le devenir.

La nanoparticule est créée à partir d’hémagglutinine, une protéine retrouvée à surface des virus de la grippe (le H utilisé pour dénommer les différentes souches - ici le H1), et de la ferritine, une protéine qui transporte le fer et qui possède la propriété de se regrouper spontanément en amas.

Ces polypeptides ont été fusionnés par autoassemblage, obtenant un cœur sphérique composé de 24 molécules de ferritine, duquel s’élèvent huit colonnes, chacune constituée de trois fragments particuliers d’hémagglutinine.

Ces nanoparticules déclenchent une production d’anticorps antigrippaux bien plus importante qu’avec les vaccins classiques, à base de virus entiers inactivés, chez deux modèles animaux. Cette réponse immunitaire est 34 fois plus intense chez les souris et 10 fois plus importante chez les furets.

Ce vaccin d’un genre nouveau a donc un large spectre d’action, mais n’est pas universel. Pour immuniser complètement un individu, il faudrait lui injecter des nanoparticules présentant des hémagglutinines H1 à H17. Les auteurs ont déjà conçu ces composés avec des hémagglutinines H2 et H3, ainsi que certaines luttant contre les virus de la grippe de type B, mais ils n’ont pas encore été testés.

Voir aussi Futura-Sciences. Par ailleurs on espère pouvoir faire un vaccin à très large spectre en ciblant un polymère (poly-N-acétyl glucosamine ou PNAG) commun à de nombreux agents infectieux (virus, bactéries, champignons).

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