L’humanisation du monde

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On continue. Après avoir passé en revue l'origine de la vie et de la subjectivité puis tout ce que nous partageons avec les animaux, en particulier les chimpanzés, il faut prendre la mesure de ce qui malgré tout nous sépare de la nature (et donc de toute nature humaine) avec le langage, la culture, la civilisation, séparation progressive mais qui n'est plus réductible au corps, ni à l'espèce dès lors qu'il s'agit bien de l'humanisation du monde. S'il faut tenir compte de notre nature animale et de nos besoins vitaux, puisque nous restons des animaux, le biologisme nous réduisant au corps a toujours été une dangereuse barbarie, même lorsque c'est au nom de la jouissance et d'une libération de nos pulsions. L'écologie-politique consiste à réintroduire la nature dans la culture (mettre la nature en culture), ce qui est tout autre chose.

L'émergence de l'homme (récit des origines)

"L'homme est devenu homme bien avant d'en prendre conscience. Deux illusions donc qui se succèdent puis se superposent : l'illusion d'une similitude puis l'illusion d'une coupure"
La part animale de l'homme, Esquisse d'une théorie du mythe et du chamanisme, Michel Boccara, 2002, p38.

On peut rester fixé sur tout ce qu'on partage avec les animaux jusqu'à ne plus faire de distinction avec nous, par une sorte de dogmatisme outrancier ("c'est l'esprit qui se nie avec la force infinie de l'esprit"). Il est certes bien compréhensible que des scientifiques (ou des écologistes) restent fascinés par leur objet tant on peut avoir du mal à imaginer qu'une toute petite différence, l'acquisition du langage, puisse nous changer à ce point. C'est pourtant bien le cas mais il faut comprendre pourquoi et d'abord que cela ne s'est pas fait en un jour puisqu'il a fallu des millions d'années d'évolution pour cela.

S'il était difficile de parler des formes primitives de la vie, la difficulté ici, c'est la trop grande proximité de notre objet, c'est de parler de nous dans ce qu'on a de plus singulier. Comprendre l'animal, c'est aussi comprendre ce qui nous en sépare, c'est-à-dire aussi, ce qui sépare l'esprit du corps. Même si c'est un peut abusif et juste pour faire image, on pourrait comparer le langage à un virus qui a pris possession de nos corps (maladie de l'être parlant) ou même un parasite qui a pris possession de notre esprit. De toutes façons, il faut bien admettre qu'on quitte dès lors la stricte causalité biologique pour une causalité du sens, de la raison et du monde des discours institués qui se superpose aux déterminations biologiques. Le langage hérité renforce à l'évidence l'intériorisation sociale et la détermination extérieure. Cependant, il faut rappeler que le cerveau est déjà en lui-même l'ouverture au non-biologique, à l'extériorité, la perception, la représentation, et l'inhibition des instincts primaires comme de réactions réflexes (néanmoins toujours présentes).

Ce n'est toujours qu'un nouveau stade de l'inhibition par le cognitif et la réflexion, nouveau stade de la complexification et d'un apprentissage sans fin. On peut dire que l'animal est déjà engagé dans une sortie de l'animalité et de sa capture par les signaux instinctuels, ce qui lui donne une indéniable liberté de mouvement et un certain accès au monde, traversé par des éclairs de conscience au moins. Il y a bien continuité de l'évolution dans l'autonomisation de l'esprit par rapport au corps, ce qui n'empêche pas un saut qualitatif quand la quantité se transforme en qualité. Rien ne l'illustre mieux justement que l'émergence de l'homme et de la civilisation. Même si on peut, comme on le verra, faire du langage la véritable démarcation avec le règne animal, et de la culture ce qui nous sépare de la nature par construction, il serait on ne peut plus erroné d'en faire le seul déterminant, comme si cela nous faisait passer instantanément de l'autre côté du miroir alors qu'il faut prendre en compte des millions d'années peut-être d'évolution qui ont forgé nos corps et nos esprits. Nous ne passons pas directement au dernier stade mais tout comme il faut passer de l'enfant à l'adulte par un long apprentissage qui nous forme à l'esprit du temps, il s'en est passé tant et tant depuis l'apparition d'Homo jusqu'à l'Homo faber (Habilis), bien avant l'Homo sapiens dont l'art des grottes est lui-même tardif, jusqu'au néolithique, l'écriture, l'imprimerie, le numérique, dans une accélération de l'histoire creusant l'écart de façon irréversible avec nos cousins les singes...

