Revue des sciences mars 2015

Temps de lecture : 122 minutes

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Biologie, préhistoire, cerveau

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Vous trouverez encore dans ce numéro des nouvelles terribles ou extraordinaires, avec des exoplanètes plus accueillantes que la Terre, la transmission des caractères acquis, l'avenir insoupçonné des documents numériques infalsifiables inspirés du bitcoin ou, encore, qu'on puisse obtenir ovule et sperme à partir de cellules de la peau - débouchant notamment sur la possibilité d'engendrer entre homosexuels. On apprend que pourrait se faire en 2017 le projet fou de Sergio Canavero de greffer une tête d'homme sur un autre corps. On apprendra aussi avec surprise qu'une étoile est venue nous visiter à l'aube de l'humanité moderne, il y a 70 000 ans et que tous les 30 millions d'années la matière noire attire sur nous les comètes et augmente le volcanisme...

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Revue des sciences février 2015

Temps de lecture : 118 minutes

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Revue des sciences novembre 2014

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Revue des sciences octobre 2014

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Revue des sciences septembre 2014

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Revue des sciences mars 2014

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Revue des sciences février 2014

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Revue des sciences décembre 2013

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Revue des sciences novembre 2013

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Revue des sciences septembre 2013

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Revue des sciences août 2013

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Plus de morts avant par les vendettas que par les guerres ?

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- Plus de morts avant par les vendettas que par les guerres ?

Une des choses les plus étonnantes et contrariant les contempteurs de la civilisation, c'est la découverte que les sociétés traditionnelles étaient bien plus meurtrières que nos sociétés modernes avec leurs armes de destructions massives et leurs guerres mondiales comptant les morts par millions. Le mythe rousseauiste de l'homme originaire en prend un coup tout comme la nostalgie des anciennes communautés. Il n'est pas question de revenir à ces temps barbares un peu trop idéalisés. Les liens communautaires ont un prix, notamment le prix du sang qui empoisonne les familles avec des vendettas sans fin. Il faudrait réaliser à quel point ces moeurs primitives étaient inacceptables et toutes les libertés que nous avons gagnées dans nos sociétés pacifiées, certes non sans multiples autres défauts.

L'étude qui compile les compte-rendus ethnographiques ne trouve en tout cas qu'un pourcentage de 15% de morts dans les guerres entre tribus, elles aussi rituelles, comme pour maintenir leurs identités propres, mais moins meurtrières que les règlements de compte internes. Ce n'est d'ailleurs guère différent aujourd'hui où la plupart des meurtres se font encore en famille...

Ce n'est sans doute pas une raison de minimiser l'importance de guerres qui seront de plus en plus décisives à mesure que civilisation et richesses se développeront (depuis le Néolithique et surtout depuis l'invention de l'écriture, du bronze, du fer, des chevaux), sans forcément augmenter le nombre de morts par violence, donc. Il n'est pas mauvais cependant de ne pas réduire l'origine de la violence au rejet de l'autre ni aux phénomènes de groupe. Il faut souligner aussi comme ces vendettas n'ont rien de "naturel", plutôt entièrement "culturelles", relevant d'une arithmétique des morts qui est entièrement prise dans le langage.

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Une écriture chinoise vieille de 5000 ans

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- Une écriture chinoise vieille de 5000 ans

Les Chinois ont toujours revendiqué l'ancienneté de leur civilisation mais leurs dynasties mythiques et le manque de traces archéologiques faisait douter jusqu'ici de leurs datations qui ne paraissent plus aussi fantaisistes puisqu'on vient de trouver ce qui ressemble à une écriture primitive seulement quelques siècles après les premières écritures sumériennes.

Les inscriptions trouvées sur des objets, au sud de Shanghai, seraient à peu près de 1.400 ans antérieures à plus ancienne trace écrite de la langue chinoise jusqu'ici.

L'une des pièces comporte six formes de mots comme enchaînés, ressemblant à une courte phrase.

"Ils sont différents des symboles que nous avons vu par le passé sur des artefacts. Leurs formes et le fait qu'ils aient l'air de phrase indique qu'ils sont l'expression d'un sens."

Les six personnages sont disposés en ligne, et trois d'entre eux ressemblent au caractère chinois actuel pour les êtres humains. Chaque symbole comporte de deux à cinq traits.

