Neandertal avait meilleure vue mais moins de matière grise

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- Neandertal avait meilleure vue mais moins de matière grise ?
Neanderthals may have swapped social lives for big eyes - New Scientist

Il apparaîtrait que le cerveau de Neandertal était organisé différemment du nôtre, notamment avec des aires visuelles plus développées (peut-être pour mieux voir dans le brouillard du nord ou dans la pénombre) mais cela se serait fait au détriment du lobe frontal et notamment des capacités de socialisation.

Conclusions peut-être un peu rapides, d'autant que Neandertal était un grand chasseur en groupe mais après une période où la différence entre Neandertal et Sapiens était complètement déniée, les dernières études la creuse à nouveau (on lui aurait attribué faussement des représentations symboliques et il n'aurait pas su chasser le lapin!).

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L’intelligence de souris améliorée par des astrocytes humains

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- L'intelligence de souris améliorée par des astrocytes humains

Bien que les neurones soient très semblables d’une espèce à l’autre, les astrocytes humains sont très différents de ceux trouvés dans le reste du monde animal. Ces scientifiques américains avaient par exemple montré en 2009 que ces cellules étaient bien plus grosses et présentaient surtout environ dix fois plus de digitations, leur permettant d’entrer en contact avec bien plus de synapses ou de vaisseaux sanguins. C’est ainsi qu’une question leur est venue : les propriétés uniques des astrocytes peuvent-elles expliquer la particularité du cerveau humain?

Déjà, les tests in vitro ont montré que les astrocytes humains sont très performants. Ils propagent les signaux internes approximativement trois fois plus vite que leurs homologues murins et renforcent les connexions entre neurones de l’hippocampe, processus jugé fondamental dans l’apprentissage et la mémoire. D’après les auteurs, c’est grâce à la production en quantités plus importantes d’une protéine, le facteur de nécrose tumorale alpha (ou TNF-alpha). Ce TNF-alpha augmente en conséquence le nombre de récepteurs au glutamate des neurones, expliquant alors pourquoi le signal électrique est mieux transmis.

Voir aussi Pour la Science. Le plus important, c'est que les cellules gliales seraient plus déterminantes que les neurones dans nos performances (bien que nos neurones aussi sont spécifiques et plus efficaces que ceux du chimpanzé par exemple).

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Le temps des clones

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- Le temps des clones
Des générations de clones de souris produites avec succès - Sciences et Avenir

Les scientifiques japonais ont réussi à surmonter un inconvénient majeur des techniques de clonage : la tendance à la dégradation génétique au cours des générations successives.

Au bout de quelques générations les clones présentaient des anomalies génétiques importantes et en fin de compte aucun individu viable ne pouvait plus être obtenu. Pour supprimer ces erreurs les chercheurs ont utilisé un agent chimique (appelé "inhibiteur de l'histone déacétylase") qui facilite l’enroulage de l’ADN autour des histones comme du fil autour d'une bobine. Ce qui empêche l’ADN de se dégrader au cours des reproductions successives.

On peut dire que c'est la dernière barrière au clonage qui saute et devrait le généraliser.

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Et maintenant, le méthane marin…

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- Et maintenant, le méthane marin...

methane_marin

Comme annoncé, on commence à s'attaquer aux hydrates de méthane. On est donc loin d'en avoir fini avec les hydrocarbures même si on n'en est pour l'instant qu'à la recherche et que les prix sont trop élevés (le double du prix actuel du gaz). Les risques de déstabilisation du méthane marin sont encore plus grands qu'avec le gaz de schiste...

Le Japon a annoncé mardi avoir extrait pour la première fois du gaz d'hydrate de méthane de ses fonds marins. L'archipel disposerait pour cent ans de réserves de ce gaz qui pourrait être l'une des clés pour faire face à sa facture énergétique galopante. Mais il faudra encore se montrer patient, car l'exploitation commerciale en quantité suffisante ne sera pas possible avant plusieurs dizaines d'années.

Pour l'heure, les chercheurs ont réussi à tirer le gaz pendant quatre heures d'affilée sans encombre.

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