Répétons-le, on a beaucoup en commun avec l'animal, puisqu'on reste des animaux, on ne se comprend pas si mal mais il y a tellement de choses qui nous séparent malgré tout et qui crèvent les yeux ! Une pensée critique un peu primaire s'est précipitée sur le fait qu'il y a bien certains animaux qui utilisent des "outils" et se transmettent une "culture", voire disposeraient d'un "langage" (!) pour prétendre que tout cela ne serait pas spécifique aux hommes. Ces remises en cause qui se veulent audacieuses ne résistent pas une minute pourtant à un examen plus sérieux, tant on voudrait à l'évidence comparer des réalités d'un tout autre ordre. On l'a vu avec la tentative catastrophique d'élever un chimpanzé comme un enfant ! De même qu'information et communication, système nerveux et cerveaux nous précèdent bien sûr largement, on trouve certes des ébauches d'à peu près tous les comportements humains dans le règne animal, pour la même raison qu'il n'y a pas d'organe qui ne se développe sur une aptitude préalable du vivant, mais cela n'empêche pas que nos capacités sont sans commune mesure et que, notamment, seuls les hommes se sont engagés dans la transformation de leur monde même si, au début, ce n'était pas si différent des castors (voire des fourmis). C'est un changement d'échelle au moins mais aussi la conjonction d'un ensemble de fonctionnalités car un langage sans un gros cerveau est difficilement imaginable mais surtout il ne servirait à rien, de même sans une main assez habile pour fabriquer des outils sophistiqués aucune chance qu'on aille beaucoup plus loin que les dauphins. Si le langage nous a formé à son image, c'est sur la très longue durée (ce qui supposerait une origine très ancienne du langage) et par sa matérialisation, on peut dire son incarnation, mais il y a bien une préhistoire de l'homme où ces éléments prennent place petit à petit.

Notre main nous vient directement des singes, déjà très élaborée, mais il est raisonnable de penser que notre préhistoire commence vraiment avec la station debout (le singe se redresse). Ce n'était sans doute pas si important au départ, dès avant les Australopithèques, mais cette libération des mains pour le transport au loin (de cailloux ou de nourriture) a été quand même décisive, notamment pour approvisionner une maternité plus longue mais aussi pour les capacités de défense. En effet, si l'utilisation d'armes n'est pas non plus réservée exclusivement aux humains, l'utilisation systématique du jet de pierre a pu être un facteur capital pour se défendre des prédateurs avant la maîtrise du feu, occupant ainsi le sommet de la pyramide alimentaire. On a en tout cas des traces très anciennes de stocks de galets apparemment destinés à cela. Ce comportement qu'on trouve ponctuellement chez les chimpanzés, tout comme l'utilisation de pierres comme outils pour casser des noix, a pu contribuer à l'entrée dans l'âge de pierre qui là aussi est relativement progressive mais qui à partir d'un certain moment "fait la différence".