"Si cinq à six d'entre eux sont enchaînés comme dans une phrase, ce ne sont plus des symboles, mais des mots".

"Si vous regardez leur composition, vous verrez qu'ils sont plus que des symboles".

Pour l'instant, les chercheurs chinois ont convenu d'appeler cela une écriture primitive, un terme vague qui suggère que les marques de Liangzhu sont quelque part entre les symboles et les mots.

- Les idéogrammes chinois sont des signes divinatoires

Les plus anciens idéogrammes, datés du 16° siècle av. JC, avaient été trouvés sur des carapaces de tortues ou autre support divinatoire. On comprend bien l'intérêt de fixer matériellement des prédictions et celles-ci ont eut un rôle aussi dans l'invention de l'écriture au Moyen-Orient et les débuts de l'astrologie mais vite supplantée par l'usage administratif. Ce n'aurait pas été le cas en Chine, la thèse de Léon Vandermeersch dans son dernier ouvrage, "Les deux raisons de la pensée chinoise" (sous titré "Divination et idéographie") étant qu'elle aurait été inventée sous le règne de Wu Ding (13° siècle av. JC) spécifiquement pour la divination. C'est ce qui expliquerait que les idéogrammes chinois se distinguent bien sûr de l'écriture alphabétique mais aussi des hiéroglyphes par leur composition structurée (on voit cependant qu'elle devait s'inspirer d'une "écriture primitive" divinatoire antérieure à sa normalisation étatique).

Pour Léon Vandermeersch, l’origine et la spécificité de l’écriture chinoise réside dans le fait qu’elle invente des inscriptions d’équations divinatoires. Ce n’est que bien plus tard, au VIII° siècle de notre ère, que l’écriture chinoise, au travers diverses transformations que nous pourrions qualifier d’idéographisation en écho à la grammatisation, s’est généralisée comme une pratique d’écriture qui retranscrit la parole.

"Lettré" en chinois se dit "ru", étymologiquement "faiseur de pluie" ; or la danse chamanique a survécu comme danse pour faire tomber la pluie.

J'avais souligné il y a longtemps que la civilisation chinoise avait conservé des aspects chamaniques qui pourraient donc se retrouver dans son écriture. De là à vouloir opposer le chamanisme des chinois à une supposée théologie occidentale, cela semble un peu simplet (encore l'affrontement des essences alors que la science est universelle).

A lire aussi, sur le même blog, le billet plus ancien sur l'écriture comme grammatisation de la langue, invention technique apportant une réflexivité, un savoir de la langue impossible avant, la grammaire étant auparavant inconsciente.

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Dépeçage de la viande, il y a 2 millions d’années

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- Dépeçage de la viande, il y a 2 millions d'années

Il y a 2,6 millions d'années, commence la période où les paléoanthropologues situent l'émergence du genre Homo. Elle est caractérisée par un grossissement du cerveau des hominidés, qui entraîne une demande accrue en calories. On observe aussi l'apparition des premières pierres taillées et des premières traces, peu nombreuses, de leur utilisation sur des os d'animaux. Tous ces indices suggèrent que c'est à cette époque que les hominidés auraient commencé à consommer de la viande. Un site (Kanjera) mis au jour au Kenya par une équipe internationale et daté de 2 millions d'années confirme que ce comportement carnivore était déjà en place à cette époque, et même que les hominidés chassaient.

Des coupures présentes sur les os montrent en effet que ces animaux ont été dépecés pour en récupérer la viande. Les hominidés ont également laissé près des os des milliers de pierres taillées et d'éclats.

Comme on y trouve des carcasses entières, ce serait une preuve de la pratique de la chasse (rien d'étonnant, les chimpanzés chassent aussi) bien qu'ils aient été plus souvent charognards, se nourrissant notamment de la cervelle des animaux, inaccessible aux autres prédateurs.

Ils semblaient préférer les têtes, surreprésentées sur le site. Bien que lourdes à transporter, ellcontiennent de la matière cérébrale, très nutritive, qui constitue une ressource de choix dans des prairies dépourvues de noix et de fruits. La robustesse de la boîte crânienne rend cette ressource inaccessible à la plupart des animaux, hyènes exceptées. Avec leurs outils, les hominidés étaient la seule autre espèce à pouvoir y accéder.