Le stade suivant est celui où nous devenons visiblement des hommes, celui de l'homme nu où la station debout nous a permis de perdre nos poils avec l'apparition de la sudation nous dispensant du halètement pour refroidir le corps mais qui nous a rendu plus fragiles aussi. C'est le début de la domestication, nouvelle forme de lutte contre l'entropie nécessitant habits et habitat, condition sans doute d'un début de néoténie, d'un plus gros cerveau et d'un allongement du temps d'éducation des enfants. Pour certains paléoanthropologues, il faudrait reculer à plus d'un million d'années, sinon deux, une maîtrise du feu qui ne semble pourtant systématique que beaucoup plus récemment mais l'augmentation de la taille du cerveau semble nécessiter un apport de viande ainsi que la pratique de la cuisine qui serait donc réellement fondatrice de notre humanité, véritable début de la culture (et qui pourrait même précéder le langage étant plus de l'ordre de l'imitation ?). Les mammifères sociaux ont déjà un système de communication élaboré, bien qu'on ne puisse appeler cela un langage, mais il est certain que l'existence d'un foyer, de la cuisson, d'outils enfin, devait favoriser une complexification progressive des échanges avec un proto-langage encore purement phonétique au début avec une grammaire très rudimentaire. Il ne faut pas sous-estimer non plus le rôle de la sexualité qui s'affranchit des périodes de reproduction, tout comme les Bonobos. Cela donne une importance beaucoup plus grande à la sexualité et aux rapports entre sexes, favorisant la communication (et donc sans doute le langage dans notre cas) par le biais de la sélection sexuelle. On peut voir dans cette combinaison une boucle de rétroaction positive, voire une sorte de "cercle vicieux", où capacités cognitives et artificialisation de son habitat se renforcent mutuellement, quoiqu'à un rythme encore extrêmement lent. Là aussi, on n'est pas dans le tout ou rien, mais dans une série de gradations qui creusent l'écart.

Il est très difficile de dater aussi bien la maîtrise du feu (d'abord recueilli de la foudre, de feux de forêt ou de brousse, et simplement entretenu) que l'apparition du langage puisqu'on peut les dater de plus d'un million d'années, plus sûrement de 790 000 ans (Homo erectus) ou même seulement de 400 000 ans pour le feu (systématique à partir de 250 000 ans) alors que pour le langage on donne plutôt 150 000 ans, voire 60 000 ans, ce qui voudrait dire que Neandertal ne parlait pas, ce qui est plus que douteux, possédant le "gène du langage" FOXP2. On n'a pas de raison de supposer qu'il n'y avait pas de proto-langage au moins aux époques les plus reculées (dès Homo erectus avec lequel il n'y aurait pas de barrière d'espèce, ayant pu transmettre des adaptations locales à des Sapiens beaucoup plus récents). La seule question est de savoir quand est apparu le langage tel que nous le connaissons et qui se caractérise par sa capacité de récit grâce à ce qu'on appelle la "double articulation" entre mots et phrases ouvrant à la prose du monde, au discours indirect et au détachement du mot et de l'émotion ou de l'impératif. Une hypothèse séduisante gratifie les femmes de l'invention du récit pour endormir les enfants et raconter les exploits de chasse auxquels elles ne participaient pas (alors que dans la chasse des signaux vocaux suffisent amplement à se coordonner). En tout cas, c'est seulement avec un langage qui se distingue d'un code qu'on entre véritablement dans le monde humain, celui de la culture, des mythes, des rites, des sacrifices mais aussi de l'art, des échanges et des structures familiales. Dater tout cela de 60 000 ans semble bien trop tardif mais rendrait compte de l'explosion culturelle constatée à cette période qu'on pourrait expliquer aussi par un allongement de la durée de vie au-delà de 30 ans (à la différence de Néandertal notamment avec qui il y aurait eu un croisement à cette époque pourtant), l'existence donc de grand-parents permettant de transmettre une culture plus complexe ainsi qu'une augmentation des populations accélérant la diffusion des innovations (un langage complexe exige une population assez étendue, ce qui n'était pas le cas avec les premiers Sapiens et provoquera une baisse de la testostérone visible sur les fossiles).

La question de l'enterrement des morts est d'importance mais n'est pas aussi simple qu'on croit. Les premières tombes seraient le fait des premiers hommes modernes, il y a un peu plus de 100 000 ans au Moyen-Orient et ne concernaient que des individus exceptionnels. Il semble que Néandertal, qui était proche de nous, n'ait pourtant fait qu'imiter cette pratique en de rares occasions et sans tout le cérémonial de Cro-Magnon qui charge la mort de symboles (poudre ocre, perles, parures, statuettes, fleurs). En tout cas, il est tout aussi difficile d'imaginer un enterrement des morts sans langage, sans le fait d'avoir un nom, que d'imaginer un langage sans conscience de la mort ni rites mortuaires (mais les Parsis n'enterrent pas leurs morts, qu'ils exposent aux oiseaux dans leurs tours du silence, et nous pratiquons de plus en plus l'incinération...).

"Seul un langage moderne, avec une syntaxe comparable à la nôtre, pouvait sous-tendre les représentations symboliques, l'organisation sociale complexe et les réseaux d'échange du paléolithique supérieur. Par certains aspects, les langues des chasseurs-cueilleurs modernes qui sont parvenues jusqu'à nous peuvent d'ailleurs présenter plus de complexité que les langues les plus parlées aujourd'hui. Les hommes de Néandertal et les premiers hommes modernes possédaient certainement des capacités cognitives assez élevées et un langage opérationnel, mais une révolution mentale et sans doute linguistique a dû précéder l'accélération phénoménale du rythme des inventions et la complexification des échanges au cours des derniers 50 000 ans."
Quand d'autres hommes peuplaient la Terre, Jean-Jacques Hublin, p199

"Les estimations du nombre d'individus ancestraux nécessaires pour rendre compte de toute la variabilité génétique actuelle tournent autour de 15 000 individus, en tout et pour tout... Les données de la génétique, de la paléontologie et de l'archéologie concourent pour démontrer que l'homme moderne a émergé en Afrique il y a environ 150 000 ans, avant de sortir du continent entre 60 000 et 50 000 ans."
Quand d'autres hommes peuplaient la Terre, Jean-Jacques Hublin, p142

Pour Richard Klein, on observe autour de 50 000 ans "le changement comportemental le plus radical que les archéologues aient jamais étudié" et qu'on est tenté de mettre effectivement sur le compte du langage narratif, mais il ne faut pas essayer d'en dire plus qu'on ne sait. Paradoxalement, rien ne change autant que notre passé, réécrit chaque mois ou presque, au gré des découvertes archéologiques ou des études génétiques... On ne connaît donc pas notre préhistoire en détail mais on sait que chaque étape nous sépare un peu plus des autres singes, pas seulement par un néocortex 10 fois plus important mais surtout par le développement culturel et technique permis par le langage (du biface de l'Acheuléen aux pointes du Moustérien et aux lames du Magdalénien avant la poterie, l'âge du bronze puis du fer, etc.). Un enfant sauvage ne se distingue pas tant que ça de l'animal et si les premiers Sapiens sont déjà physiquement des hommes comme nous, c'est loin d'être la fin de l'histoire ni même de l'évolution (depuis nos capacités cérébrales ont augmenté - y compris pour la lecture - et la taille du cerveau un peu baissé : par externalisation ou optimisation ?). On peut se projeter assez facilement à l'époque des chasseurs-cueilleurs car il en reste peut-être encore quelques uns et des ethnologues ont pu étudier assez précisément plusieurs de ces sociétés qui ont leurs bons côtés mais qu'il ne faut pas trop idéaliser (sans parler d'une espérance de vie très réduite, il y a bien plus de morts violentes que dans nos sociétés modernes, guerres comprises, entre vendetta ou dettes de sang et conflits entre tribus, sans oublier tabous et superstitions pesantes ni l'emprise communautaire). Malgré la distance culturelle, il n'y a aucune différence génétique significative avec nous, mais cela n'empêche pas que notre vécu soit très différent, qu'il y a un progrès incontestable de l'autonomie individuelle, quoiqu'on dise et même s'il est devenu beaucoup plus compliqué de vivre...