Quand on sait que l'augmentation du volume cérébral dépendait d'un apport nutritif supplémentaire, il est assez troublant qu'on ait commencé à manger de la cervelle pour cela !

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L’homme lance des pierres depuis 2 millions d’années

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- L'homme lance des pierres depuis 2 millions d'années

Cela fait quelque temps que la découverte de stocks de galets avait mené à l'hypothèse de l'utilisation du jet de pierre aux tout début de notre humanité pour se défendre des prédateurs et d'occuper ainsi le sommet de la chaîne alimentaire mais aussi de se nourrir plus régulièrement de viande, ce qui serait nécessaire au développement du cerveau. C'est donc très important et relié aux premières pierres taillées.

Une étude vient de montrer que notre force de lancer, bien supérieure à celle de chimpanzés plus forts pourtant, est due à une conformation de l'épaule qu'on trouve seulement à partir d'Homo erectus et qui permet "d'armer" le lancer (comme sur la photo) pour une détente fulgurante.

on a effectivement des traces de consommation de viande à cette époque mais je me demande quand même pourquoi ce serait la viande et non pas le poisson qui aurait nourri la croissance du cerveau ? Le problème, c'est que nos ancêtres qui vivaient au bord de mer sont inaccessibles depuis la montée des eaux de l'interglaciaire. Reste que le jet à distance pourrait être décisif pour l'hominisation (précurseur de la désignation?), même si les chimpanzés le font déjà ponctuellement (et même des réserves de munitions comme on a vu dans un zoo suédois).

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Notre ADN diffère du chimpanzé par les séquences régulatrices

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- Notre ADN diffère du chimpanzé par les séquences régulatrices

On a du mal à comprendre ce qui nous différencie des chimpanzés génétiquement alors qu'on partage quasiment tous leurs gènes. C'est peut-être qu'on n'est pas si différents, en effet, mais il y a quand même déjà plusieurs pistes impliquant, au niveau cérébral, le développement du cortex, les cellules nerveuses (neurones et astrocytes), avec une plus grande diversité génétique ou une méthylation épigénétique moins stricte et plus de neurones miroir (qui existent déjà chez les singes), enfin, plus récemment, le développement de l'aire de Broca attachée au langage et aux procédés techniques. Il y a aussi la néoténie avec un temps plus long de maternage et d'éducation. On peut ajouter une plus grande longévité et la ménopause pour les femmes. Tout cela se résume sans doute à un nombre limité de gènes, nous procurant notre avantage compétitif.

La comparaison des génomes fait apparaître une autre différence concernant les sites de fixation des facteurs de transcription de l'ADN, séquences régulatrices qui auraient plus de diversité et de défauts mineurs, ce qui est interprété comme une source de flexibilité permettant une sélection plus rapide des mutations positives mais on pourrait simplement y voir l'effet de l'allègement de la pression sélective avec une plus grande prise en charge des malades, plutôt un affaiblissement génétique, une dégénérescence de l'espèce qui serait donc originaire, conséquence de notre plus grande humanité. La sélection est toujours impitoyable mais sans doute plus du côté des capacités cognitives et de la sélection sexuelle que du système immunitaire, nous destinant à un état de souffreteux à mesure qu'on s'intellectualise ?

Parmi les conclusions, l'étude rapporte que, lorsqu'on les compare avec les gènes codant des protéines, les sites de liaison de l'ADN montrent près de trois fois plus de « mutations faiblement délétères». Ce sont des mutations qui peuvent affaiblir ou rendre un individu plus vulnérable à la maladie, mais qui ne sont généralement pas très graves, responsables quand même de nombreuses maladies héréditaires.

Alors que les gènes ont généralement tendance à résister au changement, une mutation peut conduire parfois à un caractère favorable qui en augmente la fréquence dans une population ; c'est ce qu'on appelle la sélection positive. Or, "les sites de liaison des facteurs de transcription montrent des quantités considérables de sélections positives", concernant principalement l'adaptation aux sites de régulation des gènes contrôlant les cellules sanguines, le fonctionnement du cerveau et l'immunité, entre autres.