Nous sommes dans cette histoire et si on se sent certainement bien plus proches des Grecs, comme Aristote, notre monde n'a pourtant plus rien à voir non plus avec celui de l'Antiquité. C'est un autre exemple d'une grande proximité malgré de grandes disparités. La domestication s'est intensifiée continuellement à partir de la maîtrise du feu et singulièrement depuis la domestication des chiens (au moins 35 000 ans) qui manifeste la coupure entre l'homme et l'animal en même temps que sa proximité tout en préludant à une plus grande domestication des hommes. Pour Jean Guilaine, la domestication commence surtout à partir du néolithique qui nous a sédentarisé puis civilisé avec les premières villes et l'apparition de hiérarchies sociales plus marquées, de dominations féroces et de l'esclavage ainsi que d'une plus grande division du travail. A chaque fois il y a aussi bien continuité que rupture, simple passage à un niveau supérieur puisqu'on peut dire qu'il existait déjà des hiérarchies et une certaine spécialisation chez les chasseurs cueilleurs (au moins les chamans ou sorciers mais aussi les tailleurs de pierre sans doute, sans parler d'une division sexuelle du travail plus importante que chez Neandertal, à ce qu'on dit).

Même si on peut remonter aux origines de l'homme et que l'expansion humaine s'est accompagnée dès avant de grandes dévastations, notamment l'extermination de tous les grands animaux hors d'Afrique, c'est assurément le néolithique qui inaugure véritablement l'humanisation du monde et l'anthropocène qui est bien notre monde. Nous appartenons encore par toutes sortes de traces et réminiscences à ce monde paysan. En faisant le travail à la place de la nature (ou des dieux), on est passé à un nouvel échelon de la lutte contre l'entropie et de notre autonomisation qui semble passer à la vitesse supérieure depuis. On peut dire que ce sont les conditions climatiques qui nous y ont forcé mais c'est bien dans le sens de l'histoire ou de l'évolution et, donc, les conditions culturelles ont certainement eu leur rôle à jouer aussi. Le paradoxe, c'est que l'agriculture et la civilisation ont à la fois dégradé nos conditions de vie et provoqué une explosion de la population et des échanges qui empêchait tout retour en arrière. Une nourriture plus abondante et constante mais de moins bonne qualité, de nombreuses épidémies, une civilisation des moeurs jusqu'au malaise et le "travail à la sueur de son front" peuvent bien nourrir légitimement depuis une nostalgie du paradis perdu, mais assez vainement, il faut bien le dire...

Avec l'écriture, c'est un tout autre stade du devenir langage du monde qui sera atteint, avec d'un côté les religions du livre et de l'autre la philosophie et les sciences. L'imprimerie aura ensuite un effet accélérateur indéniable dans la critique des religions et le progrès des sciences. Nous vivons justement une rupture du même ordre avec le numérique et notre entrée dans l'ère de l'information qui externalise et matérialise un peu plus notre subjectivité qui s'en trouve une nouvelle fois complétement bouleversée, s'éloignant encore de ses bases biologiques. Nous sommes les héritiers de toute cette histoire qui s'emballe mais qui est bien celle de l'humanisation du monde et dont dépend entièrement notre intériorité.

C'est ce que nous allons voir maintenant, en commençant par le langage, les mythes et les structures élémentaires de la parenté.

 

A suivre... (Le sujet du langage)

 

On peut voir la plus récente "Brève histoire de l'homme, produit de la technique".

Tableaux chronologiques :

- Hominidés (en milliers d'années)
- Cultures préhistoriques

 

Etant donnée la date, je dédie ce chapitre à Jacques Robin qui nous a quitté il y a tout juste quatre ans et qui appréciait ces grandes fresques qui nous mettent sous les yeux toute l'histoire du monde malgré leurs incertitudes innombrables.

 


Ce texte fait partie du livre "Le sens de la vie" (pdf) :

- La vie incréée
- La subjectivité du vivant
- La part animale de l'homme
- L'humanisation du monde
- Un homme de parole (le sujet du langage)
- De l'entropie à l'écologie

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