"Le tableau d'ensemble montre une plus grande souplesse d'évolution des sites de liaison que des gènes codant pour des protéines".

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Ce qui distingue l’esprit humain

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- Ce qui distingue l'esprit humain
The Human Spark: The science of human development, Jerome Kagan

La question de ce qui nous différencie du chimpanzé est abordée par Jérôme Kagan à partir de la spécificité du développement de l'enfant.

Nourrissons humains et chimpanzés se comportent de manière remarquablement similaires dans les quatre à six premiers mois. C'est seulement au cours de la deuxième année que l'on commence à diverger profondément. Au moment où les lobes frontaux de l'enfant se développent et que les connexions augmentent entre les sites du cerveau, le petit homme commence à développer les talents distinctifs de notre espèce. Il s'agit notamment de "la capacité de parler un langage symbolique, de déduire les pensées et les sentiments des autres, de comprendre la signification d'une action interdite, et prendre conscience enfin de leurs propres sentiments, intentions et actions".

On peut dire qu'il ne s'agit que d'une constatation factuelle, les théories de l'auteur là-dessus n'étant pas l'essentiel. New Scientist conteste que la moralité soit spécifique à notre espèce comme il le prétendrait. On a effectivement vu qu'il y avait déjà une forme de moralité dans les espèces grégaires mais il n'y a rien d'absurde à estimer que notre humanité se distingue par une autre sorte de moralité, liée notamment à la compréhension de l'interdit qui distingue bien un enfant d'un animal. Jérôme Kagan caractérise notre moralité par le fait de pouvoir juger que nous sommes de bonnes personnes, ce qui n'est pas faux, liant surmoi et narcissisme, mais on ne peut ignorer ce que le langage y ajoute de systématisme et de récit (de mensonge). Il semble par contre un peu délirant de penser que cette moralité de base se transformerait désormais en quête éperdue de célébrité ! C'est l'exemple même des court-circuits entre la prétention de parler de biologie, donc pour des périodes préhistoriques, appliquée sans précaution à la mode de ces dernière années...

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L’ancêtre des primates

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- L'ancêtre des primates

Arboricole et sans doute insectivore, ce poids plume de quelques centimètres de haut et d'à peine 30 grammes vivait il y a 55 millions d'années.

L'ancêtre de tous les primates a été baptisé Archicebus achilles.

"Il ressemble à un hybride bizarre, avec les pieds d'un petit singe, les bras, jambes et dents d'un primate très primitif, et un crâne avec des yeux étonnamment petits".

Au fil de l'évolution, une branche a abouti d'un côté aux tarsiers actuels, des petits primates nocturnes et arboricoles aux grands yeux exorbités. Une autre a donné naissance aux anthropoïdes (grands singes sans queue), un vaste groupe qui inclut notamment les chimpanzés, les gorilles, les orang-outans et les humains.

"Les dernières découvertes paléontologiques indiquent que les premiers pas décisifs dans l'évolution des primates, y compris l'évolution vers les anthropoïdes, ont vraisemblablement été accomplis en Asie, et non pas en Afrique comme on le pensait encore voici vingt ans".

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La culture est-elle dans les gènes ?

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- La culture est-elle dans les gènes ?
Pour la Science, p72

Selection_culturelleC'est un article d'histoire des sciences qui revient sur les polémiques entre génétique et culture qu'on retrouve actuellement entre partisans et adversaires des théories du genre et qui témoignent d'une idéologisation de la science des deux côtés assez incroyable car aucune des deux positions n'est tenable jusqu'au bout d'une entière détermination par les gènes ou d'une culture sans rapport aucun avec une nature humaine.

Il y a certes de bonnes raisons d'assimiler la génétique au darwinisme social et au nazisme, horreurs telles qu'on voudrait bannir jusqu'au terme de race du dictionnaire ! Il y a même des raisons plus profondes d'opposer nature et culture, de définir l'humanité par son détachement du biologique, grâce à son encéphalisation, le cerveau étant l'organe de l'extériorité par sa plasticité, et une évolution technique qui prend le relais de l'évolution génétique. Ce que nous avons de spécifiquement humain n'est pas notre biologie et des extraterrestres seraient aussi humains que nous si ce sont des êtres parlants, sans avoir aucun gène en commun.

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